JEAN-TOMAS WARD...Extrait
Que ce soit les tiennes
les dernières poussières d’étoile
qui m'envolent.
les blandices
constellées sur tes paupières
cristallisent l’énigme
le décor palpébral.
comme une mosaïque d'aurores
où adorent s'attarder mes traversées .
fragrance d' iridescence
que mes vertiges thésaurisent
comme des fragments d’empyrée.
que ce soit les tiennes
les dernières mains
à poétiser mon visage.
ton aura lustrale
rosoyée sur mes joues
y perler les gouttes d'entéléchie
peut être
avoir le courage d'effleurer
l'horizon omineux encore une fois,
l'horion du temps distillé,
l’inéluctable
trajectoire écumée
et laisser brésiller
mes vœux
cueillis par l’éternel
exaucé.
que ce soit les tiennes
les dernières larmes
que nos astres transfigurent en sourire.
les envoler là-haut
en bruine légère
pour tes heures halitueuses
quand je ne serai plus là
et que tu seras trop près du soleil
lorsque ton souffle exalté
réclamera davantage de vie aunéor.
que ce soit les tiennes
les dernières lueurs
qui me révèlent,
l'ivresse des étincelles ondoyantes
l’écho où bruissent nos bougies
là où l’auréole
quérable patiente
pour nous diamanter
comme le final de nos refrains.
nos saisons ignées
où musiquent nos paroles de feu
nos cantilènes susurrées
à l'oreille du miracle.
que ce soit les tiennes
les dernières falaises
d’où je contemple
les volutes synoptiques,
l’ascension délétère
obombrant l'impossible
à la lisière du mystère
où se mussent nos échappées.
le présage térébrant pâlit
devant l'agapé que je porte
à ton sourire alifère.
l’éther où trône la réalité de nos délires.
l’étreinte de nos noms
en syntonie
fait frissonner
l'infini attendri.
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JEAN- TOMAS WARD
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Oeuvre Bahram Dabiri