30 juillet 2018
ANNE MARGUERITE MILLELIRI...Extrait
Cette main doucement posée sur ton épaule,
ces pas dans l'escalier,
les craquements du plancher,
ce bol vide sur la table du matin,
ces bribes du passé,
ces miettes au festin des oiseaux ;
La fenêtre fermée, la porte qui grince,
le froid à l'intérieur. Le soleil n'entre pas,
hésite au seuil du silence.
Il connaissait une chanson, le vent l'a perdue loin ;
La marjolaine et le genêt, l'été absent.
La vieille pendule à plus d'heure, comme toi
sans sommeil.
Ta maison, ce cœur en arrêt.
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ANNE MARGUERITE MILLELIRI
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Photographie © Magnificent_Entropy
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