15 septembre 2023
YANNICK BOVAY
Dans la douce clairière d'une forêt ancienne,
Un ruisseau babillant, petite âme bohème,
Commence son voyage, sa quête tranquille,
Sous le doux baiser du soleil qui brille.
.
Sous le voile de brume, où l'air est précieux,
De quelques gouttes de pluie et d'un tendre éclair,
Il prend sa première inspiration, son premier air.
.
Dans son lit de mousse, il se met à valser,
Un ballet enjoué, une danse légère,
Et il se laisse glisser, en cascade enchantée,
Dans un murmure doux, il se met à dériver.
.
Mais sur son chemin, des obstacles surgissent,
De petites cascades, des perles qui frissonnent,
Le ruisseau trébuche, s'élance, se relève,
Un voyage plein d'éclats, où rien ne s'achève.
.
Il se joue des pierres, des rochers, des détours,
Comme un poète insatiable, il cherche toujours,
La voie la plus belle, la plus secrète, la plus belle,
Pour raconter l'histoire de sa vie éternelle.
.
Au fil des saisons, il s'écoule, s'enroule,
Dans le chant des oiseaux, dans le doux crépuscule,
Il caresse les feuilles, berce les pensées,
Un ami silencieux des arbres, des fougères.
.
Au cœur de la forêt, il continue son chemin,
À travers les mystères, les mystères anciens,
Un petit ruisseau, humble et insouciant,
Porteur des secrets que la nature nous tend.
.
Et quand la nuit étoilée enveloppe la terre,
Le ruisseau murmure des contes éphémères,
Des histoires d'amour, de sérénité, de paix,
Dans son lit d'argent, il repose, satisfait.
.
Alors, ami ruisseau, poète de la forêt,
Continue ta ballade, ton voyage parfait,
Emporte nos rêves, nos espoirs, nos vœux,
Au gré de tes méandres, doux et silencieux.
.
.
YANNICK BOVAY
Texte et photographie
.
.
Commentaires