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EMMILA GITANA
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11 décembre 2010

LETTRES DE TEMPS SUR LES ROSES

LETTRES DE TEMPS SUR LES ROSES
Dans les branches touffues des cèdres majestueux aux dernières lueurs du jour des papillons multicolores se chuchotent avec affectuosité les poèmes des troubadours amazighes et les échos des ancêtres…Les odeurs de résine et de thym mêlées se souviennent...
10 décembre 2010

LUMIERES...Extrait

LUMIERES...Extrait
Terre de Sienne Ocres de Roussillon Le paysage est un chemin qui mène à l’impossible espace couleur de safran et de miel Terres brunes aux relents de tabac A Roquebrune, cette nuit-là, j’ai retrouvé le silence des pierres et le goût fauve de mourir Noirs...
10 décembre 2010

LES CONTOURS

LES CONTOURS
Comme le pain du même nom J’aime faire de petits pâtés De mots perdus Chutelle Rimaque Solice Ou bien Losse Ursuline Rivelette Lesquels sont inventés ? Lesquels se sont perdus ? Quelquefois le mot a résisté Mais ses premiers sens Se sont égarés Comme...
10 décembre 2010

AMI

AMI
« Un ami, on en sait infiniment moins de lui que l’impression qu’il vous fait. Autrement dit, l’espace mental qu’ouvre l’amitié touche à tant de choses à la fois qu’on ne les sait pas, car on ne saurait les exprimer à leur rythme et dans leur instant....
10 décembre 2010

LIU XIAOBO, ABSENT, DÉDIE SON NOBEL AUX VICTIMES DE TIANANMEN

LIU XIAOBO, ABSENT, DÉDIE SON NOBEL AUX VICTIMES DE TIANANMEN
Le prix Nobel de la paix a été symboliquement déposé vendredi à Oslo sur la chaise vide de l'opposant chinois Liu Xiaobo, ancien protagoniste du printemps de Pékin qui purge une peine de 11 ans de prison pour subversion. La Chine a dénoncé dans cette...
9 décembre 2010

ANNE PERRIER...Extraits

ANNE PERRIER...Extraits
Que peut contre la poésie tout ce fleuve de lave Si dans le monde où nous sommes Un chant fût-il éteint depuis longtemps À un autre chant d’homme Fût-il né dans mille ans Correspond les oiseaux le savent Et que peut contre les oiseaux Transparents L’hydre...
8 décembre 2010

DIO VI SALVI REGINA

DIO VI SALVI REGINA
Dio vi salvi Regina E madre universale Per cui favor si sale Al paradiso Voi siete gioia e riso Di tutti scunsulati Di tutti i tribulatti Unica speme A voi suspira e geme Il nostro afflito core In un mare di dulore E d'amarezza Maria, mar di dolcezza...
8 décembre 2010

GLANEUSE

GLANEUSE
Avec ses mots serrés, écrasés, juteux entre les doigts, ses mots de chaud et doux pour nuits d'épouvante, de dure délirance ; avec, au fond des poches, ses ariettes allègres, ses graves récitatifs, elle avance dans la forêt des hommes. Elle a pris aux...
8 décembre 2010

REFLET D'ELLE

REFLET D'ELLE
Un reflet d’Elle Frissonne Tend la main Elle me ressemble Je fais un pas L’Histoire me lie à Elle La beauté comme malédiction La féminité comme fardeau Derrière Elle des ombres Rodent Se déploient Rouges Noires S’étendent Se déforment Se transforment...
8 décembre 2010

SPIRALE...Extrait

SPIRALE...Extrait
Perfection. Certitude. Ainsi parfois après l'amour. Seul existe le présent mais éternel et à jamais semble-t-il éloigné de la peur imposée ou ressentie. Attente calme de ce qui sera. Silence d'espoir. Je suis fleur et rivage, la nuit redevient lumineuse,...
7 décembre 2010

CE QUE JE VEUX DIRE, C'EST LE POEME QUI ME L'APPREND

CE QUE JE VEUX DIRE, C'EST LE POEME QUI ME L'APPREND
Le chant ne souffle qu’au-dessus de l’abîme. Là où l’espace, le seul espace à la pierre ne peut dire la distance ou la proximité qui les fait être ensemble. Là où la douleur, la seule douleur à l’absence ne peut dire la distance et la proximité qui les...
5 décembre 2010

L'EVANGILE DU GITAN...Extrait

L'EVANGILE DU GITAN...Extrait
On me dit que l'esprit a soufflé sur moi, mais c'est plus une épreuve pour moi qu'autre chose. Le fardeau de l'intelligence me cause bien des soucis. Chaque mot que j'écris se poignarde en pleine poitrine. Pourquoi suis-je devenu si conscient? Pourquoi...
5 décembre 2010

LE MYTHE DE SISYPHE..Extrait

LE MYTHE DE SISYPHE..Extrait
L'absurde n'a de sens que dans la mesure où l'on n'y consent pas . "... Voici encore des arbres et je connais leur rugueux, de l'eau et j'éprouve sa saveur. Ces parfums d'herbes et d'étoiles, la nuit, certains soirs où le cœur se détend, comment nierais-je...
5 décembre 2010

APHORISMES...Extrait

APHORISMES...Extrait
L'immensité, cette tendresse du regard sur la puissance frêle de la source qui sait qu'elle est déjà le fleuve. . . . GENEVIÈVE CLANCY . . .
5 décembre 2010

CHANSON DU SIX MILLIARDIEME

CHANSON DU SIX MILLIARDIEME
Je suis tu es elle est nous sommesdes milliards de femmes et d’hommesmarionnettes pantins ou clonesqui mesurons tout à notre aune.Six milliards ou presque qui cherchentau lieu de se tendre la percheleur ordonnée et leur abscissedans la fontaine de Narcisse.Tombée...
5 décembre 2010

UN SILENCE

UN SILENCE
un silence est un appelun cillement fatidiqueun promontoirepour balayer du regardles immondices des parolesdélaissées pêle-mêlepar l’habitude du côtoiement . . . ALAIN MABANCKOU . . . Oeuvre Johann Heinrich Fussli
4 décembre 2010

INSTRUCTIONS POUR REMONTER UNE MONTRE

INSTRUCTIONS POUR REMONTER UNE MONTRE
Instructions pour remonter une montre Là-bas au fond il y a la mort, mais n'ayez pas peur. Tenez la montre d'une main, prenez le remontoir entre deux doigts, tournez-le doucement. Alors s'ouvre un nouveau sursis, les arbres déplient leurs feuilles, les...
4 décembre 2010

SACRIFICE PERDU

SACRIFICE PERDU
Les assassins ne sont pas uniquement ceux qui mettent directement fin à la vie d’autrui mais ce sont aussi ceux qui usent de telle ou telle immunité pour pousser l’un au suicide et l’autre à cet abandon qui reste bien une autre forme de suicide que nous...
3 décembre 2010

ROGER CUREL

ROGER CUREL
Toujours ces militaires éternels et bornés qui dirigent si mal la circulation aux carrefours de l’histoire. Le souvenir d’un ami commun mort assassiné nous a rappelé l’injustice du monde. L’inexistence de tout rempart spirituel contre la félonie des hommes...
2 décembre 2010

COMMUNIO

COMMUNIO
C’était dehors et c’était à l’intérieur.La même brise soufflaitentre l’heure matinale et l’heure du soir.Le dénouement des liserons au soleil et aux tiges là, dehors,se répétait en gémissant dans les vrilles des doigtsqui cherchaient le soleil là, à l’intérieur,tandis...
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EMMILA GITANA
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