9 décembre 2010
ANNE PERRIER...Extraits
Que peut contre la poésie tout ce fleuve de lave
Si dans le monde où nous sommes
Un chant fût-il éteint depuis longtemps
À un autre chant d’homme
Fût-il né dans mille ans
Correspond les oiseaux le savent
Et que peut contre les oiseaux
Transparents
L’hydre du temps
.
Moi l’envolée
J’ai perdu dans les airs la trace des oiseaux
Moi l’écoulée
En dormant j’ai perdu la voix des passeurs d’eau
Je suis le chant qui s’en va tout seul
Entre terre et ciel
.
ANNE PERRIER
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