21 février 2013
QUARANTE QUATRE SONNETS APPROXIMATIFS...Extrait
Le souvenir connaît son chemin
tel un chien acharné à poursuivre
sa proie au hasard d'une piste
ne délaissant jamais le moindre indice
Donne-lui un son, une odeur
une sensation de chaud ou de froid
et le voici toujours inlassable
rebâtissant un univers perdu
Tissant nuit et jour sur la frange
indécise entre deux mondes
une silhouette espérée
Lui donnant pour une durée brève
l'élan le mouvement et l'être
le moelleux la chaleur de la vie
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PIERRE ETIENNE
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