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EMMILA GITANA
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19 novembre 2013

D'ÂGE EN ÂGE DES OISEAUX NICHENT

D'ÂGE EN ÂGE DES OISEAUX NICHENT
D'âge en âge des oiseaux nichent dans un arbre généalogique. Et d'autres, familiers de l'origine du monde, dans l'arbre ambigu de la science du bien et du mal. Dans les jardins de mars des anges aux épaules nues fantasment des incarnations et d'autres...
16 novembre 2013

TANT QU'IL Y AURA DES MURS

TANT QU'IL Y AURA DES MURS
Tant qu'il y aura des murs élevés en frontière de liberté. Des miradors et des armes pointées sur les populations civiles. Tant que des camps, quelque soient le nom qu'on leurs attribue, où des humains parqués, existeront. Tant que le dictat de l'argent...
15 novembre 2013

CE SOIR DANS CE MONDE

CE SOIR DANS CE MONDE
à Martha Isabel Moïa ce soir dans ce monde les mots du rêve de l’enfance de la mort il n’est jamais « ça », ce que l’on veut dire la langue natale châtre la langue est un organe de connaissance de l’échec de tout poème castré par sa propre langue qui...
30 octobre 2013

L'AMANTE INTERIEURE

L'AMANTE INTERIEURE
L'amante intérieure Je vais vous hanter Chaque jour comme le sable infiltré Jusque dans votre lit Comme les foules je vais Chasser les ombres les solitudes Les pages de mon livre les poèmes Vous ne serez plus en mesure de les dénombrer Passer chaque porte...
29 septembre 2013

JEAN MALRIEU

JEAN MALRIEU
Cette page, c’est la nuit, elle brûle. Toutes les pages et les nuits brûlent, nuits sans étoiles mais avec beaucoup de formes délirantes qui sont les constellations de l’homme adulte. On y entre et nul ne sait quand il en sortira. Une nuit de draps froissés...
17 août 2013

LE SEUIL, LE SABLE, Poésies complètes 1943-1988

LE SEUIL, LE SABLE, Poésies complètes 1943-1988
A l'approche du poème, aurore et crépuscule redeviennent la nuit, le commencement et le bout de la nuit. Le poète y jette son filet, comme le pêcheur à la mer, afin de saisir tout ce qui évolue dans l'invisible, ces myriades d'êtres incolores, sans souffle...
13 juillet 2013

MARIA-DOLORES CANO

MARIA-DOLORES CANO
JE M’EN VAIS à présent pour où ? vers où ? comment ? je m’en vais pleurer les heures je m'en vais rire les pleurs l’abeille dans le cœur transparence des ans ténacité amour d’antan l’alouette traverse mon âme enfant je suis sur le chemin rouge ma lèvre...
28 juin 2013

ENTRE L'HERBE ET SON OMBRE...Extrait

ENTRE L'HERBE ET SON OMBRE...Extrait
Quel rêvepeut venir aprèsla levée de l’ombresur ses cils ?les rideaux se balancentau rythme d’une musiqueoubliée Le doute creuse un trou dans le poème. Deviendra-t-il un abîme ?J’accroche mes yeux aux branches des arbres pour saisir au plus près le bleu...
22 juin 2013

OUVRIR L'INSTANT INCALCULABLE

OUVRIR L'INSTANT INCALCULABLE
Les lueurs orange auront porté L’ouest à fondre dans la nuit … Alors – nous aurons chanté La part du ciel qui essuie Les orages et la pénombre Jusqu’au brut règne de l’ombre Et l’horizon sans merci Nous laisse à notre souci – Il pleure sur tous les toits...
20 mai 2013

POEMES EN SURSIS...Extrait

POEMES EN SURSIS...Extrait
Auras-tu le temps De cette buée sur les vitres Le temps d’un matin de printemps Quand l’heure est arrimée A la poignée de main A l’odeur du pain chaud Au rire d’un enfant Auras-tu le temps un instant De prendre enfin le temps Auras-tu le temps De ton...
22 avril 2013

LE POEME

LE POEME
Le poème tient dans la main le temps d'un voyage à fleur de chair A la lisière d'un bruit fragile dont l'envie dure Au remous des sables galants quand la mer se retrousse pour arranger l'étoile... Avec ses trous d'oiseaux c'est la maison du printemps...
20 avril 2013

VERS LE HAUT

VERS LE HAUT
Le poème en avant de nous - toujours se dresse, oui, vers le haut. Intuition majeure, éclat de quelques subtile origine, présence incernable? Peut être seulement la liberté du sujet, échappant à la définition, ouverte à l'infini des galaxies comme à l'infini...
11 avril 2013

LES AMANTS DU FRAGILE...Extrait

LES AMANTS DU FRAGILE...Extrait
Ce qui a valeur d'étincelle Je l'engrange en moi-même Comme un poème à m'éblouir Une femme en amande dans ma rivière Ne me demandez pas le sens de mes caresses Ni le tremblant du verbe aimer L'amande est bien plus que le fruit Et l'étincelle dépasse de...
7 avril 2013

L'AIR DU POEME

L'AIR DU POEME
L’air du poème la voix prise dans le feu me voici sans mot me voici trace là – où ne demeure que la foudre - de toi séparée avant le commencement avons-nous partagé la lumière quelle éclaircie tourmente nos braises ? sommes-nous gouttes d’eau échappées...
6 avril 2013

JEAN JOUBERT

JEAN JOUBERT
(...) N'y aurait-il alors que cette voix profonde perçue jadis dans la forêt d'enfance et le jardin d'amour et la rivière et la seule maison vive dans la mémoire où les femmes tissaient les mots de la légende : voix venue de temps immémoriaux, passant...
2 avril 2013

LE GANT DE CRIN...Extrait

LE GANT DE CRIN...Extrait
Quelle terrible épreuve constamment renouvelée. S’asseoir pour écrire le plus beau poème du monde, le sentir tel en soi, le vivre, en contenir difficilement la frémissante beauté qui déborde et transforme tout votre être et le soulève, puis … rester avec...
1 avril 2013

CHEMINS DU DOUTE...Extrait

CHEMINS DU DOUTE...Extrait
Écrire ce n’est pas espérer une quelconque réponse mais une bouteille à la mer sans le moindre message Écrire pour se justifier d’être au monde : cela suffit * Entre l’orgueil des métaphoreset l’eau vive de l’humilitéchoisir où le poème ira boireCette...
26 mars 2013

GUILLEVIC

GUILLEVIC
Que viens-tu faire, poème Dans le royaume? Je viens pour approfondir Le silence, Pour t’emmener au plus pur de lui, Là où il te fait vivre L’espérance que le monde A de son avenir, là Où il trouve Ce que tu attends de lui et de toi : La fusion. . EUGENE...
21 mars 2013

LE PASSEUR ENDORMI

LE PASSEUR ENDORMI
Il conjuguait sa vie à l'imparfait de l'invisible, au subjectif présent, à l'infini – auquel nul n'est tenu. Des messages cryptés lui parvenaient depuis les confins du sommeil, calcinés, ahuris, enchevêtrés à d'obscènes graffiti. Le fantôme de Dieu hantait...
26 février 2013

SYLLABES DE SABLE...Extrait

SYLLABES DE SABLE...Extrait
Toi qui n'existes pas et qui habitesquel pays quelle parole,toi qui n'es d'aucun lieusinon celui que dit le poème. Tu écoutes ce léger bruit d'eauqui circule dans l'air qui nous attend,dans la transparence du feuillagequi touche au bleu du soir. Tes yeux...
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EMMILA GITANA
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