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EMMILA GITANA

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11 octobre 2012

LA VAGABONDE...Extrait

LA VAGABONDE...Extrait
Je te désirerai tour à tour comme le fruit suspendu, comme l'eau lointaine, et comme la petite maison bienheureuse que je frôle... Je laisse, à chaque lieu de mes désirs errants, mille et mille ombres à ma ressemblance, effeuillées de moi, celle-ci sur...
11 octobre 2012

PAUL MARI

PAUL MARI
Je ne devrais pas rompre la nuit Me souvenir de ces jours Qui ne laissaient rien dans leur marge. C'était trop comme "Il était une fois" Dans ces contes qui jamais ne finissent Je ne devrais pas respirer de ton souffle T'entendre marcher, dire ces mots...
11 octobre 2012

COLETTE SEGHERS

COLETTE SEGHERS
Tu me cherchais ? Ne me cherche jamais, Je suis là, Embrassée du cœur aux chevilles Dans tes mains d’homme et ta mémoire Et nouée comme une pièce d’or Dans le trésor confidentiel de ta vie, Brigandée dans l’envers du temps… Ne me cherche jamais, Je suis...
11 octobre 2012

POESIE VERTICALE...Extrait

POESIE VERTICALE...Extrait
Peut-être resterons-nous fixés sur une pensée, la pensant pour toujours. Il se pourrait que l'éternité consiste à se concentrer sans rien alentour sur la pensée la plus dense et à rester là comme une plante en éveil qui colonise pour toujours son minuscule...
11 octobre 2012

DORMIR AU CHAUD

DORMIR AU CHAUD
Pourquoi les hommes dorment dans la rue, maman? sur de vieux journaux qui ne parlent que d’argent du cours de l’Or de la Bourse des Princesses et du Loto sous l’homme qui dort sur un trottoir avec son chien et son couteau Ça sert à quoi de partir sur...
10 octobre 2012

DERRIERE LE DOS DE DIEU...Extrait

DERRIERE LE DOS DE DIEU...Extrait
« Nous n’avons que cette musique – multitude blessante et joyeuse pour toucher le feu qui nous habite. » « Essaye essaye encore d’aimer vraiment d’aimer assez et qu’est-ce que comprendre même un peu sinon accueillir dans son corps et dans sa pensée un...
10 octobre 2012

L'ENCRE SERAIT L'OMBRE...Extrait

L'ENCRE SERAIT L'OMBRE...Extrait
Je parle pour cette ombre qui s’éloigne à la fin du jour ou n’est-ce pas plutôt elle qui chante en s’éloignant, son pas qui parce qu’il l’emporte dans les champs parle avec toute la douceur de la distance ? Quel est cet air plus mélodieux que l’air, sinon...
10 octobre 2012

FERNANDO PESSOA

FERNANDO PESSOA
Je ne veux point me souvenir ni me connaître. Nous sommes en trop quand nous voyons en qui nous sommes. Ignorer que nous vivons Remplit assez notre vie. Tout autant que nous vivons, vit l'heure en laquelle Nous vivons, et qui meurt, de la même façon,...
10 octobre 2012

IL NEIGE DANS LA NUIT...Extrait

IL NEIGE DANS LA NUIT...Extrait
Cela fait cent ans que je n’ai pas vu ton visage que je n’ai pas passé mon bras autour de ta taille que je ne vois plus mon visage dans tes yeux cela fait cent ans que je ne pose plus de question à la lumière de ton esprit que je n’ai pas touché à la...
10 octobre 2012

FEMMES DE MES JOURS

FEMMES DE MES JOURS
Nous sommes en deçà du miroir dans un monde aux légendes éteintes A chaque seconde, il faut inventer l'amour à nouveau sa morsure le désir Nous sommes nées dans les villes dures La misère nous mène en guerre loin de l'arrondi du cœur et nous versons le...
10 octobre 2012

CAMPESINO DE ESPANA

CAMPESINO DE ESPANA
Traspasada por junio, por España y la sangre, se levanta mi lengua con clamor a llamarte. Campesino que mueres, campesino que yaces en la tierra que siente no tragar alemanes, no morder italianos: español que te abates con la nuca marcada por un yugo...
10 octobre 2012

LE VENT PARMI LES ROSEAUX...Extrait

LE VENT PARMI LES ROSEAUX...Extrait
Si j’avais les voiles brodés du ciel, Ouvrés de lumière d’or et d’argent, Les voiles bleus et pâles et sombres De la nuit, de la lumière, de la pénombre, Je les déroulerais sous tes pas. Mais moi qui suis pauvre et n’ai que mes rêves, Sous tes pas je...
9 octobre 2012

LE RÊVE DE GRAMSCI...Extrait

LE RÊVE DE GRAMSCI...Extrait
perdre notion de cette douceur exacte de l'amande une fois brisé le calme de l'écale perdre notion de ce lexique où se prirent tous mes oiseaux quand faseillaient les feuilles quand chaque arbre était singulier dans sa façon de ciseler l'espace et sasser...
9 octobre 2012

CRAS TIBI

CRAS TIBI
Aux déserts du cosmos aventurer la chasse Sans but et sans gibier qui nous rue au trépas, Aux ronces des sentiers ensanglanter nos pas, Aux sables ignorés poser la vaine trace Offerte à l'implaccable vent qui tout efface, S'élancer au mirage et céder...
7 octobre 2012

DES AILES PAR PITIE

La vie comme une longue marche Menant à où? On ne sait où Grimper les six millions de marches Pour arriver au bord d´un trou Il faut marcher, il faut marcher En dépit de l´inéluctable Il faut marcher, il faut marcher Pour espérer trouver la vie aimable...
7 octobre 2012

ROBERTO JUARROZ

ROBERTO JUARROZ
Un bourdonnement de fond témoigne de la présence des choses . Nous avons besoin de la parole et du vent pour le supporter . Un bourdonnement de fond dénonce l'absence des choses . Nous devons inventer une autre mémoire pour ne pas devenir fous . Un bourdonnement...
7 octobre 2012

JEAN ROUSSELOT

JEAN ROUSSELOT
Nourrie de la faim qu'on a d'elle, la poésie s'occupe à calibrer les mondes avant le passage du grossiste. Mangés ou non par va savoir quelle galaxie, tous finiront dans le cloaque universel de l'avenir, dit-elle aux arbres qui égrènent sans y penser...
7 octobre 2012

LIGNES....Extrait

LIGNES....Extrait
La ligne unique qu'il suffit De tracer chaque jour Pour rester digne du peu de langage Que l'on est capable d'être Protègera-t-elle ou non En ce si tardif aujourd'hui La bonté l'amour et autres Passagers clandestins qu'il te faut bien nourrir Tandis qu'au...
6 octobre 2012

DANS LA PEAU DU MONDE

DANS LA PEAU DU MONDE
Pour Cristina Dans l'arbre qui se désenglue de nuit chaque feuille est douce paupière prête à l'amour du jour pâle comme une fiancée... La boule grise se dénoue lance un bec une patte essaie une gamme de griffes... Une aile jusqu'ici secrète s'étire lentement...
6 octobre 2012

DEREK WALCOTT

DEREK WALCOTT
J’accepte cet archipel des Amériques. Je dis à l’ancêtre qui m’a vendu et à l’ancêtre qui m’a acheté : je n’ai pas de père, je ne veux pas d’un tel père, bien que je puisse vous comprendre, fantôme noir, fantôme blanc, quand l’un et l’autre vous murmurez...
EMMILA GITANA
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