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EMMILA GITANA
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27 avril 2019

UN MUR POUR PLEURER

Je cherche un mur pour pleurer Je cherche un mur pour pleurer On ne pleure plus, paraît-il En un vol, tout, c'est facile On ne dit plus rien Lorsqu'on vous crache dessus On reste serein, la colère C'est mal vu On est poli, poli On tend son cul, merci...
26 avril 2019

JE VOUDRAIS QUE MON CRÂNE...

JE VOUDRAIS QUE MON CRÂNE...
Je voudrais que mon crâne soit comme une chapelle Abandonnée perdue au fond d'un val touffu On entend bourdonner une mouche une abeille Et l'on croît deviner des sourires aux statues Je voudrais que mon cœur soit comme un feu dans l'âtre Qui rougeoie...
26 avril 2019

LA GREVE DES FLEURS

D’un coup comme ça C’est arrivé Les fleurs ont dit : ASSEZ Assez des pieds dessus nos têtes Assez des roues voitures charrettes Les amoureux les amoureuses les enterrements D’un coup comme ça C’est arrivé Les fleurs n’ont plus poussé ! Ce sont les marchands...
26 avril 2019

ANNE MARGUERITE MILLELIRI...Extrait

ANNE MARGUERITE MILLELIRI...Extrait
Au bleu des rives tes rêves dérivent entrelacés de nuits blanches. Parfois leurs ailes se ferment, deux petits pieds d'enfants se posent sur le sable brûlant du passé -- à petits pas rapacesle silencieux ravage du souvenir.D'autres fois, c'est l'oubli...
13 avril 2019

MARIN MON COEUR...Extrait

MARIN MON COEUR...Extrait
... Nous avons coutume ici d’accueillir des enfants, c’est-à-dire de les mettre au monde comme ailleurs on capture des éléphants sauvages. Ceux qui capturent les éléphants sauvages afin de se les approprier se doivent de développer une argumentation suffisamment...
12 avril 2019

LE CENACLE DES SOLITUDES...Extrait

LE CENACLE DES SOLITUDES...Extrait
Je ne sais pas mon âge, aujourd'hui moins que jamais, regarde mon visage, illisible, à présent, mes traits, égarés sous les travers du temps qui ne trouve même plus place dans ma chair évidée, tourne, ne sait plus où se frayer chemin, balbutie maintenant...
11 avril 2019

LES GENS QUI DOUTENT

J'aime les gens qui doutent Les gens qui trop écoutent Leur coeur se balancer J'aime les gens qui disent Et qui se contredisent Et sans se dénoncer . J'aime les gens qui tremblent Que parfois ils ne semblent Capables de juger J'aime les gens qui passent...
10 avril 2019

NU

Nu, j'ai vécu nu Naufragé de naissance Sur l'île de Malenfance Dont nul n'est revenu Nu, j'ai couru nu Dans des vignes sauvages Nourri de vin d'orage Et de corsages émus Nu, vieil ingénu J'ai nagé dans tes cieux Depuis les terres de feu Jusqu'aux herbes...
10 avril 2019

PROMENADE

PROMENADE
Il est des lieux limpides où dorment les lumières, Filtrant l'intimité comme un secret d'église, Ces endroits qui invitent à se mettre en prière, Délivré du vulgaire à la mine trop grise. Cette grâce qui vient gercer les plaies impures, De nos fronts...
9 avril 2019

LA PAROLE QUI VACILLE...Extrait

LA PAROLE QUI VACILLE...Extrait
Dés la peau la caresse abolit l'inutile aux lèvres nues juste aux miennes baillées aux regards puits secrets des longs chants de la terre aux frissons d'entre pluies sur avides ravines aux herbes que rien ne peut fouler d'éternel aux herbes aux rosées...
6 avril 2019

ANNE MARGUERITE MILLELIRI...Extrait

ANNE MARGUERITE MILLELIRI...Extrait
Ce que le vent traverse -- ton coeur et les nuages, l'enfance et tous tes rêves ; ce que le vent traverse -- la forêt sans chemin où le soleil transperce les feuillages ; ce que le vent traverse -- les yeux ouverts dans le visage fermé de ce jour, cette...
30 mars 2019

LA NUIT LA MER APRÈS AILLEURS D'AUTRES CIELS

LA NUIT LA MER APRÈS AILLEURS D'AUTRES CIELS
Rêve de ne plus dormir ou verser dans le long sommeil de la nuit dés-astres sans Lumière . Les Moires les Parques infatigables filandières La folle Camarde la Grande Faucheuse Ô figures de la Mort dont le O ouvert sonne creux résonne comme un euphémisme...
18 mars 2019

A UNE TÊTE DE MORT

A UNE TÊTE DE MORT
Mon frère, d'où, viens-tu ? Dans quel siècle? Comment ? Que contint le cerveau qui fut dans cette boîte ? L'Infini douloureux ? ou la pensée étroite Qui fait qu'on vit et meurt sans nul étonnement ? Chacun presque, ici-bas, suit naturellement, Sans rien...
16 mars 2019

L'AVENIR SEUL...Extrait

L'AVENIR SEUL...Extrait
Et je l’ai rêvé et le rêve, Un jour le rêverai encore, Tout se répétera, tout se réalisera, Vous rêverez tout ce que j’ai vu en rêve. Là-bas, de notre côté, du côté du monde La vague poursuit la vague et bat le rivage, Et sur la vague l’étoile, l’homme...
8 mars 2019

MARIANNE WILLIAMSON

MARIANNE WILLIAMSON
Notre peur la plus profonde n'est pas d'être nul ou incapable notre peur la plus profonde c'est d'être puissant au-delà de toute mesure.Nous nous demandons:"Qui suis-je pour être brillant,talentueux, génial ? "Mais la vraie question devrait dire :"Qui...
3 mars 2019

ANNA MARIA CARULINA CELLI...Extrait

ANNA MARIA CARULINA CELLI...Extrait
Tu t'attendais à quoi En revenant sur les pierrailles Avec les quelques gouttes d'eau Que ces racines à sec Qui n'avaient offert ni feuilles ni fleurs ni fruits Quand tu courbais l'échinePour les nourrir du lait opulent de tes seinsAvaient vidées à ta...
25 février 2019

EDGAR MORIN...Extrait

EDGAR MORIN...Extrait
Vivre de prose n’est que survivre. Vivre, c’est vivre poétiquement. L’état poétique est un état de participation, communion, ferveur, amitié, amour qui embrase et transfigure la vie. Il fait vivre à grand feu dans la consumation (Bataille), et non à petit...
22 février 2019

UNE SEULE MAIN NE SUFFIT PAS POUR ÉCRIRE

UNE SEULE MAIN NE SUFFIT PAS POUR ÉCRIRE
Une seule main ne suffit pas pour écrire Par les temps qui courent il en faudrait deuxEt que la deuxième apprenne viteles métiers de l'indicible : broder le nom de l'étoilequi se lèvera après la prochaine apocalypsereconnaître entre mille le fil qui ne...
20 février 2019

AVEC LA MORT, QUARTIER D'ORANGE ENTRE LES DENTS...Extraits

AVEC LA MORT, QUARTIER D'ORANGE ENTRE LES DENTS...Extraits
Oui, le temps se desquame nous brûlons nos passeports trompeurs, nos photographies, nous prenons possession du passage. Sommes-nous seulement nos contemporains ? Rebrousser jusqu’à l’orque et l’algue, s’attendre à passer hors limites, supposer la réversibilité...
18 février 2019

QUI VIVE...Extrait

QUI VIVE...Extrait
... ton haleine chaude sur le cou de la nuit ou le petit matin naissant entre nos doigts nous voici tout vivants plongés dans l'éphémèred'une foudre sans lieu ni point d'impact au solhors chair de passage mais quelle voix appelleinaudible aux entours...
EMMILA GITANA
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