Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
EMMILA GITANA
Visiteurs
Depuis la création 1 612 544
Newsletter
Archives
30 septembre 2012

LE CHEVAL COUCHE....Extrait

LE CHEVAL COUCHE....Extrait
« J’aurais aimé être chanteur. Je m’en serais allé par les chemins de mer, harpant, fablant. J’aurais ému l’arbre et la taverne. J’aurais fui les cités sourdes, les faubourgs de pluie. Rural harpeur, marins de rimes, aède. Tel était le bonheur de quelques-uns....
30 septembre 2012

BARDE IMAGINE...Extrait

BARDE IMAGINE...Extrait
« La mer à moi ! Mer baradoz ! Je me souviens des étés trempés d’embruns et les embruns étaient les langues de tous les climats. Je me souviens des enfances boitillant dans les sables, des navires partant, multicolores, Valparaiso, la Trinidad, et toutes...
30 septembre 2012

LE TOUT ET LE RIEN

LE TOUT ET LE RIEN
Il ricane le temps rapace qui sait combien il est pour nous inutile de croire en notre étoile, inutile de passer notre vie à jouir, car s'approche déjà le jour de la douleur ainsi que de l'absence. Démence des dieux cruels qui nous laissèrent sous la...
29 septembre 2012

DEMESURE...Extrait

DEMESURE...Extrait
L’heure était à l’absence à cette nécessité portée en creux dès l’origine, à ce dire en staccato qui affolait et refusait de se tarir. L’heure était à l’errance au vertige sur les terres intimes au filet lancé à contre espoir vers la rive et ramené vide......
29 septembre 2012

SANS ARMURE

SANS ARMURE
Si sensible Sans armes, sans armure De toutes les flèches, je suis la cible Homme de toutes vos blessures j'ai au coeur toutes les peurs Homme de toutes vos douleurs J’accueille en moi vos meurtrissures je suis homme sans armure. . FRANCIS PANIGADA ....
29 septembre 2012

SANS COUP DE THEATRE

SANS COUP DE THEATRE
Les saisons ont presque disparu. Tout cela n’était qu’un jeu trompeur des Esprits de l’Ether. Il ne nous est pas possible de vivre par instants, par à-coups, par échappées et en escapades longues et brèves. Qu’on soit vivants ou morts, la balançoire ne...
28 septembre 2012

NICOLAS DIETERLE...Extraits

NICOLAS DIETERLE...Extraits
Si seulement je pouvais habiter les mots, comme une abeille loger dans leurs étroites cellules, au lieu d’être exclu de leur intimité à cause d’une faute obscure, commise avec les temps Si seulement je pouvais habiter un seul mot A nous, il n’est donné...
28 septembre 2012

CIEL, LA MER !....OU LES SONGES PERDUS

CIEL, LA MER !....OU LES SONGES PERDUS
Comme ces alliages précieux aux dômes d'un cirque montagneux qui miroitent, un flux de lave en fusion ou d'étain fluant des bouches de la terre, les ors ruisselants du rivage aux reflets de cuivre rouge que la furie des flots blanchissent et incisent...
28 septembre 2012

LE DEPART...

LE DEPART...
à Nicolas Dieterlé, i.m., Toi qui trembles de n’être qu’un arbre établi pour sourire au soleil, à la lune, quand ils se baignent dans le lait ardoisé de la nuée… Toi qui te tends, si frêle, du sol au ciel, revêtu parfois du seul manteau de ton désir…...
28 septembre 2012

JOURNAL 1995...Extrait

JOURNAL 1995...Extrait
« Par ailleurs, ma vie est verticale. Ma vie est une totalité verticale. Il faut rompre avec cette vision horizontale des choses qui privilégie la chasse, sur une mer plate, d’une impossible proie. Il ne faut plus chasser la vie devant nous. Il faut cesser...
28 septembre 2012

L'AILE POURPRE...Extrait

L'AILE POURPRE...Extrait
« Hier dans la nuit, je me suis couché dans l’herbe avec, à mes côtés, une petite bougie à la flamme vacillante qui faisait autour d’elle comme un cercle de bonté si petite si fragile et si communicante, petit être creusant dans l’opacité environnante...
28 septembre 2012

AU BORD DU TEMPS

AU BORD DU TEMPS
Au bord du temps, à l'endroit où il s'achève. Et l'on pourrait dire aussi bien au bout de l'éternité. Où, quoi qu'il arrive, on oublie la vie de chaque jour, l'ordinaire des jours. Et où l'homme, soudain, se regarde, avec des yeux neufs et comme vierges....
27 septembre 2012

LE POULPE ET LA PULPE...EXTRAIT

LE POULPE ET LA PULPE...EXTRAIT
Il faut parfois de grandes bourrasques qui nous laissent hébétés, en dehors de nous-mêmes. Partir. Ne laisser que nos mues quelque part griffonnées, cachées dans une fente, entre les dents d’un voleur d’âmes. Un vendeur de vent et ses hochets de feuilles....
27 septembre 2012

AGNES SCHNELL

AGNES SCHNELL
une main trop tôt retirée ou l’usure de l’attente l’éclair d’un uppercut verbal tel du sel sur plaie vive juste une danse fauve... incantatoire une arabesque froissée une houle chaotique une brèche où la vie pénètre la nuit fœtale jusqu’à l’ultime porte...
26 septembre 2012

VOLUBILIS A LA TOMBEE DU JOUR

VOLUBILIS A LA TOMBEE DU JOUR
Depuis le tumulus le regard embrasse la plaine champs cultivés où s'élèvent les chants anciens A cette heure du jour où le soleil se voile Entre les colonnes monte la rumeur de la ville de négoce et d'artisans Chaque pas heurte les pierres foulées de...
26 septembre 2012

SMISURATA PREGHIERA

SMISURATA PREGHIERA
Alta sui naufragi dai belvedere delle torri china e distante sugli elementi del disastro dalle cose che accadono al di sopra delle parole celebrative del nulla lungo un facile vento di sazietà di impunità Sullo scandalo metallico di armi in uso e in disuso...
26 septembre 2012

PRIERE DEMESUREE

PRIERE DEMESUREE
Dominant les naufrages depuis les miradors des tours penchée et distante des éléments du désastre des choses qui arrivent au-dessus des paroles célébrant le néant dans un vent facile de satiété d'impunité Sur le scandale métallique des armes en usage...
26 septembre 2012

ET COMME DISAIT MAQROLL EL GAVIERO...Extrait

ET COMME DISAIT MAQROLL EL GAVIERO...Extrait
Je suis venu t’appelersur les falaises.J’ai lancé ton nomet seule l’écume vorace et passagèrede la mer m’a répondu.Sur le désordre éternel des eauxvogue ton nomcomme un poisson qui se débat et qui fuitvers le lointain immense.Vers un horizonde menthe...
26 septembre 2012

PAUL ELUARD

PAUL ELUARD
Tous et toutes grains de sable impalpables dans le vent Tous et toutes étincelles sous une ombrelle de feu Sommes-nous hommes et femmes de ces enfants que nous fûmes Le vent s'est désorienté la lumière s'est brouillée Un rien nous tient immobiles réfléchissant...
26 septembre 2012

LE TRAVAIL DU POETE

LE TRAVAIL DU POETE
La route est courte on arrive bien vite aux pierres de couleur puis à la pierre vide On arrive bien vite aux mots égaux aux mots sans poids puis aux mots sans suite Parler sans avoir rien à dire on a dépassé l'aube et ce n'est pas le jour et ce n'est...
1 2 3 4 5 6 > >>
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires