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EMMILA GITANA
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24 février 2021

FRANCOIS LAUR...Extrait

FRANCOIS LAUR...Extrait
Si m'était consenti le pouvoir de ne pas diffamer l'averse, ni le martèlement du grain au vasistas, de ne pas enlaidir tes larmes lavandières dans une chapelle ardente, fenêtre ouverte, bruits venant par à-coups ; de ne pas flétrir la fleur d'aurore ou...
24 février 2021

FRANCOIS LAUR...EXTRAITS

FRANCOIS LAUR...EXTRAITS
Si j'écris, c'est pour entendre et t'obéir, toi l'hôtesse de mes saisons ; pour te dire, comme oiseau, avec toutes les voyelles. Pour écouter en ton idiome tes mots leurs modulations intonations vibratos. Je persiste dans ma vénerie : un ricochet de résonances,...
24 février 2021

AVEC TOUS LES MOTS D’AUTREFOIS

 AVEC TOUS LES MOTS D’AUTREFOIS
Ficher dans le maquis des alarmes confuses nombre de tuteurs agencés comme pour arrimer les frissonnants halliers de la mémoire. Parfois, s’y jette une volée de mots tels étourneaux s’abattant sur les vignes ou dix cors bellement l’un contre l’autre en...
8 avril 2019

LETTERA AMOROSA

LETTERA AMOROSA
Il y a eu cette trouée d’ombre, ses balcons en encorbellement. Ce n’est d’abord qu’un petit air de plainte, mais qui revient, vague sans cesse, et feu. Voix qui naît des chairs mêmes et se transforme au fond, modulations qui vrillent au plus intime. Une...
7 septembre 2018

MARGES

MARGES
Toi qui vas ton chemin, t’arrêterais-tu entre des vignes à l’abandon si, droit devant, tu entrevoyais dans la tombée du jour, parmi l’intense éclat de petits cyclamens, une oreille pointue dressée, dodinant sur le bas-côté de la route ? Croirais-tu qu’un...
24 février 2017

GENÈSE DE MES MAINS

GENÈSE DE MES MAINS
Je voudrais t’offrir un collier d’escarboucles : quelques gouttes d’aiguail sur un fil de la vierge ; une rose trémière au jardin des douceurs ; des glèbes déchaumées sans foison de poussière. Je voudrais extirper notre ciel du néant, sauver de désaveu...
6 octobre 2016

EFFLEUREE PAR L'OISEAU DE L'INSTANT

EFFLEUREE PAR L'OISEAU DE L'INSTANT
« devant vous je me dénude/doigt/par doigt/ongle par ongle/peau » Maram al-Masri . J’ai connu la beauté jusqu’au saisissement, tenté de dire l’affleurement des choses, leurs muettes émergences, sans savoir où allait le vent. Quelle vérité de la chose...
26 septembre 2016

À TOI QUI SAIS TENIR PAROLE

 À TOI QUI SAIS TENIR PAROLE
Toi, femme aux mains de poignante douceur, lèvres offertes comme fardées au pinceau rouge du vin des noces de Cana, je salue en ta chair la naissance du monde, toutes saveurs du sel, ton parfum de fourrure, l'appel sourd de la terre, sa promesse de source,...
22 septembre 2016

LA FEMME AVEC QUI JE SUIS EN AMOUR

LA FEMME AVEC QUI JE SUIS EN AMOUR
Le crève-cœur faibli, sans doute serait-il possible d’adresser un début de motet à un être de lumière ; encore faudrait-il que me vînt quelque figure ou sa feinte, signe quelconque avant-coureur ouvrant leur envol aux vocables, les laissant s’affranchir...
21 septembre 2016

QUELQUE CHOSE COMME LA CLÉ DE L'AMOUR

 QUELQUE CHOSE COMME LA CLÉ DE L'AMOUR
Dès que la lumière a lavé la nuit, farigoules, romarins et lavandes en bordure d'allée se dédient aux insectes. Recommence avec eux, et les merles peu avant, la rumeur de vivre. Au retour du soleil, finis, le torrent panique, la tétanie du refus. Respirer...
14 septembre 2016

ALLEGEANCE AU VENT

ALLEGEANCE AU VENT
Allégeance au vent. Les peupliers du jardin, ce sont horloges à eau chiffrant nos instants et saisons, ce sont fuseaux à fuyant fil de vie. Quand la lune se fait puissante, leur feuillage frémit en petites mains d’ombre sur le pignon laiteux. Te voilà...
9 septembre 2016

AVEC TOI VIENT L'ÉTÉ AUX PIEDS DE SAUGE ROUGE

AVEC TOI VIENT L'ÉTÉ AUX PIEDS DE SAUGE ROUGE
"Échanger paroles est acte des amoureux" François Rabelais . Tu m'écris. Jour après jour, chaque bouffée de ton souffle m'écrit, comme, une à une, les fleuraisons des heures. Tu m'écris, aristotélicienne, en élaborant des repas savoureux. Tu m'écris quand...
8 septembre 2016

VENT DES NUITS

VENT DES NUITS
L’infime frisson des feuillages à nuit close hors la chambre (porte-fenêtre ouverte et contrevents mi-clos) serait-ce, dans l’air moite, la mémoire du seringa ? On pressent d’impalpables silhouettes blotties dans le silence, l’herbe odorante, les aubépines,...
7 septembre 2016

CE QUE JE DOIS AU FROISSEMENT DU THYM ( Hommage )

CE QUE JE DOIS AU FROISSEMENT DU THYM ( Hommage )
Les choses sont là et je suis à elles, absentes ou sous mes yeux. Ainsi je nais au chèvrefeuille en plein soleil, à l'escargot sous une acanthe un jour de pluie, au figuier dans la pénombre. Et dans les plis ombre et lumière jaillit comme un défaut, un...
7 septembre 2016

JE NE COMPTE PLUS QUE SUR LA BEAUTÉ DE TON CHANT ( Hommage )

JE NE COMPTE PLUS QUE SUR LA BEAUTÉ DE TON CHANT ( Hommage )
Ce non-monde, ressassant d'être sans horizon, abhorre la tendresse : le sens n'y tremble plus dans le tempo dément ; ordre ordurier, temps de détresse, il se livre au vitriol, à la tenaille, au garrot, écorchant, matraquant, vomissant du venin en mots...
EMMILA GITANA
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