Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
EMMILA GITANA
Visiteurs
Depuis la création 1 623 205
Newsletter
Archives
31 décembre 2012

VOEUX

 VOEUX
JE SUIS VENU VOUS DIRE "BONNE ANNÉE" J'AI CONVOQUE LES OISEAUX J'AI INVITE TOUS LES VOILIERS POUR FAIRE GERMER LES PERLES DU VIVRE CAR LE TEMPS N'EST QU'UN NAVIRE QUI RÊVE IL NOUS RESTERA TOUJOURS UNE ÉTOILE A MODELER... Ernest Pépin ....et Paix surt...
30 décembre 2012

UNE JOURNEE DANS LE DETROIT...Extrait

UNE JOURNEE DANS LE DETROIT...Extrait
“Le vent, quand il couche l’herbe dans le vent, quand elle brille sous lui d’un éclat plus terne, l’épouvantail est au milieu du chant. Vertical et creux sur la terre, il garde une part de l’air. Il est cette figure du vent dans la chute italique des...
30 décembre 2012

ECHANCRE...Extrait

ECHANCRE...Extrait
"Ecrire les yeux fermés. écrire la ligne de crête. écrire le fond de la mer (...) Ecrire: une écoute -une surdité, une absurdité- écrire pour atteindre le silence, jouir de la musique de la langue, extraire le silence du rythme et des syncopes de la langue...
30 décembre 2012

ENTRE CENDRE ET LUMIERE...Extrait

ENTRE CENDRE ET LUMIERE...Extrait
Tu auras mis au monde un être de plein vent il ressemble à l’aïeul qui prédisait le temps en questionnant le ciel Partition sinueuse d’une flûte aux aguets dans une liturgie de plantes et de pierres singulier il progresse en tailleur de roseaux en oiseleur...
30 décembre 2012

LE DERNIER POEME DE JEAN SENAC

LE DERNIER POEME DE JEAN SENAC
Il ne s'est pas enfermé pour écrire son poème a flairé le danger lui a laissé la porte ouverte Pas de poème sans risque Sa barbe lissait le pubis de la page transparente et ses lèvres murmuraient la sourate du pardon Il dessina d'abord un soleil un petit...
30 décembre 2012

TOUTES LES ÎLES SONT SECRETES...Extrait

TOUTES LES ÎLES SONT SECRETES...Extrait
La présence n'est-elle fondée que par le mystère de l'absence ? La lumière n'est-elle fondée que par le mystère de la nuit ? Garde en mémoire l'autre mémoire. Garde en délire l'autre délire. Garde en légende l'autre légende. Puis, d'os en os, à qui ne...
30 décembre 2012

CE PUIT QUE RIEN N'EPUISE

CE PUIT QUE RIEN N'EPUISE
Comment remonter le torrent : ses rocs, ses gouffres, ses remous ? Seul y rit un souffle féroce contre quoi plus rien ne prévaut - sinon, parfois, de grands troncs morts. Franchis-les Défie le courant Comme une truite avide d'accomplir son frai Car si...
29 décembre 2012

LA NUIT ERRANTE...Extrait

LA NUIT ERRANTE...Extrait
" Enfant, je n'ai reçu aucun don sauf celui des flâneries, de la lenteur et de l’observation. Tous trois allant d'ailleurs de concert. Je n'ai reçu rien d'autre que ces trois flèches dans le coeur. Trois flèches pour mon arc, trois flèches pour sa corde...
29 décembre 2012

LE GRONDEMENT SOURD...

LE GRONDEMENT SOURD...
Le silence comme une maladie Le silence comme une porte close Le silence comme la vie en retenue Le silence comme une échappée de plomb Les mots pour guérir les "on dit" Les mots qui soignent les non dits Les mots qui étranglent l'absence Les mots pour...
29 décembre 2012

FERNANDO PESSOA

FERNANDO PESSOA
Penser au sens intime des choses, C’est comme de penser à la santé Ou d’apporter un verre à l’eau des fontaines. L’unique sens intime des choses Est qu’elles n’ont pas de sens intime du tout. Je ne crois pas en Dieu car je ne l’ai jamais vu. S’il voulait...
29 décembre 2012

MAURICE BLANCHARD

MAURICE BLANCHARD
Il y eu promesse de mariage entre la neige et le vent. La neige et le vent échangèrent leurs anneaux et le navire ganté de givre entra lentement dans la cérémonie des amours. Il entra lentement dans la saison des attendrissements. Le bonheur est immobile...
28 décembre 2012

PLENILUNIO

PLENILUNIO
En el espejo de la noche mi silencio te aúlla Tu silencio me embiste, me rasga, me lesiona Y muda me inculpa tu garganta de arena. Palabra ahorcada en tu bruma de soles Petrifica ensueños e inverna el deseo Me voy Me voy a l’orage *que hace gemir la tierra...
28 décembre 2012

PLEINE LUNE

PLEINE LUNE
Dans le miroir de la nuit mon silence hurle vers toi Ton silence m’assaille, me déchire, me meurtrit Et, muette, ta gorge de sable m’inculpe La parole étranglée dans ta brume de soleils Pétrifie les songes et fait hiverner le désir. Je m’en vais Je m’en...
28 décembre 2012

APRES LA PLUIE

APRES LA PLUIE
Il n’est de trame que ce mot que j’écris sans cesse le même que le tracé du mot quel qu’il soit que l’écrit du mot le calligraphié que le dessin du mot qui se plaît à nous fuir curieuses calligraphies d’été comme le parcours d’un oiseau ou bien le ballet...
28 décembre 2012

LES GESTES DE LA NEIGE

LES GESTES DE LA NEIGE
Pour toi je réinventerai les gestes de la neige les gestes des premières éclaboussures d'étoile aux taches de la neige je réinventerai les premiers mots de neige et notre enfance sous le givre des cloîtres Je réinventerai les premiers mots de neige et...
26 décembre 2012

VISION

VISION
Frémissement d'un rideau immense, voile dressée qui accapare tout l'horizon, drap, linceul (de qui ? le nôtre ?) dont les plis sont devenus mouvants. Quel corps s'anime-t-il derrière la surface blanche qui sépare deux mondes, tel l'épiderme du fleuve...
26 décembre 2012

CHANTS D'OMBRE...Extrait

CHANTS D'OMBRE...Extrait
Nuit d'Afrique, ma nuit noire, mystique et claire noire, et brillante, Tu reposes accordée à la terre, tu es la Terre et les collines harmonieuses, Ô beauté classique qui n'est point angle, mais ligne élastique, élégante, élancée ! Ô visage classique...
26 décembre 2012

CRI DE L'HOMME

CRI DE L'HOMME
Le radeau de soieDe la petite araignéeToujours à la dériveDans le remous des poussières,N’est pas plus fragileQue ma main perdueDans la houle des caresses. Mon cœur n’est qu’une aileQui bat de traversQui m’arrache le côtéEt me livre aux trous d’air. Mon...
26 décembre 2012

RIOS QUE SE VAN...

RIOS QUE SE VAN...
« Morir es no oír más esta música cálida que está sonando ahora ; no oírla de la mano del amor. Es no oír más la mar ésta que suena con la música, el silencio que escucha, de la luna ; no oírlos de la mano del callar. No oír más lo que clama el dolor...
26 décembre 2012

CHARLES JULIET

CHARLES JULIET
(...) être cette terre où travaillent ses racines ce tronc massif noueux à l'écorce éclatée ce jaillissement des branches ces milliers de feuilles qui frémissent dans le vent la sève son extrême lenteur son travail invisible et obstiné sa silencieuse...
1 2 3 4 5 6 7 > >>
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires