Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
EMMILA GITANA
Visiteurs
Depuis la création 1 612 544
Newsletter
Archives
31 mars 2013

JE DIS TON NOM

JE DIS TON NOM
O mon amour, tu existes en moi depuis toujours. Il y eut un temps où je t’aimais et où tu ne m’aimais pas encore, mais ce temps est mort depuis tant d’années que je ne m’en souviens plus. Il y eut un temps où je n’étais que moi-même, mais ce temps est...
31 mars 2013

DANS LES CAGES DU VENT...Extrait

DANS LES CAGES DU VENT...Extrait
Ne retourne pas la feuille du temps ne ferme ce ciel ni dans la cendre ce fruit qui se fend N’aborde la mer avant l’âge le champ de sel Ô amère joie et l’océan la stridence des berceaux Ne danse devant le feu que dévêtu comme lui et sans robe prétexte...
31 mars 2013

LE PROFIL ET LES OMBRES...Extrait

LE PROFIL ET LES OMBRES...Extrait
Il faut t’asseoir au nord de toi-même et puis au sud établir ensuite un axe pour tenir debout le temps du désamour La mer tiendra dans ton poing si tu arrêtes tes larmes et ta maison sera dans la clé Empoigne le bois le soleil se lèvera dans sa sciure...
30 mars 2013

LE CARRE DU RÊVE...

LE CARRE DU RÊVE...
Le carré du rêve à chaque côté montre la même femme c'est une petite place de marché traversée par des courants mobiles, diagonales de bon sens. Il te reste Sénèque, le noir, la pyramide. Chaque nombre divisé par lui-même vomit son âme sur toi. La table...
30 mars 2013

SE SOUVENIR

SE SOUVENIR
La lampe à huile Faisait danser sur le repas du soir Les nuages chassés par le vent chaud Et l'odeur des tubéreuses se mêlait À celle des pommes alignées sur la fenêtre... En ce temps l'histoire était faite D'un bonheur indicible et sans fin. Les jours...
28 mars 2013

DANS LES SOULEVEMENTS...Extrait

DANS LES SOULEVEMENTS...Extrait
La fugacité disparaît Toujours la même déflagration je t’aime La hâte obstinément éclaire Ton souffle où je tombe encore une fois Quel dénuement n’ai-je pas dit Un souvenir sans souvenir aucun ciel N’a l’étendue de l’abandon Un cri l’impudeur pensive...
28 mars 2013

NATHAN KATZ

NATHAN KATZ
On pourrait comprendre l’éternité. Nous jetons la graine dans les champs ; Mais qu’elle pousse, Cela dépasse nos forces. C’est cela qui pour nous est si incompréhensible : La puissante vie, Dans laquelle tout pénètre, Tout meurt, Dans laquelle un jour...
28 mars 2013

LEURRE ET ILLUSION

LEURRE ET ILLUSION
Allo ? (Une voix de femme dit :) Jupe, robe, pantalon ? (Je réponds rapidement sans sourciller) Jupe ou robe Jambes nues ? Collant ? Bas Dim up ? Jarretelle ? Comme tu veux, mais habillées, oui habillées tes jambes Chaussures ? Escarpins, mais pas trop...
28 mars 2013

MON "JE " ETEINT L'AUTRE...

MON "JE " ETEINT L'AUTRE...
Mon "je" éteint l'autre. Je le vois à sa mire, quand il me regarde le louche quand il cerne et je suis sa voix, ne la hait pas ; je dis son cours à ma valeur, le paie de mon timbre tout au son de mon interne action, quand les mots sont ceux qu'il veut...
28 mars 2013

GRITO HACIA ROMA

GRITO HACIA ROMA
Manzanas levemente heridas por finos espadines de plata, nubes rasgadas por una mano de coral que lleva en el dorso una almendra de fuego, Peces de arsénico como tiburones, tiburones como gotas de llanto para cegar una multitud, rosas que hieren Y agujas...
28 mars 2013

MON CORPS ET MOI...Extrait

MON CORPS ET MOI...Extrait
«N’est vraisemblablement juste ni définitif aucun amour, aucune haine. Mais l’estime où, bien malgré moi et en dépit d’une despotique éducation morale et religieuse, je suis forcé de tenir quiconque n’a pas eu peur et n’a point borné son élan, L’ELAN...
27 mars 2013

CREPUSCULE D'AUTOMNE

CREPUSCULE D'AUTOMNE
Sa salopette bleue lui serre la ceinture, lui morcèle le corps en fesses et en seins, la mue en petit homme et lui donne les pleins pouvoirs d’une délicate architecture. Parmi la brise va la chevelure obscure, tout entière elle est fruit, tout entière...
27 mars 2013

L'ETE SUR LES TERRASSES

L'ETE SUR LES TERRASSES
Parler depuis la mort, sans porte-voix suppose un entraînement de tous les instants inauguré dès le premier regard. C’est de sa propre destruction que l’être s’édifie tenu en respect par les appariteurs musclés de la durée et la férocité pompeuse des...
26 mars 2013

POUR UNE HEURE INCERTAINE

POUR UNE HEURE INCERTAINE
« Le silence étouffe tes mots. Quelle langue habites tu ? Ta voix creusée dans le lourd manteau de ['oubli, ta voix revendique migre soudain, s'arrête aux frontières d'un jour moribond. Et s'animent les mots qui dormaient dans la nuit profonde du passé....
26 mars 2013

DEUX MILLE ET DES POUSSIERES

DEUX MILLE ET DES POUSSIERES
je raye un millénaire sur le calendrier. - Comment trouvez-vous cette vie? - Palpitante! - Et ce siècle? - Passable. L'éternité ne fait pas son âge, ce matin Et moi, poète confidentiel d'une langue partout étrangère, Je vous dis que les rues regorgent...
26 mars 2013

UNE VOIX SANS PERSONNE ...Extrait

UNE VOIX SANS PERSONNE ...Extrait
Le rôle du poète n’est-il pas de donner la vie à ce qui se tait dans l’homme et dans les choses, puis de se perdre au cœur de la Parole ? Cette parole qu’un peuple d’ombres se transmet d’une rive à l’autre du temps, il semble qu’une seule voix sans fin...
26 mars 2013

GUILLEVIC

GUILLEVIC
Que viens-tu faire, poème Dans le royaume? Je viens pour approfondir Le silence, Pour t’emmener au plus pur de lui, Là où il te fait vivre L’espérance que le monde A de son avenir, là Où il trouve Ce que tu attends de lui et de toi : La fusion. . EUGENE...
25 mars 2013

WILLIAM BUTLER YEATS

WILLIAM BUTLER YEATS
"Tournant, tournant dans la gyre toujours plus large Le faucon ne peut plus entendre le fauconnier. Tout se disloque. Le centre ne peut tenir. L'anarchie se déchaîne sur le monde Comme une mer noircie de sang partout On noie les saints élans de l'innocence....
24 mars 2013

JE CONNAIS DES ÎLES LOINTAINES

JE CONNAIS DES ÎLES LOINTAINES
Pour Josiane en pensant à son papa A quoi penses-tu ? disait-il,- Je pense au golfe de Marseille, -Une angoisse qui se réveille,Un morceau de cœur plein d’exil Bascule dans un trou de larmes.Les panneaux se sont refermés.- Si tu veux, je t’écouterai,La...
24 mars 2013

CASTILLA AUREA

CASTILLA AUREA
il jeta de l'eau sur les couleurs naquit la mer les vents d'ailleurs le bois mouillé des caravelles d'un trait il arrondissait les voiles attachait les distances aux ports l'envol d'une sternel'enceinte d'un continent il versa un peu de sel sur la frange...
1 2 3 4 5 > >>
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires