3 mars 2013
AGNES SCHNELL
Le temps de rentrer
et d’étancher la soif
de mettre à nu
nos racines leurs fractures
de pressurer les mots
d’en tisser des arpèges.
Le temps d’encager les images
collines résineuses
oiseaux et chaumes frileux.
Le temps d’accepter la mer
fût-elle végétale…
Le temps de terminer une lecture
d’entourer chaque être aimé
de quitter nos coquilles
de nourrir nos rêves de désert et de vent.
Le temps d’échapper au convenu
sinon à nous-mêmes.
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AGNES SCHNELL
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