
Il n’y a pas d’oiseaux dans le ciel de Gaza,
aucun vent ne porte les plumes de leurs ailes,
aucune brise n’apporte la senteur des saisons.
Les saisons : portes de sang à l’infini.
A Gaza, l’air est lourd
triste
pollué
occupé.
Les gens ne considèrent plus les corbeaux
et les hiboux comme les oiseaux de malheur,
les corbeaux noirs ont abandonné les cimes des cyprès et ont cessé de croasser,
les hiboux ne trouvent plus dans les arbres
assez d’obscurité pour s’y réfugier...
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