
Il pleut sur l’île d’Hiva-Oa.Le vent, sur les longs arbres vertsJette des sables d’ocre mouillés.Il pleut sur un ciel de corailComme une pluie venue du Nord
Qui délave les ocres rouges
Et les bleus-violets de Gauguin.Il pleut.Les Marquises sont devenues grises.Le Zéphir est un vent du Nord,Ce matin-là,Sur l’île qui sommeille encore.
.Il a dû s’étonner, Gauguin,Quand ses femmes aux yeux de veloursOnt pleuré des larmes de pluieQui venaient de la mer du Nord.Il a dû s’étonner, Gauguin,Comme un grand danseur fatiguéAvec ton regard de...
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