Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

EMMILA GITANA

Visiteurs
Depuis la création 1 612 957
Newsletter
Archives
8 septembre 2009

TERRE DES HOMMES...Extrait

TERRE DES HOMMES...Extrait
Mais le plus merveilleux était qu'il y eût là, debout sur le dos rond de la planète, entre ce linge aimanté et ces étoiles, une conscience d'homme dans laquelle cette pluie pût se réfléchir comme dans un miroir. Sur une assise de minéraux un songe est...
8 septembre 2009

SEXTA POESIA VERTICAL

SEXTA POESIA VERTICAL
Conflicto de olvidosque no saben dónde instalarse.Desconcierto de la palomaque ignora de repente adónde regresar.Vacío del tiempo que se arremolinacomo un escarabajo extraviadosobre una playa de arenas demasiado maduras. Escandaloso truequede una memoria...
8 septembre 2009

DOS POEMAS

DOS POEMAS
Es fría la luz de la memoria lo apenas entrevisto brilla con insistencia gira buscando el casco de botella o el charco de lluvia tras cualquier puerta que se abre está la luna tan grande y plana tan fuera de lugar como si de un cuadro se tratara óleo...
8 septembre 2009

SIGNE ASCENDANT...Extrait

SIGNE ASCENDANT...Extrait
Toi qui ronges la plus odorante feuille de l’atlasChili Chenille du papillon-lune Toi dont toute la structure épousela tendre cicatrice de la lune avec la terreChili des neiges Comme le drap qu’une belle rejette en se levant Dans un éclair le temps de...
6 septembre 2009

ECOUTE AU COQUILLAGE...(en espagnol)

ECOUTE AU COQUILLAGE...(en espagnol)
Yo no había comenzado a verte tú eras ALBA Nada había sido revelado Todas las barcas se mecían en la ribera Desatando los favores (sabes) de esas cajas de confites Rosas y blancas entre las que deambula una naveta de plata Y yo te llamé Alba temblando...
6 septembre 2009

ECOUTE AU COQUILLAGE

ECOUTE AU COQUILLAGE
Je n'avais pas commencé à te voir tu étais AUBE Rien n'était dévoiléToutes les barques se berçaient sur le rivageDénouant les faveurs (tu sais) de ces boîtes de dragéesRoses et blanches entre lesquelles ambule une navette d'argentEt moi je t'ai nommée...
4 septembre 2009

JACCOTTET

JACCOTTET
Pour nous qui vivons de plus en plus entourés de masques et de schémas intellectuels, et qui étouffons dans la prison qu’ils élèvent autour de nous, le regard du poète est le bélier qui renverse ces murs et nous rend, ne serait-ce qu’un instant, le réel...
4 septembre 2009

A LA MEMOIRE DE JEAN SENAC ET DE TAHAR DJAOUT

A LA MEMOIRE DE JEAN SENAC ET DE TAHAR DJAOUT
Un homme beau est mort qui signait d'un soleilil s'appelait SénacJean Sénac un homme beau est mort qui signait d'une roseil s'appelait DjaoutTahar Djaout depuis toute leur enfance est morte pour le monde... sous l'amandier nomadeils venaient tous les...
4 septembre 2009

OUVREZ LE FEU...!...Extrait

OUVREZ LE FEU...!...Extrait
Ce sont des enfants seuls attelés à leurs cris qui avancent de face sur des chemins possibles ils nous jettent des mots simples comme les pierres leur royaume visible est une route droite ils entrent par effraction dans nos yeux éboulés et suivent des...
4 septembre 2009

MILONGA DU SOLITAIRE

MILONGA DU SOLITAIRE
De temps en temps j'aime bien êtreperdu dans un fredonnementcar je vois bien qu'en fredonnantje ne suis pas même mon maître.Les six cordes en la pensée mettentde l'ordre et un cheminementet dans le lent trottinement d'une milonga populairepeu à peu s'envole...
4 septembre 2009

MILONGA DEL SOLITARIO

MILONGA DEL SOLITARIO
Me gusta, de vez en cuando, perderme en un bordoneo, porque bordoneando veo, que ni yo mismo me mando. Las cuerdas van ordenando, los rumbos del pensamiento, y en el trotecito lento de una milonga campera, va saliendo campo ajuera, lo mejor del sentimiento....
4 septembre 2009

DEDICACES PROVERBES...Extrait

DEDICACES PROVERBES...Extrait
J'étais la voix des autresj'admirais l'ariditéqui montrait ses fleurs rouges.L'araignée des proverbesmarchait quarante annéesderrière un fourneau.Maintenant une parole me détruit pour naîtreet transporte de moi ce qui de moi peut passerdu côté de ma paroleoù...
3 septembre 2009

LETTERA AMOROSA...Extrait

LETTERA AMOROSA...Extrait
" Ce fut, monde béni, tel mois d'Eros altéré, qu'elle illumina le bâti de mon être, la conque de son ventre : je les mêlai à jamais. Et ce fut à telle seconde de mon appréhension qu'elle changea le sentier flou et aberrant de mon destin en un chemin de...
2 septembre 2009

FEDERICO GARCIA LORCA

FEDERICO GARCIA LORCA
Presse ta bouche pourpre sur la mienne,Etoile, la gitane !Et sous l’or solaire du grand midiJe mordrai à la pomme. Par les verts oliviers de la colline,Il est une tour maureQui rappelle le teint de ta peau bruneFleurant miel et aurore. Ton corps brûlé...
2 septembre 2009

PEUPLE

PEUPLE
Petit peuple lutte sans épées ni balles Pour le pain de tous, pour la lumière et pour le chant Il garde dans sa gorge ses cris De joie et de peine Car s'il essaye de les dire Les pierres se fendent . YANNIS RITSOS . "Le cri du peuple grec " Roger Som...
2 septembre 2009

ANTONIN ARTAUD

ANTONIN ARTAUD
Je n'ai pas la voix pour faire ton éloge, grand frère.Si je me penchais sur ton corps que la lumière va éparpiller,Ton rire me repousserait.Le cœur entre nous, durant ce qu'on appelle improprementun bel orage,Tombe plusieurs fois,Tue, creuse et brûle,Puis...
2 septembre 2009

FISSURES...Extrait

FISSURES...Extrait
Foulées creusant le sable,empreintes digitales,coeurs gravés dans la peau des arbres,filets de graffiti sur les murs d’un cachot,rides et cicatricesen quoi une vie se résume,encoches de bâton,noeuds au mouchoir, tatouagesà la teneur d’archives ou de pedigree,signes...
1 septembre 2009

MONDE

MONDE
Dans le salon de madame des Ricochets Les miroirs sont en grains de rosée pressés La console est faite d'un bras dans du lierre Et le tapis meurt comme les vagues Dans le salon de madame des Ricochets Le thé de lune est servi dans des oeufs d'engoulevent...
1 septembre 2009

CAMUS

CAMUS
" Ceux qui n'ont pas exigé, un jour au moins, la virginité absolue des êtres et du monde, tremblé de nostalgie et d'impuissance devant son impossibilité, ceux qui, alors, sans cesse renvoyés à leur nostalgie d'absolu, ne se sont pas détruits à essayer...
1 septembre 2009

CE QUE DISAIT RENE CHAR DE " FEUILLET D'HYPNOS "

CE QUE DISAIT RENE CHAR DE " FEUILLET D'HYPNOS "
" Ces notes n'empruntent rien à l'amour de soi, à la nouvelle, à la maxime ou au roman. Un feu d'herbes sèches eût tout aussi bien été leur éditeur. La vue du sang supplicié en a fait une fois perdre le fil, a réduit à néant leur importance. Elles furent...
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires