
Quel contact étonnant, vieil homme, établissent tes mains avec les nôtres !Que les siècles de mort sont vains devant tes mains...L’artiste sans nom comme toi les a surprises dans un mouvement de prisedont on ne sait s’il vibre encore ou s’il vient de s’éteindre,Les veines battent, ce sont des vieilles veines durcies par le chant du sang,ah, que prennent-elles, tes mains de vigueur finissante,s’agrippent-elles à la terre, s’agrippent-elles à la chair,la dernière ou l’avant-dernière fois,ramassent-elles le cristal qui contient la...
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