
Un ksar aux lignes de noblesse,
Près du fleuve reptile effleuré par l'oiseau,
Veille l'onde au fil des séguias, furtive et somptueuse hôtesse,
Sous l'allusif murmure des roseaux.
Un souffle daigne avec lenteur fréquenter les orges profondes:
L'essor des palmes infléchies sur des hauts fûts
Moire de larges ondes
Leur semblance de vasque aux frissons de joyaux profus.
Ce jardin clair-obscur longe d'ambre et de jade
Un lieu de morts sans nom sous leur stèle ébauchée ;
Bleu sombre, une femme à longs plis, vers l'affût rêveur...
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