18 octobre 2011
ADIEU A ANDRE FRENAUD PAR ALAIN SUIED...Extrait
À la fin, il faut laisser gagner l'ennemi
qui avait pris votre place, qui avait noyé
votre regard, qui semblait si familier.
Tous les chiffres ont fait un zéro pur.
À la fin, il faut laisser gagner la lumière :
le feu blanc du réel, la flamme atroce
de la destruction, le rouge brasier solaire.
Sur l'ardoise du néant, il y a un visage.
C'est le visage de tous nos rêves.
C'est l'héritage amer de l'absence.
C'est la souffrance sans voix de l'enfance.
Sur l'ardoise du néant, il y un visage.
.
ALAIN SUIED
.
Commentaires