9 septembre 2012
LE PRINTEMPS DE LA VIE - JEAN-BAPTISTE COROT
Dans une robe rose,
pâle comme la mort,
destinée aux salons,
elle s'est enfuie
au fond des bois.
Elle soulève sa robe ourlée de noir
pour tenir ses fleurs,
des rubans noirs autour de ses cheveux,
elle fixe ses yeux baissés sur eux,
graves comme un cortège funèbre
au-dessus d'une tombe.Les fleurs
tombent d'elles-mêmes.
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SUSANNE DUBROFF
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Oeuvre Jean-Baptiste Corot
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