14 juin 2016
AGNES SCHNELL
Les jours ont perdu
parfums et couleurs
jusqu'à leur nom.
Le vent se traîne
sur l'ombre rougie
le souffle cherche les voiles
et la carène,
toi tu refuses de lâcher prise.
Voici la sente nue
où tu scandais par ton pas
un bout de poème,
l'harmonique lente
de quelques vers impérieux.
Derrière la brume,
le quotidien
dont tu t'ébrouais
avec insolence.
Derrière la brume,
tes songes rocailleux
tes mots tendres
que tu t'efforçais de nouer
à mains nues.
Mais qui retient le vent ?
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AGNES SCHNELL
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Oeuvre Montserrat Gudiol
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