20 septembre 2016
FERNAND VERHESEN...Extrait
Te voici dans l'air bleu
des forêts intérieures
Vivante aux courbes pures
du visible
Une étrange lumière
atteint le sol sauvage
nous sommes dans l'amitié
d'un espace sans nom
Prémices de douceur
entre mes paumes
Souffle soudain d'une abeille
tout langage renaît
Les mots oublient leur absence
un visage s'éclaire
Dans la voix survenue
le silence est sillages
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FERNAND VERHESEN
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