10 août 2010
POEME INEDIT...Extrait
Je suis tout juste un peu d’air qui passe
air où naviguent mes amis oiseaux
air qui pénètre les poumons de la vie,
(celui qu’ils rejettent, que respirent les feuilles)
un peu d’air qui passe sans heurt sur les rochers,
que traversent les sabres, les poings et les balles
j’accueille les rayons du soleil
et le noir invisible de la nuit
j’entoure la présence de la mort
son inconnaissance peut-être –
mes longs bavardages avec la mer
le sable, les cailloux, les herbes et les arbres
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LORAND GASPAR
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