15 novembre 2012
STABAT MATER FURIOSA
quand ils trouveront une pierre
ils iront chercher des couleurs pour la peindre
quand ils trouveront un bâton
ils le planteront pour qu'il donne des oranges
ah ceux-là seront de vrais bons poltrons enfin
au moindre coup de tonnerre ils se cacheront sous l'édredon
où les attendront des femmes naïves et nues
et quand ils auront bu à la rivière
ils iront ivres dans le soleil pisser
sur nos monuments aux morts
nous inventerons des enfants éternels
qui feront la guerre en se prenant aux cheveux en se
tirant la langue
des innocents sans dieux ni lois
qui ne se mettront à genoux que devant un vol de perdrix une sonate un baiser toutes les formes infimes de l'espérance
des sages épuisés à la seule pensée de leur colère
nous élèverons nos enfants dans les ruines car
c'en est fini des mille et un contes qui cousent le sommeil
(...)
ils iront chercher des couleurs pour la peindre
quand ils trouveront un bâton
ils le planteront pour qu'il donne des oranges
ah ceux-là seront de vrais bons poltrons enfin
au moindre coup de tonnerre ils se cacheront sous l'édredon
où les attendront des femmes naïves et nues
et quand ils auront bu à la rivière
ils iront ivres dans le soleil pisser
sur nos monuments aux morts
nous inventerons des enfants éternels
qui feront la guerre en se prenant aux cheveux en se
tirant la langue
des innocents sans dieux ni lois
qui ne se mettront à genoux que devant un vol de perdrix une sonate un baiser toutes les formes infimes de l'espérance
des sages épuisés à la seule pensée de leur colère
nous élèverons nos enfants dans les ruines car
c'en est fini des mille et un contes qui cousent le sommeil
(...)
pour que leur sommeil soit un regret
et que chacun de leurs rêves soit un combat contre la corne de la mort"
et que chacun de leurs rêves soit un combat contre la corne de la mort"
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JEAN-PIERRE SIMEON
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Commentaires