L'EFFARANT INTERIEUR DES OMBRES - UNE HACHE POUR LA MER GELEE II...Extrait
Quand je marche derrière elle c'est comme si je suivais
La Grande Ourse au moment où elle plonge dans la mer
Ce long basculement des hanches cette souplesse amble
Comme une lente caresse qui fait fleurir le frisson c'est
Une marée qui hante les branches du ciel et je pleure de
Sa belle main lasse quand elle retombe de quelle épaule
Je rêve de sa bouche "fashion" du ressac des reins jusqu'à
Sa nuque d'écume que je voudrais lécher jusqu'à la plus
Belle indécence tout son dos où se fondre jusqu'aux bas
De la nuit comme des roses improvisées là dans les bras
Dans le sphinx enragé de sa tendresse intime j'interroge
Ce moment où le pli du temps s'incarne en bas-relief
Dont nul ne peut mesurer combien son battement secret
Conduit loin quand je marche derrière elle c'est comme
Une immense obscurité qui éclaire bien plus que le jour
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ALAIN DUAULT
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