6 juin 2022
PENSEES FURTIVES I
Mais il n’y pas d’étoiles dans le ciel amoindri. Sommes-nous les variables d’ajustement dans la cérémonie du chaos et le beffroi du néant ? Je veux que tu me tiennes la main quand nous traverserons le petit bois. Comme jadis. Nous serons bien ; sans attente. Sans lendemain. Le présent est conciliant. Les fruits sont offerts. Irascibles vergers. Je vais poser ma tête sur ta poitrine. Je ne parlerai plus de ces choses auxquelles nous pensions dans l’anxiété et le dénuement. Rien n’est comme avant. Avons-nous seulement existés ? Nous entrerons dans le jardin par la petite porte latérale. Et bien sûr tu m’embrasseras comme si la vie était toujours la plus forte.
Malgré l’immobile et les remugles.
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