
Ecrire pour nous rappeler à l’évidence.A ce qui est en nous, et plus vaste que le langage.Plus grand que nous, et qui n’a pas de nom.
Faire sentir, abrupt, ce qui en nous dépasse tout de nous.A nouveau, la lumière. La belle lumière.
Comment le langage dirait-il le toucher de l’ange ?Quel langage pour ce saisissement, pour cette étreinte ?Quel langage pour cet amour ?Est-ce poésie le balbutiement qui en témoigne,ces mots qui tentent en vain de retrouver ?
Il n’y a rien d’autre à écrire, à récrire toujours que cela.Et, toujours, le...
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