mercredi 15 août 2018

GERARD PFISTER....Extrait

Ecrire pour nous rappeler à l’évidence.A ce qui est en nous, et plus vaste que le langage.Plus grand que nous, et qui n’a pas de nom. Faire sentir, abrupt, ce qui en nous dépasse tout de nous.A nouveau, la lumière. La belle lumière. Comment le langage dirait-il le toucher de l’ange ?Quel langage pour ce saisissement, pour cette étreinte ?Quel langage pour cet amour ?Est-ce poésie le balbutiement qui en témoigne,ces mots qui tentent en vain de retrouver ? Il n’y a rien d’autre à écrire, à récrire toujours que cela.Et, toujours, le... [Lire la suite]
Posté par emmila à 01:56 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mercredi 15 août 2018

ET POUR ADIEU

Et pour adieu s’il faut le pauvre donde ces quelques lumières qu’on a cru entrevoircette tendre illusion, cet ultime partageà notre insu pourtant ne pourrons-nous alorscontraints nous aussi par quelle obscure dictéeécrire qu’une langue à jamais étrangèrecomme s’il n’était de mots pour ce témoignages’il devait être dit et rester inconnurévélée sa présence plénière et d’aucun nom rompued’aucun sens en nos fibres abîmée — la haute digitalereste intacte sur le bord du chemin, protégéepar la mort, d’elle seule est scellée cette lettrede... [Lire la suite]
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mercredi 15 août 2012

PREFACE ...extrait

…La méditation du poète n’est qu’abandon, désappropriation. C’est ce qui fait si peur à tousces petits et grands bourgeois de la vie que nous sommes. Tellement attachés à notre lopin, à notremagot, à nos idoles. À ces belles images pieuses, si patiemment coloriées, que nous nous sommesdonnées du monde et de nous-mêmes. La méditation du poète est sans demeure, sans consolation.L’homme de foi y est aussi démuni que l’homme de doute. L’homme de Dieu y est aussi perduque l’homme du monde. Que dire, que faire, lorsqu’il n’y a plus que... [Lire la suite]
Posté par emmila à 16:10 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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