19 mai 2010
DERRIERE LE DOS DE DIEU...Extrait
Trois cailloux dans ma poche, ramassés près de la mer
deux noirs, un ocre jaune, plats et lisses, très lisses
je pense en les touchant au chemin et au temps parcourus
je pense en les touchant au désir d’aller dans l’inconnu
à la force interne qui soude leurs particules, à celle
des vents, des sables et des eaux
dont le jeu me permet je ne sais pourquoi,
de toucher quelque chose comme
un dur noyau d’être dans l’ouvert .
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LORAND GASPARD
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