lundi 20 février 2023

SANS VOUS

Je vous avais rangés au rayon des visages aimés, parmi les promesses du verbe et les utopies vitales. Je m'accrochais aux jours meilleurs et à un rêve oblitéré. Encore je lisais l'espoir dans le marc du café et la nuit apportait des étoiles. Un pain de mai pleuvait dans les assiettes, les poings fermés s'ouvraient aux mains tendues. J'attendais, j’attendais, j'attendais l'homme absolu, l'homme promesse, frère de tous et de la vie. Mais, à la Une, les nouvelles d'hier frappent le papier, les Pinochet nouveaux cognent... [Lire la suite]

vendredi 13 octobre 2017

MOUETTE, MA MOUETTE !

- Si je te donnais un pinceau, ma mouette, Qu’en ferais-tu ? - Je peindrais, avec, un grand soleil radieux Et des arcs-en-ciel sur tous les cieux ! - Si je te donnais un crayon, ma mouette, Qu’en ferais-tu ? - J’écrirais, avec, des chansons pour les enfants, Je dessinerais, sur les mâts des bateaux, Les cimes des montagnes, là-haut, Et sur les pages des voiles, Les pas fleuris du printemps avançant, Avec ses myriades d’étoiles Gazouillant, à saute-moutons, au firmament ! - Et si je te donnais une gomme, ma mouette, ... [Lire la suite]
lundi 19 septembre 2016

JIDDU KRISHNAMURTI...Extrait

Nous encombrons nos vies, nos esprits, de symboles parce que nous n'avons pas l'autre chose. Si nous aimons, certes, nous n'avons pas besoin du symbole de l'amour, ni de l'exemple de l'amour - nous aimons, c'est tout. Mais l'homme qui conserve dans son esprit un exemple, un symbole, une image, un idéal n'est manifestement pas dans un état d'amour. Les symboles, les exemples, sont des entraves, et ces entraves deviennent si importantes, que nous tuons nos semblables et que nous mutilons nos esprits et nos cœurs à cause d'elles. ... [Lire la suite]
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lundi 18 janvier 2016

ANDRE FRENAUD

Je l'ai proférée en pierres sèches, ma maison, pour que les petits chats y naissent dans ma maison, pour que les souris s'y plaisent dans ma maison. Pour que les pigeons s'y glissent, pour que la mi-heure y mitonne, quand de gros soleils y clignent dans les réduits. Pour que les enfants y jouent avec personne, c'est-à-dire avec le vent chaud, les marronniers. C'est pour cela qu'il n'y a pas de toit sur ma maison, ni de toi ni de moi dans ma maison, ni de captifs, ni de maîtres, ni de raisons, ni de statues, ni de paupières, ni la... [Lire la suite]
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dimanche 31 août 2014

L'UNIVERS DE PERSONNE

  .   Ils n’ont toujours pas compris qui je suis… une femme certes… mais une femme guerrière… un sujet surréel et non un objet sensuel. Qui fait et se fait chaque jour la guerre sur le plan virtuel… parce que c’est là que tout se sème et tout se récolte… sur le champ des possibles… celui de notre pouvoir être. Et plus on me cherche et moins on me trouve… comme je l’ai déjà dit, je suis toujours ailleurs, jamais là où je suis… comme vous, je me cherche… comme vous, je m’y perds. C’est comme ça que je me fais aussi la... [Lire la suite]
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mercredi 11 septembre 2013

LE CRI, LE CHANT...Extrait

J’ai faim de mondes infinis Vieille soupe d’astres et de songes De ce pain bleu des galaxies Qui fume encore et me prolonge J’ai faim d’îles et d’archipels Où mijotent d’autres saveurs Faim d’une faim originelle Venue de l’espace intérieur J’ai faim de ces couleurs qui crament De cette lumière sabre au clair Faim dans ma chair et dans mon âme De tous les fumets de la terre J’ai faim d’un vertige de femme Pétrie de nuits et de marées Quand le grand désir qui s’enflamme Ouvre le sexe de l’été J’ai faim d’une fraternité ... [Lire la suite]
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lundi 16 mai 2011

LICORNE DE LA LIBERTE

Licorne de la Liberté animal au coeur sublime ouvre moi les portes de la Vérité Licorne de la Vérité animal au souffle de Vie laisse mon exil devenir oubli Quand deviendrons nous purs ? Quand deviendrons nous beaux ? Quand est-ce que l’Idéal que nous avions voulu transformera cette eau que nous n’avons jamais bue ? Licorne, tu es la source Licorne, tu es le jeu Licorne, tu es l’équilibre J’irai marcher dans la forêt J’irai tout droit vers la cascade Je te retrouverai là bas fixant l’éternité en flamme . WINSTON PEREZ . ... [Lire la suite]
samedi 20 mars 2010

SOUS L'OCCUPATION...Extrait

"...L'idée que les hommes sont égaux en droit a entraîné comme conséquence l'idée qu'ils sont égaux en devoirs; l'idée qu'il existe des patries a fait croire qu'on devait mourir pour elles. L'idéal trop élevé a dégradé la réalité.".JEAN  GRENIER .
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lundi 24 août 2009

LE LABOUR

    Je vis sur le crédit sur le bras sur l’amour     ma table des matières   offerte aux quatre vents   le rêve toujours tendu   au-dessus de ses forces   et l’âme se hissant   au-dessus de ses moyens   Quand je mourrai dans le trou     sans un sous sans un rond   je porterai ma vie   comme un soc de misère   labourant la lumière   .   JEAN-MARC LA FRENIERE . .  
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