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EMMILA GITANA
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mahmoud darwich
2 juin 2013

PLUS RARES SONT LES ROSES, S'ENVOLENT LES COLOMBES...Extrait I

PLUS RARES SONT LES ROSES, S'ENVOLENT LES COLOMBES...Extrait I
Le dernier train s’est arrêté au dernier quai. Et personne Pour sauver les roses. Nulle colombe pour se poser sur une femme en chair de parole. Le temps s’est achevé. Le poème ne peut guère plus que ce que l’écume a pu. Ne crois pas nos trains, ô amour,...
8 décembre 2012

PSAUMES...Extrait

PSAUMES...Extrait
Je t’aime, ou ne t’aime pas. Je pars, je laisse derrière moi des adresses susceptibles d’être égarées. J’attends ceux qui rentrent. Ils savent les heures de ma mort et ils viennent. Tu es celle que je n’aime pas lorsque je t’aime. Les remparts de Babylone...
7 décembre 2012

DISPOSITIONS POETIQUES...

DISPOSITIONS POETIQUES...
Les étoiles n’avaient qu’un rôle : M’apprendre à lire J’ai une langue dans le ciel Et sur terre, j’ai une langue Qui suis-je ? Qui suis-je ? Je ne veux pas répondre ici Une étoile pourrait tomber sur son image Les forêt des châtaigniers, me porter de...
21 novembre 2012

PALESTINE....

PALESTINE....
« O chanteur de Palestine dans toutes les atmosphères : celle de la révolution, de la défaite, de vagabondage, de résistance, et de retour, ton pays t’attend. Le rossignol qui te le dit a toujours raison. Il est la voix de l’Histoire au moment de la vé...
17 novembre 2012

ELOGE DE L'OMBRE...Extrait

ELOGE DE L'OMBRE...Extrait
Ô seigneur de l'existence transformée Ô seigneur des charbons ardents Ô seigneur du flambeau que la révolution est large que le voyage est étroit que l'idée est grande que l'état est petit . MAHMOUD DARWICH . Photographie Faustine Reibaud
8 novembre 2012

ILS M'AIMENT MORT

ILS M'AIMENT MORT
Ils m’aiment mort pour pouvoir dire : il fut des nôtres, et il fut à nous. J’ai entendu les mêmes pas. Vingt ans qu’ils résonnent sur le mur de la nuit. Qu’ils viennent, mais ne poussent pas la porte. Ils sont entrés, cette fois. Boirez-vous du vin ?...
1 novembre 2012

UNE MEMOIRE POUR L'OUBLI ...Extrait

UNE MEMOIRE POUR L'OUBLI ...Extrait
Quand je croirai qu’il m’est donné de croire Que ces deux lèvres sont ouvertes pour moi. Pour qui, sinon ? Pour une voix surgie d’une constellation lointaine. Sais-tu que tes yeux peuvent donner à la nuit Les couleurs que tu veux ? Embrasse-moi ! La pluie...
1 novembre 2012

CIEL BAS

CIEL BAS
C’est un amour qui va sur ses pieds de soie, Heureux de son exil dans les rues. Un amour petit et pauvre que mouille une pluie de passage Et il déborde sur les passants : Mes présents sont plus abondants que moi. Mangez mon blé, Buvez mon vin, Car mon...
9 août 2012

MAHMOUD DARWICH - " ISRAËL A PEUR DE LA PAIX "

MAHMOUD DARWICH - " ISRAËL A PEUR DE LA PAIX "
« Tout influence mon monde poétique, mais la poésie ne peut pas tout soutenir. Souvent, on demande au poète ce qu’il pourrait faire en temps de guerre. A mon avis les poètes ne devraient pas utiliser la langue de la guerre pour refuser la guerre. Un poème,...
1 août 2012

MAHMOUD DARWICH

MAHMOUD DARWICH
— Et s’il m’était donné d’être une fille, je serais toi Et elle pleure, comme à son habitudelorsqu’elle revient d’un ciel couleur de vin Emmène-moi Etranger dans un pays oùje ne possède pas un oiseau bleu sur un saule Et elle pleure, pour pour traverser...
27 mai 2012

UNE MEMOIRE POUR L'OUBLI...Extrait

UNE MEMOIRE POUR L'OUBLI...Extrait
Dis-moi Mahmoud, frère, qu’entends-tu par «mer» ? Que veut dire la mer, la mer ton ultime coup de feu ? - D’où viens-tu frère ? - De Haïfa. - De Haïfa et tu ne connais pas la mer ? - Je n’y suis pas né ; je suis né dans un camp. - Tu es né dans ce camp...
16 mai 2012

NOUS CHOISIRONS SOPHOCLE...Extrait

NOUS CHOISIRONS SOPHOCLE...Extrait
Voici nos jours qui apparaissent pour nous assoiffer encore... Dans la cohue des plaies anciennes, nous n'avons pas reconnu notre blessure. Mais ce lieu-saignement est désigné par nos noms. Nous n'étions pas coupables d'être nés là ni coupables... si...
29 janvier 2012

AU DERNIER SOIR SUR CETTE TERRE...Extrait

AU DERNIER SOIR SUR CETTE TERRE...Extrait
Les violons pleurent avec les gitans qui partent pour l’Andalousie Les violons pleurent les Arabes qui sortent de l’Andalousie Les violons pleurent un temps perdu qui ne reviendra pas Les violons pleurent une patrie perdue qui peut-être reviendra Les...
3 novembre 2011

LA TERRE NOUS EST ETROITE...Extrait

LA TERRE NOUS EST ETROITE...Extrait
La terre nous est étroite. Elle nous accule dans le dernier défilé et nous nous dévêtons de nos membres pour passer. Et la terre nous pressure. Que ne sommes-nous son blé, pour mourir et ressusciter. Que n’est-elle notre mère pour compatir avec nous....
3 novembre 2011

RAJA CHEMAYEL

RAJA CHEMAYEL
La municipalité de Paris voudrait dédier un jardin public à David Ben Gourion et une ruelle à Mahmoud Darwich. C'est comme si on dédiait un monument à Jack l'éventreur et un autre à ses victimes dans la même ville ou comme si on en dédiait un à Adolf...
31 octobre 2011

LES OISEAUX

LES OISEAUX
L’on se verra bientôt… dans un an, deux ans, dans un siècle… et dans l’appareil photographique furent jetés vingt jardins et les oiseaux de la Galilée et la voilà partie, au-delà de la mer cherchant un sens nouveau à la vérité. ma patrie est une corde...
13 octobre 2011

PASSANTS PARMI LES PAROLES PASSAGERES

PASSANTS PARMI LES PAROLES PASSAGERES
"... Vous qui passez parmi les paroles passagères, Vous fournissez l’épée, nous fournissons le sang, Vous fournissez l’acier et le feu, nous fournissons la chair, Vous fournissez un autre char, nous fournissons les pierres, Vous fournissez la bombe lacrymogène,...
13 septembre 2011

CONTREPOINT (in memory, Edward W. Said)

CONTREPOINT (in memory, Edward W. Said)
New York. Novembre. 5e Avenue. Le soleil est une soucoupe éclatée. A l’ombre, j’ai interrogé mon âme étrangère : Cette ville est-elle Babylone ou Sodome ? Là-bas, au seuil d’un gouffre électrique haut comme le ciel, j’ai rencontré Edward, il y a trente...
25 juin 2011

DU PAIN POUR LES OISEAUX...

DU PAIN POUR LES OISEAUX...
... Le poète marche comme dans un poème invisible inauguré par un vieux marocain qui se penche sur un morceau de pain, le dépoussière, l'embrasse et le dépose dans la brèche d'un mur à la portée des oiseaux. . MAHMOUD DARWICH .
10 juin 2011

TU NOCHE ES DE LILAS

TU NOCHE ES DE LILAS
La noche se sienta donde tú estás. Tu noche es de lilas. A veces, de los rayos de tus hoyuelos se escapa un signo que rompe la copa de vino y alumbra la claridad de las estrellas. Tu noche es tu sombra, un fragmento de tierra legendaria para igualar nuestros...
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EMMILA GITANA
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