16 août 2010
ME RENDRE COMPTE
Le ciel est opaque dans cette geôle, mais
Ni l’opéra que sifflent ses abîmes
Ni les cris derrière le dos de l’étoile
Ni cet Empire de profit et d’apparences
Rien
Rien ne changera mon cap : mon oasis
Qu’elle se repose, ma poitrine lasse de combats
Que la distance soit une salve d’ambroisies
De nouveau Paris sera mon peuple, ma patrie et
Mon utérus, la houle où je me découvre
J’ouvrirai mes yeux gros de poèmes
Avec des chérubins je briserai les fers
Et, au galop du soleil sur mes os
Enfin
Je me rendrai compte.
Buenos Aires, 7 juin 2007
Traduit de l’espagnol (Argentine)
par Pedro Vianna
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CRISTINA CASTELLO
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Oeuvre Helen Nelson Reed
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