27 mai 2012
EPITAPHE
Laisse ici ta route, voyageur,
Assieds-toi parmi les mûres et la vigne,
Entre ombre et eau, près de cette pierre blanche,
C'est là que je gis, petit garçon et Empereur.
Ma face marbre froid, mes mains, mes pieds,
Vêtu de lierre et de feuilles mortes,
Moi aussi, j'ai raté le lointain,
Moi aussi jadis j'ai parcouru la terre.
Laisse ici ta route, voyageur,
Ecrase à ma face ces baies sauvages.
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AMIR OR
(Traduit par Eric Sarner)
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