Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
EMMILA GITANA
Visiteurs
Depuis la création 1 612 774
Newsletter
Archives
louis aragon
8 février 2012

ECHARDES

ECHARDES
Essayez de faire entrer dans un vers français Ce mot comme un poignard Sakiet-Sidi-Youssef I Cesse donc de gémir Rien de plus ridicule Qu’un homme qui gémit Si ce n’est un homme qui pleure II Je me promène avec Un couteau d’ombre en moi Je me promène...
18 octobre 2011

L'AFFISSU ZIFRATU

Sol Sim Sciacconu quell'affissu una mane d'inguernu Sim Sol Nant'à li muri scalcinati di a cità Lam Sim À l'albore tristezza è senza umanità Sim Lam U carrughju paria a porta di l'infernu Lam Sim Chì sparitu ne era ogni segnu pietà Eranu una vintina d'omi...
4 avril 2011

BLANCHE OU L'OUBLI

BLANCHE OU L'OUBLI
« Je voudrais décrire l’oubli par tous les mots oubliés. Par les alvéoles qu’ont laissées les mots disparus dans ma bouche. Par l’ombre absente des objets absents. Cette porte qu’on ne peut ni fermer ni ouvrir. Cette fenêtre feinte à la vie ou à la mort...
19 mars 2010

J'ARRIVE OU JE SUIS ETRANGER

Rien n'est précaire comme vivre Rien comme être n'est passager C'est un peu fondre comme le givre Et pour le vent être léger J'arrive où je suis étranger Un jour tu passes la frontière D'où viens-tu mais où vas-tu donc Demain qu'importe et qu'importe...
14 mars 2010

MEDJOÛN

MEDJOÛN
Et je suis là debout Dans ce qui somme toute Ne fut que ce qui fut Près d’une fontaine au coin d’une rue Ou dans un jardin délaissé Je ne serai que ce que je suis Je n’aurais jamais été que ce que je fus Rien d’autre seul Inutilement seul et déchiré de...
11 février 2010

LE FEU

LE FEU
Mon dieu, mon Dieu, cela ne s’éteint pas Toute ma forêt, je suis là qui brûle J’avais pris ce feu pour le crépuscule Je croyais mon cœur à son dernier pas. J’attendais toujours le jour d’être cendre Je lisais vieillir où brise l’osier Je guettais l’instant...
25 janvier 2010

LE PAYSAN DE PARIS...Extrait

LE PAYSAN DE PARIS...Extrait
M aintenant que nous avons couché à nos pieds l'éclair comme un petit chat, et que sans plus frémir que l'aigle nous avons compté sur sa face les taches de rousseur du soleil, à qui porterons-nous le culte de latrie? D'autres forces aveugles nous sont...
<< < 1 2
EMMILA GITANA
Pages
Tags
Derniers commentaires