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EMMILA GITANA

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16 novembre 2013

LIBERTE SUR PAROLE...Extrait

LIBERTE SUR PAROLE...Extrait
" De ces lettres s’envolent des oiseaux étincelants. L’inconnue apparaît comme une aube en plein jour, soleil rival du soleil, et fait irruption parmi les blancs et les noirs du poème. Elle crie dans la forêt de mon étonnement. Elle se pose sur ma poitrine...
16 novembre 2013

LA MÊME HISTOIRE

LA MÊME HISTOIRE
Il n'y a pas de mot pour dire la clameur qui remonte des ports et des chantiers et des cités du monde partout dans la nuit blanche la clameur lancinante qui remonte du silence pas de mot pour la dire Et pas de mot encore pour dire l'histoire sans fin...
16 novembre 2013

MEMOIRE DU SILENCE....Extrait

MEMOIRE DU SILENCE....Extrait
Pour guérir la tristesse des racines la lente machinerie de la terre suscite dans les profondeurs le gargouillement des eaux souterraines Le ciel étage son théâtre tire les rideaux du soleil Aujourd'hui nul besoin d'anges ils sont inclus dans les rayons...
16 novembre 2013

TANT QU'IL Y AURA DES MURS

TANT QU'IL Y AURA DES MURS
Tant qu'il y aura des murs élevés en frontière de liberté. Des miradors et des armes pointées sur les populations civiles. Tant que des camps, quelque soient le nom qu'on leurs attribue, où des humains parqués, existeront. Tant que le dictat de l'argent...
15 novembre 2013

LES MAINS TENDUES

LES MAINS TENDUES
Le pourpre du cœur se révulse en silence ou chante, malgré les risques d’orage, le soleil à venir et cette flamme dans l’âme qui dure bravant les doutes et les mots de mauvaise augure, nourrissant la danse de nos pas où se mêlent au jour le jour l’audace...
15 novembre 2013

NOUS SOMMES PRESENTS AU MONDE...Extrait

NOUS SOMMES PRESENTS AU MONDE...Extrait
.... Parce que nous en avons assez d’être parqués dans les pâtures empoisonnées du malheur parce que nous en avons assez de loger dans l’aile en ruine de l’histoire parce que dans nos poignets brûlent des avoines et des seigles de tendresse parce que...
15 novembre 2013

CE SOIR DANS CE MONDE

CE SOIR DANS CE MONDE
à Martha Isabel Moïa ce soir dans ce monde les mots du rêve de l’enfance de la mort il n’est jamais « ça », ce que l’on veut dire la langue natale châtre la langue est un organe de connaissance de l’échec de tout poème castré par sa propre langue qui...
11 novembre 2013

ROSTRO DE VOS / VISAGE DE TOI

ROSTRO DE VOS / VISAGE DE TOI
Tengo una soledad tan concurrida tan llena de nostalgias y de rostros de vos de adioses hace tiempo y besos bienvenidos de primeras de cambio y de último vagón tengo una soledad tan concurrida que puedo organizarla como una procesión por colores tamaños...
11 novembre 2013

LES LETTRES

LES LETTRES
Avril 1912, ma femme, mon amour, Un an s'est écoulé depuis ce mauvais jour Où j'ai quitté ma terre. Je suis parti soldat comme on dit maintenant. Je reviendrai te voir, d'abord de temps en temps, Puis pour la vie entière. Je ne pourrai venir sans doute...
11 novembre 2013

ANTHOLOGIE DES POETES GABONAIS D'EXPRESSION FRANCAISE...RAPHAËL MISERE - KOUKA ...Extrait

ANTHOLOGIE DES POETES GABONAIS D'EXPRESSION FRANCAISE...RAPHAËL MISERE - KOUKA ...Extrait
La mer est une toile à l’infini, qui semble offrir à mes yeux charmés de splendeur des échancrures bleutées. Libreville, ville habillée d’un halo de lumières diurnes vibre au rythme mélodieux de Neptune ou de Poséidon. Les voiliers esquissent des arabesques...
11 novembre 2013

FAUX PAS ENTRE DEUX ETOILES

FAUX PAS ENTRE DEUX ETOILES
Il est des gens si malheureux, qu'ils n'ont même pas de corps ; quantitative est leur chevelure, bas, calculé en pouces, le poids de leur intelligence ; haut, leur comportement ; ne me cherche pas, molaire de l'oubli, ils semblent sortir de l'air, additionner...
10 novembre 2013

BAABA MAAL - AFRICAN WOMAN

9 novembre 2013

DEVENIR UN JOUR VENT...Extrait I

DEVENIR UN JOUR VENT...Extrait I
Il faut tenir le pas Jusqu'à épuisement des sentes L'effort est notre demeure Et notre voyage D'entre les roches Il surgit Sublimé d'un rai Que l'avenir délègue Ne pas le toucher Le regarder Juste le savoir Précieux comme un arbre . JEAN-FRANCOIS AGOSTINI...
9 novembre 2013

DEVENIR UN JOUR VENT...Extrait III

DEVENIR UN JOUR VENT...Extrait III
Aéroport II. Salle d'attente. Vol AR 1821. Un poème s'assoit. Hautement croisées : ses jambes - sans bas ni gêne. Être son hôte une heure en l'air. De son regard vertigineux ôter le dard et comme un astronaute en lune de miel, la désabeiller, puis voler...
9 novembre 2013

L'INSTINCT DE CIEL....Extrait

L'INSTINCT DE CIEL....Extrait
Quelle sorte de barque est la langue ? Pour traverser, pour s'en aller, ou simplement pour se tenir en équilibre sur le bleu (...) Etranger, c'est ainsi que l'on nomme celui qui aime les nuages. Mais d'où vient que parmi les siens il circule en pensant...
9 novembre 2013

PRIMUM VIVERE

PRIMUM VIVERE
Jamais je ne marcherai à pas étouffés ni en file indienne. J’irai vers l’indomptable, ma faim carnassière pour le déchiré du vivant. Je ne calmerai ni mes fièvres ni mes tempêtes. J’attendrai - telle l’écorce - le temps ralenti, le mouvement du chant....
4 novembre 2013

OU QUELQUE CHOSE A FREMI

OU QUELQUE CHOSE A FREMI
A l’heure où la rage nous quitte on compte sur les fleurs Sauvages sur la braise et le miel pour l’absente annoncée On relit chevilles et poignets sur les vélins de la mémoire Pour se livrer aux délices des images on est dos au soleil Avec du poivre dans...
4 novembre 2013

CET OBSCUR COMME UNE ETREINTE...Extrait

CET OBSCUR COMME UNE ETREINTE...Extrait
Quelque chose qui semble toujours nous attendre quelque Part et reste toujours caché ce cri étrange solitaire d’avant Le monde comme d’un grand oiseau dans le gris du matin Ce quelque part cet incertain qui est une solitude éternelle Un manteau qui flotte...
1 novembre 2013

AMITIE

AMITIE
Il y a tellement de bonté en toi De chaleur humaine Alliée à l’intelligence Que tu es à la fois Le prolongement d’un arbre Et ses racines Dans ta musique Il y a une maison Plus vaste Peuplée de rythmes Et d’oiseaux Je ne connais pas l’Afrique Je n’ai...
1 novembre 2013

SOLITUDE

SOLITUDE
Solitude pensive sur pierre et rosier, mort et réveil, où libre et captive, figée dans son vol blanc, chante la lumière blessée par le gel. Solitude au style de silence sans fin et d’architecture, où la démarche indécice de l’oiseau dans les haies ne...
EMMILA GITANA
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