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EMMILA GITANA

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6 février 2014

POUR HABITER...Extrait

POUR HABITER...Extrait
Frères mes taciturnes au visage de foin coupé Qui dira le bocage de vos tristesses à l'avant de vos mains Et votre mal de joncs des marais Vos yeux qui s'en vont avec les trains et les navires Vos yeux dans toutes les serrures des forêts Et la glaise...
6 février 2014

POUR SALUER GIONO...

POUR SALUER GIONO...
Je me souviens de l'atelier de mon père En train de coudre des souliers de cuir d'ange De la belle frondaison qu'était sa barbe Des chardonnerets dansaient dans leur cage J'étais " Jean le bleu" qui voyait des visages Sur les murs aux sortilèges de chaux...
6 février 2014

REPEINDRE LA MEMOIRE...Extrait

REPEINDRE LA MEMOIRE...Extrait
Visage que la mémoire a reconquis. Feu traversé dans le sourire de ton regard. Terre de colère où se déchirent nos mains de cendre pour trouver tout ce qui est déjà perdu. Les pas de l’ombre accomplissent notre silence au seuil de l’aube. Ciel en pure...
6 février 2014

NOUVEAU JOUR

NOUVEAU JOUR
L’époque penche du côté de la mort arbres dont la sève s’est éteinte peuples aux rêves épuisés miroirs mouvants sur la grève moi je penche plutôt du côté de tes hanches du côté de ton ventre je bois l’alcool de tes désirs et le petit jour sur tes seins...
5 février 2014

EMILE HEMMEN suite...

EMILE HEMMEN suite...
Sourcier de l'infini sortant de la fraîcheur des écritures, marchant tout doucement comme sur une corde avec la cécité à l'intérieur, avec l'angoisse derrière l'angoisse. Voix déchiffrée en plein silence, ailleurs, le vouloir-dire d'une flèche qui nous...
5 février 2014

EMILE HEMMEN

EMILE HEMMEN
Le temps d’un dire pour réveiller les mots au bout de nos silences, chair contre chair, cri proche du sang sous un fardeau de vie. Le temps d’un dire pour réveiller l’absence au bout des étoiles noires, source contre source, geste proche du vide sous...
4 février 2014

TEATRO DEL HORROR

TEATRO DEL HORROR
Obra de Teatro del Horror Se ve todos los días En ciudades de torres ostentosas De ricos muy ricos que viven tras murallas Escenografía macabra de Niños y viejitos en harapos hambre y sed En la Obra del Teatro del Horror No hay música Hay tumulto de pasos...
4 février 2014

THEATRE DE L'HORREUR

THEATRE DE L'HORREUR
Chef-d’œuvre du théâtre de l’horreur On le voit tous les jours Dans des villes aux tours prétentieuses Où les plus fortunés s'emmuraillent Décor macabre d’enfants et de petits vieux En lambeaux, faim et soif Chef-d’œuvre du théâtre de l’horreur Pas de...
2 février 2014

VERS DORES

VERS DORES
Merci Adelita... Homme ! libre penseur - te crois-tu seul pensant Dans ce monde où la vie éclate en toute chose : Des forces que tu tiens ta liberté dispose, Mais de tous tes conseils l'univers est absent. Respecte dans la bête un esprit agissant : ......
2 février 2014

DES RIMES A RIEN

DES RIMES A RIEN
Un poème, dis-tu, où l'amour s'exprime résume tout en mots Mais que reste-t-il dans les mots de ce qu'on a vécu ? Une poussière de syllabes, le rythme pauvre de la grammaire, des rimes à rien... . NUNO JUDICE .
2 février 2014

VOIS...

VOIS...
Vois il y a ce rayon de lune il tombe juste sur tes seins il me faut suivre son trajet enquête J'ai toujours su que la lumière avait un coeur quelque part . MARTINE CROS http://allerauxessentiels.over-blog.com/ .
2 février 2014

JEAN DIHARCE

JEAN DIHARCE
et je m'en vais te dire ce qu'il ne faudrait pas que tu manques à ma vie comme une mer absente ces terres infinies où jamais rien ne bouge à force de non-dits et par manque de vent je me serais fait vague monstrueuse haletante pour mieux te renverser...
2 février 2014

LETTRE OUVERTE AUX CULS-BENITS...Extrait

LETTRE OUVERTE AUX CULS-BENITS...Extrait
" Lecteur, avant tout, je te dois un aveu. Le titre de ce livre est un attrape-couillon. Cette « lettre ouverte » ne s’adresse pas aux culs-bénits. " .... Les culs-bénits sont imperméables, inoxydables, inexpugnables, murés une fois pour toutes dans ce...
1 février 2014

ROMAIN GARY

ROMAIN GARY
J'appelle "société de provocation" toute société d'abondance et en expansion économique qui se livre à l'exhibitionnisme constant de ses richesses et pousse à la consommation et à la possession par la publicité, les vitrines de luxe, les étalages alléchants,...
1 février 2014

SOLO D'OMBRES....Extrait

SOLO D'OMBRES....Extrait
..... Comme un homme sous la lampe je suis assis dans ta lumière qui chante à voix de tête Je me repose de mes ombres Dans tes doigts la cuillère est un oiseau de plus L'île des mots sans voix s'élargit jusqu'à nous . GUY GOFFETTE .
1 février 2014

MARIO BENEDETTI...

MARIO BENEDETTI...
Ne reste pas immobile sur le bord de la route ne gèle pas la joie n’aime pas à contrecœur ne te sauve pas ni maintenant ni jamais ne te sauve pas ne te remplis pas de calme ne garde pas du monde qu’un simple coin tranquille ne laisse pas retomber tes...
31 janvier 2014

LE BERGER DES MOTS

LE BERGER DES MOTS
Je crois à la religion de l'Amour Sans autel ni pierre de sacrifice Où offrir les coeurs à la cruauté D'eux qui n'ont d'humain que le nom Je ne suis qu'un berger de mots drus Qui disent l'amour le bonheur et la joie Un frère vivant de notre boule de glaise...
30 janvier 2014

LES CHANTS DE LA LUNE-MANDARINE...Extrait

LES CHANTS DE LA LUNE-MANDARINE...Extrait
J'erre en terre profonde J'entre en femme sevrée Des îles aboient au loin libres de leurs chaînes beuglantes Par la transe des marées j'erre en fécondité ta bouche verticale à l'horizon murmure d'éternité me prie de m'approcher de jeter l'ancre en profondeur...
30 janvier 2014

HELENE CADOU

HELENE CADOU
Qui parle? Si je parle ? Quel ancêtre Respire en moi Par la parole ? Je redonne la vie A celui qui soignait sa vigne Avec des gestes De pédiatre ou d’horloger A cet autre Que son violon fou Emportait autour du village Il me faut dire tout cela Aujourd’hui...
30 janvier 2014

LES NOCES DE LA TERRE...Extrait

LES NOCES DE LA TERRE...Extrait
Je caresse la mer et j'écoute la lune Le peuple des dauphins qui dansent dans l'été Je dis le monde et les Andes se dissimulent Parmi les arbres célestes de la contrée D'ici, les isthmes, les golfes, les pôles brûlent Et la nuit remue sans que la terre...
EMMILA GITANA
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