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EMMILA GITANA
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julio cortazar
27 août 2018

SAUF LE CREPUSCULE...Extrait

SAUF LE CREPUSCULE...Extrait
Quelle vanité imaginer Que je peux tout te donner, l'amour et la joie, Des Itinéraires, de la musique, des jouets. Il est vrai que c'est le cas : Tout ce que je te donne, c'est vrai, Mais tout ce qui est à moi ne te suffit pas.Comme moi il ne me suffit...
1 août 2018

RAYUELA...Extrait

RAYUELA...Extrait
Je touche tes lèvres, je touche d’un doigt le bord de tes lèvres, je dessine ta bouche comme si elle naissait de ma main, comme si elle s’entrouvrait pour la première fois, et il me suffit de fermer les yeux pour tout défaire et tout recommencer, je fais...
6 août 2017

PARLEZ, VOUS AVEZ TROIS MINUTES / HABLEN, TIENEN TRES MINUTOS

PARLEZ, VOUS AVEZ TROIS MINUTES /  HABLEN, TIENEN TRES MINUTOS
M’en revenant de promenade où j’ai cueilli une petite fleur pour te tenir entre mes doigts l’espace d’un instant et bu une bouteille de beaujolais pour descendre dans le puits où dansait un ours-lune, dans la pénombre blonde de la lampe j’accroche ma...
7 février 2016

RAZONES DE LA COLERA...Extracto

RAZONES DE LA COLERA...Extracto
Esa tierra sobre los ojos este paño pegajoso, negro de estrellas impasibles, esta noche continua, esta distancia. Te quiero, país tirado más abajo del mar, pez panza arriba pobre sombra de país, lleno de vientos, de monumentos y espamentos, de orgullo...
15 août 2015

L'INTERROGATEUR / EL INTERROGADOR

L'INTERROGATEUR / EL INTERROGADOR
Je ne questionne pas sur les gloires ni les neiges, je veux savoir où se retrouvent les hirondelles mortes, où vont les boîtes d’allumettes usées. Aussi grand que soit le monde il y a les ongles à couper, les effiloches, les enveloppes fatiguées, les...
19 décembre 2014

CRONOPES ET FAMEUX...Extrait

CRONOPES ET FAMEUX...Extrait
Je touche tes lèvres, je touche d’un doigt le bord de tes lèvres, je dessine ta bouche comme si elle naissait de ma main, comme si elle s’entrouvrait pour la première fois, et il me suffit de fermer les yeux pour tout défaire et tout recommencer, je fais...
23 juin 2014

CREPUSCULE D'AUTOMNE ...Extrait

CREPUSCULE D'AUTOMNE ...Extrait
"Écoute, je ne demande pas grand-chose, seulement ta main, la tenir comme une rainette qui dort contente ainsi. J'ai besoin de cette porte que tu m'offrais pour entrer dans ton monde, ce petit bout de sucre vert, joyeux de sa rondeur. Me prêtes-tu ta...
1 juin 2014

JULIO CORTAZAR

JULIO CORTAZAR
Pas de larmes si les plantes poussent sur ton balcon, pas de tristesse si de nouveau la course blonde des nuages t’est donnée pour preuve de l’immobilité, de cette permanence parmi tout ce qui fuit. Car le nuage sera ici, constant dans son inconstance,...
25 février 2014

CRONOPES ET FAMEUX...Extrait

CRONOPES ET FAMEUX...Extrait
D'une lettre jetée sur la table s'échappe une ligne qui court sur la veine d'une planche et descend le long d'un pied. Si l'on regarde attentivement on s'aperçoit qu'à terre la ligne suit les lames du parquet, remonte le long du mur, entre dans une gravure...
27 mars 2013

CREPUSCULE D'AUTOMNE

CREPUSCULE D'AUTOMNE
Sa salopette bleue lui serre la ceinture, lui morcèle le corps en fesses et en seins, la mue en petit homme et lui donne les pleins pouvoirs d’une délicate architecture. Parmi la brise va la chevelure obscure, tout entière elle est fruit, tout entière...
14 septembre 2012

JULIO CORTAZAR

JULIO CORTAZAR
Pense à ceci: quand ils t'offrent une montre, ils te font cadeau d'un petit enfer fleuri, d'une chaîne de roses ; d'un cachot d'air libre. Ils ne te donnent pas seulement la montre, en te souhaitant un heureux anniversaire et en espérant qu'elle durera...
22 août 2012

CARTA DE AMOR

CARTA DE AMOR
Todo lo que de vos quisiera es tan poco en el fondo porque en el fondo es todo como un perro que pasa, una colina, esas cosas de nada, cotidianas, espiga y cabellera y dos terrones, el olor de tu cuerpo, lo que decís de cualquier cosa, conmigo o contra...
17 juillet 2012

MARELLE

MARELLE
Je pense aux gestes oubliés, aux multiples gestes et propos de nos ancêtres, tombés peu à peu en désuétude, dans l'oubli, tombés un à un de l'arbre du temps. J'ai trouvé ce soir une bougie sur une table, et pour m'amuser je l'ai allumée et j'ai fait quelques...
16 juin 2012

CREPUSCULE D'AUTOMNE...Extrait

CREPUSCULE D'AUTOMNE...Extrait
« Et ainsi quoi d’autre que de rester les bras pendants, le cœur entassé et ce goût de poussière que fut fleur ou chemin Le vol dépasse l’aile. Sans humilité, savoir que ce qui reste a été gagné à l’ombre par œuvre de silence ; que la branche dans la...
4 avril 2012

JULIO CORTAZAR - La rayuela - part7

1 décembre 2011

CANTOS ARGENTINOS

CANTOS ARGENTINOS
Tiempo hueco barato parte donde guitarras blanda se enredan en las piernas y mujeres sin rostro sin senos ni pestañas con el vientre de piedra lloran en los caminos. Ah giro de los vientos sin pájaros sin hojas los perros boca arriba olfatean en vano...
6 mai 2011

VEREDAS DE BUENOS-AIRES

VEREDAS DE BUENOS-AIRES
De pibes la llamamos “la vedera”y a ella le gustó que la quisiéramos,En su lomo sufrido dibujamos tantas rayuelas.Después, ya más compadres, taconeando,dimos vueltas manzana con la barra,silbando fuerte para que la rubia del almacénsaliera con sus lindas...
6 mai 2011

LES TROTTOIRS DE BUENOS-AIRES

LES TROTTOIRS DE BUENOS-AIRES
Quand nous étions gosses,on l'appelait "le troittor"et ça lui plaisait qu'on l'aimât.Sur son dos patient nous avons dessinétant de marelles. Plus tard, déjà crâneurs, claquant des talons,nous tournions en bande autour des ruesen sifflant fort pour que...
11 février 2011

CREPUSCULE D'AUTOMNE...Extrait

CREPUSCULE D'AUTOMNE...Extrait
L a Croix du Sud me manquelorsque la soif me fait lever la têtepour boire ton vin noir de minuit.Et me manquent les coins des rues où somnolent les épicerieset où le parfum de l’herbe tremble dans la peau de l’air. Comprendre que cela est toujours là-bascomme...
11 février 2011

SALVO EL CREPUSCULO...Extracto

SALVO EL CREPUSCULO...Extracto
Extraño la Cruz del Sur cuando la sed me hace alzar la cabeza para beber tu vino negro medianoche. Y extraño las esquinas con almacenes dormilones donde el perfume de la yerba tiembla en la piel del aire. Comprender que eso está siempre allá como un bolsillo...
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