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EMMILA GITANA
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29 janvier 2012

VACUOLES...Extrait

VACUOLES...Extrait
« J’écris du désir comme du désert : où l’on s’enfonce sans avancer, où l’on contourne sans approcher, où l’espace vous traverse sans que vous puissiez le retenir, où le temps se précipite en vous qui vous précipitez sans lui - et claquent ces lambeaux...
29 janvier 2012

NIZAR QABBANI

NIZAR QABBANI
Je porte le temps brûlé dans mes yeux et je voyage vers vous. Je porte Beyrouth, poème poignardé, sur la paume de ma main et je présente son corps à tous comme le témoignage d'une époque arabe qui fait profession d'assassiner les poèmes. . NIZAR QABBANI...
18 janvier 2012

JADIS

JADIS
Jadis – te souvient-il pourtant de la saison? les mots neigeaient sur un regard d’enfant suspendu aux étoiles, et la joie jaillissait des mers du ciel changeant des sables morts criant un hymne d’amour. Les jours pour les enfants continuent de fleurir,...
12 janvier 2012

L'ARRETA BIANCA...Extrait

L'ARRETA BIANCA...Extrait
Pusà à u puntu ghjustu duve sole è tempu si basgianu senza intoppu. Tantu peghju per e cose chì ùn volenu stancià . GHJACUMU THIERS . S’asseoirau point exactoù s’unissent le soleil et le tempssans entrave.Et tant pis pour toutce qui refuse de s’arrêter...
1 janvier 2012

TANT PERDU...Extrait

TANT PERDU...Extrait
Le portique de la balançoire S’est lentement laissé rouiller On l’a démonté ce matin De l’enfance il ne reste plus Qu’une absence à l’entrée du jardin. (...) Le vieux passe devant les murs de pierres Sans les regarder Il en connaît la plus petite ride...
29 décembre 2011

PIERRE GABRIEL

PIERRE GABRIEL
Laisse ici ton bagage d'espoirs, De peurs secrètes, de ténèbres, Tes oripeaux d'enfance, tes ferveurs, Et tous les morts qui t'accompagnent De leurs paisibles voix aimées. Tu dois poursuivre seul, Lourd de tes mots, de tes silences, Sans autre recours...
28 décembre 2011

LA DISCORDANCE DU TEMPS

LA DISCORDANCE DU TEMPS
Ce qui n'est pas mais qui existe Au creux de ses amours d'enfance Ou bien ailleurs, mais assez loin Pour avoir l'air de ne plus être La chronologie se balance Ce rien qui, un instant, hésite Ce qui aurait pu S i d'autres moments Si d'autres amours ou...
9 décembre 2011

LE LABYRINTHE AU BORD DE LA MER...Extrait

LE LABYRINTHE AU BORD DE LA MER...Extrait
Au contact des œuvres du passé, nous voulons être sûrs de leur authenticité, sûrs que personne ne les a corrigées, que personne ne s’est mêlé de les embellir, de les parfaire, de les rendre plus compréhensibles. Nous souhaitons seuls, sans intermédiaire,...
19 novembre 2011

LE TEMPS QU'ON PERD...Extrait

LE TEMPS QU'ON PERD...Extrait
Hier aujourd'hui et demaintous les jours de la semaineet les lendemains et la veillece matin tout à l'heure avant-hierj'ai vu une petite fille qui souriaitj'ai cru que j'étais fort que j'étais malinc'est si facilej'ai attrapé un moucheronen plein dans...
13 novembre 2011

VIRGILIANES...Extrait

VIRGILIANES...Extrait
il suffit d'approuver le blanc cerisier de laisser les questions épuisées aller boire à la source des larmes il suffit comme l'enfant d'écarter l'herbe divine jusqu'à la gloire du grillon (...) . RAYMOND FARINA .
10 novembre 2011

BRUME ETERNELLE

BRUME ETERNELLE
Au-delà de l’hiver, où ne reposent plus les oiseaux migrateurs, au-delà de l’exil des oiseaux, au-delà des oiseaux et de leur discipline -l’acte de voler- une essence nue s’ouvre pour nous sans âme ni cœur, au-delà de cette espèce, de cet attribut. Un...
3 novembre 2011

LE SANG DES NUITS...Extrait

LE SANG DES NUITS...Extrait
Ce château m'appartient ce soir jusqu'à la gorge Mon cri nourrit la nuit tournante des couloirs Et les grands escaliers que mes pas interrogent Et l'ombre d'un passé qui voûte le miroir J'ai refermé sans bruit les ailes des horloges Et décousu tout un...
1 novembre 2011

ACQUIESCEMENT DE FEVRIER A L'ELEGIE

ACQUIESCEMENT DE FEVRIER A L'ELEGIE
(…)L’amour ne s’en va pas puisqu’il est à demeureIl adopte le temps et le prend pour son filsIl se fait son égal il le prend pour égalHumble assez pour trouver cette écharpe assez grandeEt rétrécir son rêve à cela seul qui est Comme un oiseau sur le ventre...
31 octobre 2011

SURVIVRE ET MOURIR

SURVIVRE ET MOURIR
Partir sans plus de bruit qu’une feuille morte Abandonner le temps enfin Retrouver les fruits de la terre dans la terre Ton ventre s’étonne d’un oubli L’arbre te recommence Si ce n’est le sang aux tempes Comme un souffle vain Si ce n’est la paupière Sur...
29 octobre 2011

AMRIA

AMRIA
Je ne sais rien de pur comme un jour de malheur Quand l'aube met le deuil sur le velours des filles Comme un surplis de sang surfilé de bonne heure A l'aube je te dis comme on se met les villes Et si je t'en raconte encore c'est que l'ivresse Ne m'est...
25 octobre 2011

JE CONTEMPLE SOUVENT LE CIEL DE MA MEMOIRE

JE CONTEMPLE SOUVENT LE CIEL DE MA MEMOIRE
Le temps efface tout comme effacent les vagues Les travaux des enfants sur le sable aplani Nous oublierons ces mots si précis et si vagues Derrière qui chacun nous sentions l’infini. Le temps efface tout il n’éteint pas les yeux Qu’ils soient d’opale...
21 octobre 2011

UNE SI LONGUE ATTENTE

UNE SI LONGUE ATTENTE
Vous l’attendez. Le long de haies dépeuplées et de silences froids. Vous l’attendez. A n’importe quelle heure d'opale ou d’or, vous la guettez. Aux miroirs des caniveaux et dans les couleurs de l'hiver, le pas haletant au cœur de la neige ou le regard...
12 octobre 2011

E LAVANDARE

E LAVANDARE
Corre lindu u fiume Quandu l’acqua porga Netta u pannu niellatu Da e sciagure di u tempu. Luce à u sole u Monte Giuvellu Quandu u core di a donna Richjara e so cugiure Ind’è e fiumare inguerninche. Barca u ponte a donna Quandu l’acqua di a vita Fala à...
10 octobre 2011

SOMME D'AMOUR...Extrait

SOMME D'AMOUR...Extrait
Sa force était sa souffrance Ou l’inverse Qu’en sait-on ? Fil de joie fil de coton Brodeuse aux doigts de silence Et tout un ciel à remplir Blanc de nuage bleu reine Fil de coton fil de haine Un ciel à n’en plus finir Toute une vie pointilleuse Il faut...
4 octobre 2011

L'OMBRE DU PARADIS

L'OMBRE DU PARADIS
Aimée moissonne la coulée en toi aimée d’un plus-que-souffle la veine bat sur l’aurore c’est toi-même à fleur de soie à l’envers dans le temps à l’envers dans le blanc aimée d’un toujours-ciel disparue sitôt surgie disparue ouvre le visage qui meurt de...
EMMILA GITANA
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