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EMMILA GITANA
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18 mai 2017

LE PREMIER AMOUR DU MONDE

LE PREMIER AMOUR DU MONDE
Le soleil est venu Et reparti cent mille fois Depuis le jour du premier jour Du premier amour Le premier amour du monde? C'était... quand? Et d'abord, comment se sont retrouvés Comment se sont retrouvés Le Ciel et l'Océan? Il a pris sa main sans le savoir...
16 mai 2017

SILENCE

SILENCE
Le silence est un lit pour le chant du monde. Il est rempli de sons (les amoureux et les solitaires le savent) dans la ville comme à la campagne. Le silence, c’est avant tout se taire, un état d’esprit, un moment de l’en-soi, quand cesse la course et...
11 mai 2017

UN JARDIN SUR LA MER

UN JARDIN SUR LA MER
Je sais un lieu de haute lice Où la livrée du matin joue À robinsonner sous les lys Près des falaises d’amadou Où le déhanchement des îles Grise la Manche qui s’exile Sous son chapelet de Corfou . Je sais un lieu de haute sphère Où les sternes vont poinçonnant...
10 mai 2017

PALETTE ÉGORGÉE

PALETTE ÉGORGÉE
Tu possèdes tes géographies intérieures que tu sèmes pêle-mêle lors de souterraines insomnies sur une palette égorgée. Marges blanches d’où fuse un orchestre d’anges les continents que tu façonnes n’ont ni crépuscules ni nuits. Ruelles d’exil les arbres...
9 mai 2017

JOEL GRENIER...Extrait

JOEL GRENIER...Extrait
Tu verras, tous les deux, on ira à la mer peut être pour fermer les yeux, comme quand on était jeune et qu'on s'aimait moins fort. Je tiendrai par la taille un frisson de jeunesse que tu auras gardé pour te blottir encore dans nos silences complices....
6 mai 2017

ON TROUVERA DES LETTRES

ON TROUVERA DES LETTRES
On retrouvera des lettres entre les draps, dans une armoire normande au bois vermoulu. Dans la chambre où la poussière a figé le temps, on traversera en quelques pas des années de silence. Contre le mur, calé par des livres de papier jaune, le grand bahut...
5 mai 2017

HEATHER DOHOLLAU

HEATHER DOHOLLAU
L’illusion dans une île Est de croire tout voir Dans le livre blanc des heures Que chaque oiseau déchire Ici comme partout Vivre c’est fermer les yeux . . . HEATHER DOHOLLAU . . .
5 mai 2017

L'EROSION DE L'ÂGE

L'EROSION DE L'ÂGE
Je m’enfonce à nu dans le précipice sous ce ciel réfractaire mon souffle vagabonde j’interroge l'épitaphe de l'obscure absence en exil je cueille l'érosion de l'âge j'espère l'indulgence de l'éloignement une armée de cris s'est tue dans ma prairie seul...
4 mai 2017

LE SEL DE LA VIE ...Extrait

LE SEL DE LA VIE ...Extrait
" L'événement s'envole, mais reste l'essentiel, inscrit dans le corps, qui resurgit au charme furtif d'une évocation, au frisson d'une sensation, à la force étonnamment vive et parfois incompréhensible d'une émotion. À quoi cela tient-il sinon à cette...
3 mai 2017

A CEUX QUI VIENDRONT APRES NOUS

A CEUX QUI VIENDRONT APRES NOUS
Vraiment, je vis en de sombre temps ! Un langage sans malice est signe De sottise, un front lisse D’insensibilité. Celui qui rit N’a pas encore reçu la terrible nouvelle. Que sont donc ces temps, où Parler des arbres est presque un crime Puisque c’est...
27 avril 2017

LES INEDITS 12

LES INEDITS 12
Près du visage que tu aimes Se trouvent les lucioles Se trouvent les baisers Non encore échangés Se trouve l’argile de l’origine Près du visage que tu aimes Se trouvent les oiseaux Non encore envolés Les secrets non encore dévoilés Se trouve la genèse...
27 avril 2017

ANNE MOUNIC...Extrait

ANNE MOUNIC...Extrait
Le poème – une parole qui ne peut, ne veut, prétendre coïncider. L’erreur consisterait à vouloir effacer l’omniprésente disjonction au cœur du temps, de la bouche à l’oreille et du présent à sa reprise, mais il s’agit d’une transcendance par-dessous,...
24 avril 2017

CAROLE DAWSON

CAROLE DAWSON
Poème pour Patrig . Je bois goutte à goutte à la pluie du silence J'écoute les bruits qui se sont tus J'entends les mots qui ne sont plus Immuable cadence Qui danse qui danse Et je glisse au-delà du paysage Là où la clarté repose Amarrée à mon rivage...
21 avril 2017

DONNEZ-MOI DES MOTS D'HOMME

DONNEZ-MOI DES MOTS D'HOMME
À la mémoire d’Albert Camus... . . Donnez-moi des mots d’Homme Des mots qui s’acheminent De Tipasa la bleue aux flancs de Lourmarin Ces mots d’ocre et de feu qui épousent les cimes Délestant le soleil du poids des lendemains Ces mots je les voudrais griffonnés...
19 avril 2017

PASSAGERE DE LA DUREE...Extrait

PASSAGERE DE LA DUREE...Extrait
Ce temps composé de fragments d'éternité lorsque tu implosais en mille rayons de fruits ce temps mitoyen et distant pareil aux grilles du désert où l'on attache les chevaux de l'eau aux pieds en flamme. Ce temps de presque rien où tu vivais de fines embrasures...
19 avril 2017

ETAT DES LIEUX

ETAT DES LIEUX
Maintenant Je laisse ma vie fuir son cours Les heures filer dans mes doigts le sable s’entasser sous mes dents le vent Vide façonner mes dunes y bâtir des escaliers à dévaler revenir Aux sources du mal en avaler les boues Dosant habilement les vins aux...
17 avril 2017

VOYAGE A TRAVERS UNE NEBULEUSE

VOYAGE A TRAVERS UNE NEBULEUSE
Je ne peux remettre l’amour à un autre siècle je ne peux pas même si le cri s’étrangle dans ma gorge même si la haine éclate crépite brûle sous des montagnes grises et des montagnes grises Je ne peux ajourner cette étreinte qui est une arme au double...
15 avril 2017

L'ÂME INSURGEE...Extrait

L'ÂME INSURGEE...Extrait
« Le poète, je vous l’ai dit, n’a pas la vie facile dans ce monde et ses besoins, pour exister, n’ont rien d’épisodique ou de professionnel. Il est voué à l’essentiel. Donc à la pauvreté matérielle. Une existence entière à préserver dans tous ses lieux,...
14 avril 2017

QUATRIÈME ANNONCE/CUARTO ANUNCIO

QUATRIÈME ANNONCE/CUARTO ANUNCIO
Tout ce qui parvient à toucher le ciel Se transforme en cette simultanéité qui courbe les âmes Les autres ne font que porter la pourriture des vagues, L’angoisse des objets. Oui, ceux-là mêmes que nous commençons à connaître Quand l'ombre se multiplie...
12 avril 2017

L'EBLOUI

L'EBLOUI
Je ne sais d’ici que le lent ravitaillement des heures Et le chant incessant écharpant le silence Je ne sais d’ici que l’ongle des sentiers qui écosse la plaine Et la mer au lointain qui lisse ses bas bleus La paresse des îles Le rouet de tes yeux L’indolence...
EMMILA GITANA
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