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EMMILA GITANA
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2 septembre 2007

ON LE VIT MARCHANT ENTRE LES FUSILS...

ON LE VIT MARCHANT ENTRE LES FUSILS...
ANTONIO MACHADO Le crime eut lieu à Grenade ... Par une longue rue Qui donnait sur la campagne froide de l'aube, encore sous les étoiles. Ils tuèrent Federico Alors que pointait la lumière. Le peloton de bourreaux N'osa pas le regarder au visage. Tous...
2 septembre 2007

BEIT HANOUN

BEIT HANOUN
BEIT HANOUN Beit Hanoun, Beit Adour-sur-Glane Sur vous je pleure Mes yeux sont asséchés Sur vous j'ai déjà tant pleuré Je croyais que c'en était assez Calvaire toujours recommencé Enfin ne pourrait-il cesser ? Mais l'Europe, France en premier ne fait...
2 septembre 2007

SUR UNE TERRE ROUGE-SANG...

SUR UNE TERRE ROUGE-SANG...
Sur une terre rouge-sang, Il est né dans la guerre, Il n'a pas choisit de vivre sans paix. Sur cette terre rouge-sang, Né en pleine guerre des hommes, Entre la haine et le mépris. Son enfance, son innocence, ils ont pris, Sur sa vie, son destin, ils ont...
2 septembre 2007

ET NOUS , NOUS AIMONS LA VIE

ET NOUS , NOUS AIMONS LA VIE
ET NOUS , NOUS AIMONS LA VIE Et nous, nous aimons la vie autant que possibleNous dansons entre deux martyrs. Entre eux, nous érigeons pour les violettes un minaret ou des palmiersNous aimons la vie autant que possibleNous volons un fil au ver à soie pour...
2 septembre 2007

FEMME...OBSCURE

FEMME...OBSCURE
Femme... Obscure Femme obscure, énigme de mon erranceMalgré le passage des convois des saisonsJe garde encore l'empreinteDe la suave senteur d'un corpsDont frémit l'arbre d'un lit en exilMa nuit est une longue croisièreUne mer calme où jouent les vaguesEntre...
2 septembre 2007

IDENTITE CONFISQUEE

IDENTITE CONFISQUEE
IDENTITÉ CONFISQUÉE …J’ai su mais je ne sais plus… !On a décidé de me laver le cerveauOn a pris toutes les donnéesAncrées au fond de la sédentaire mémoireEt on a greffé d’autres cellulesJe ne suis plus le même devant une glaceJe suis un autre dans cette...
2 septembre 2007

LE POETE...

LE POETE...
LE POÈTE... Il est là, il est ailleurs...Adossé aux vestiges du tempsGardien de tous les patrimoinesIl serpente les flancs des montagnesGarde la falaise contre l’oubliContre l’érosion de la mémoireIl prend sa source dans ses penséesAccompagne la brise...
2 septembre 2007

SEISME SOCIAL

SEISME SOCIAL
Seisme Social "A TOUTES LES VICTIMES D’UNE GUERRE SANS VISAGE" Pitié pour les enfants abandonnés Qui vivent dans la crainte et la peur D’être broyés par la machine infernale Dans des écoles au bord du chaos Dans les lycées où les règles du jeu Se font...
2 septembre 2007

UNE PLUME VERSATILE

UNE PLUME VERSATILE
1 Une Plume Versatile... …Tranquillise-toi amie de l’autre continentMa chute n’est pas celles du NiagaraMon fleuve n’est qu’un ruisseau de L’OntarioEt mon lac n’est qu’un étang du Lac Erié…Mon identité n’est qu’une façadeQui vit de l’oscillation de mes...
2 septembre 2007

LA PLUS DROLE DES CREATURES...

LA PLUS DROLE DES CREATURES...
Comme le scorpion, mon frère, Tu es comme le scorpion Dans une nuit d’épouvante. Comme le moineau, mon frère, Tu es comme le moineau Dans ses menues inquiétudes Comme la moule, mon frère, Tu es comme la moule Enfermée et tranquille, Tu es terrible, mon...
2 septembre 2007

VIVRE...Extraits

VIVRE...Extraits
...Le coeurLa têteet le bras de l'hommefouillant les entrailles de la terreont créé de tels dieux d'acier aux yeux de feuqu'ils peuvent écraser la terre d'un coup de poing. L'arbre qui donne des grenades une fois par anpeut en donner mille fois plus....
2 septembre 2007

BARBARA

BARBARA
Perlimpinpin Pour qui Comment Quand et Pourquoi Contre qui Comment Contre quoi C’en est assez de vos violencesD’où venez-vous Où allez-vous Qui êtes-vous Qui priez-vous Je vous prie de faire silencePour qui Comment Quand et Pourquoi S’il faut absolument...
2 septembre 2007

PABLO NERUDA

PABLO NERUDA
Pablo Neruda Il meurt lentementCelui qui ne voyage pas,Celui qui ne lit pas,Celui qui n’écoute pas de musique,Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentementCelui qui détruit son amour-propre,Celui qui ne se laisse jamais aider. Il...
2 septembre 2007

LES YEUX

LES YEUX
“Ces yeux, où la prunelle monte la gardepour protéger le visage contre l’indiscrétionmalveillante et la curiosité qui s’agriffe…Ces flots mouvants qui ondulententre le bord des paupièreset l’extrémité des cils,comme ceux des étangs qui s’exprimentpar...
1 septembre 2007

KHALIL GIBRAN...Extraits

KHALIL GIBRAN...Extraits
C'est l'instant qui sépare l'enivrement de la Vie et l'éveil, la première lueur qui éclaire les régions intimes du coeur, la première note magique jouée sur la corde d'argent de notre coeur. - C'est le moment fugitif qui défait devant l'âme les chroniques...
1 septembre 2007

REMINISCENCES...

REMINISCENCES...
Réminiscence Mon Âme à l'aube se leva et, écoutant, entendit une voix dans l'espace, un oiseau solitaire, un chant non maître de sa note, un cri qui se prolongeait dans l'éternité. Mon âme au-dehors se pencha parmi l'aube pour entendre son camarade ailé...
1 septembre 2007

SOUVERAINETE DU VIDE ...Extrait

SOUVERAINETE DU VIDE ...Extrait
DIEU , c'est le nom de quelqu'un qui a des milliers de noms. Il s'appelle « Silence », « Aurore », « Personne », « Lilas », et des tas d'autres noms, mais ce n'est pas possible de les dire tous, une vie entière n'y suffirait pas et c'est pour aller plus...
1 septembre 2007

LE POETE

LE POETE
Le Poète Je suis un étranger dans ce monde et il y a, dans mon exil, une sévère solitude et un pénible isolement. Je suis seul, mais dans cette solitude, je contemple un pays inconnu et enchanteur, et cette méditation emplit mes rêves des fantômes d'un...
1 septembre 2007

NOVEMBRE

NOVEMBRE
Je suis descendu en courant au bord de la mer, à travers les terrains éboulés que je sautais d'un pied sûr, je levais la tête avec orgueil, je respirais fièrement la brise fraîche, qui séchait mes cheveux en sueur ; l'esprit de Dieu me remplissait, je...
1 septembre 2007

L'ANIMAL MUET...

L'ANIMAL MUET...
Dans le crépuscule d'une belle journée, lorsque l'imagination s'empara de mon esprit, je passai près de la lisière de la ville et je m'attardai près des ruines d'une maison abandonnée dont il ne restait que quelques moëllons. Au milieu de ceux-ci, j'...
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