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EMMILA GITANA
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22 janvier 2016

NOUS NE SOMMES PAS DES ANGES...COMME VOUS

NOUS NE SOMMES PAS DES ANGES...COMME VOUS
Chez nous pas de prison. Nous avons, comme vous, nos assassins. Ils ne sont pas très nombreux, mais quand même, ils sont là. Mais de prison, aucune. Les pierres qui recouvrent nos chemins sont tranquilles. Elles savent que jamais nous ne leur ferons l’injure...
22 janvier 2016

POEME ANCIEN, ANTHOLOGIE DE LA POESIE CHINOISE III ème - XI ème SIECLE

POEME ANCIEN, ANTHOLOGIE DE LA POESIE CHINOISE III ème - XI ème SIECLE
La mer Pourpre au matin m’enivre ; Je porte le soir un manteau de brumes rouges. De l’arbre à soleils je brise une branche Pour balayer les rayons du couchant ! Porté par un nuage, je voyage aux Huit Pôles : Mille givres de jade gèlent mon visage ! Je...
22 janvier 2016

EDMOND JABES...Extrait

EDMOND JABES...Extrait
« L’impensé est quotidiennement dépassé ; ce qui renforce, s’il se peut, ma conviction qu’il n’y a pas de pause pour la pensée. « Pareil à la mort qui est avant et après la vie, l’impensé ne serait, ainsi, que la mesure invérifiable d’une pensée constamment...
21 janvier 2016

PREMIERE NEIGE

PREMIERE NEIGE
A Marie-Paule . S'il est miracle ce fut bien de ces pétales de silence dans un lointain matin de France dont tu traduisais en mésange -ou dans un de tes idiolectes- le givre qui s’était figé, avec les larmes de l’hiver, en bleues dentelles de cristal...
20 janvier 2016

CHANT POUR LE JARDIN DE L'EAU

CHANT POUR LE JARDIN DE L'EAU
L'eau inaugure le lieu L'eau, âme libre venant à toi du moindre obscur Écoute l'eau toi qui passes cette porte Premier pas est l'amour Tous les suivants gravissent la mémoire pour saluer les passants Ici, nul étranger Tous frères nous sommes venus glorifier...
20 janvier 2016

NICOLAS FOUGEROUSSE

NICOLAS FOUGEROUSSE
"Au cœur de notre vie, au cœur des êtres qui nous entourent, la rumeur du monde avance. Il ne s’agit pas tant de se marginaliser ni même de décrier cette rumeur mais plus d’accepter et de laisser entrer ce de quoi nous sommes faits : d’ombre et de lumière....
20 janvier 2016

FLORILEGES

FLORILEGES
Je n’étais qu’interrogation dans le vent Et me suis fait mirage sans écho Je suis vague et langage. Un jour je me fondrai dans l’apocalypse et le brouillard Laissant closes toutes les portes de l’infini en attente du diable. Le fleuve des instants s’accroupit...
20 janvier 2016

FES

FES
Fès colline vibrantedévianthorizon de fêteblanc torridehors mémoirede celui qui est mortet celui qui mourra Fès vergers de l’âmepaïennegrenadierspampresbigaradiersfleurs de Ghombaz Fès un fou en quête de sa follechancelant entre les trémolos ultimesd’un...
19 janvier 2016

CLAUDIO ARRAU

19 janvier 2016

MER ACCUEILLANTE

MER ACCUEILLANTE
Tu n’es pas la frontière entre la vie Et la mort, ô mer, tu es la mort et la vie, tout ensemble. Tu n’es pas l’eau seulement, Et le sel, et les herbes sous-marines, et le noyé qui flotte sur les ailes de ses poumons, message échoué sur le rivage. … En...
19 janvier 2016

BENIS SOIENT LES MORTS

BENIS SOIENT LES MORTS
(…) Amer sous notre langue le goût de la parole de l’appel et du baiser de la femme Nos cœurs se rétractent comme une poignée d’air dans la main Jusqu’à quand : Rouillés, mornes, broyés par les questions ? Anges ? - Nous ne sommes pas des anges Nous n’avons...
19 janvier 2016

OÏKOUMENE...Extrait

OÏKOUMENE...Extrait
Prenez la terre et ce qu’il y a dessus et laissez-nous le nuage… prenez les cieux et ce qu’il y a dessous et laissez-nous le babil de l’oiseau prenez le fruit et la branche et la rumeur verte dans la feuille de la vie et laissez-nous l’ombre de l’arbre...
19 janvier 2016

DANS L'ODEUR DU FIGUIER...Extrait

DANS L'ODEUR DU FIGUIER...Extrait
Assise sur le pas de la porte Tu te retrouves chez toi dans l'odeur du figuier . L'enfance avec ses grillons Le temps sa démesure . Au fil des jours tu as suivi un raccourci Dont le muret borde des gouffres . Aujourd'hui ici même l'ombre Garde toute sa...
19 janvier 2016

LAISSES DE MER

LAISSES DE MER
À toi . Il faudra alors se satisfaire de l’extrême lenteur des jours du parfum affadi des journées sans lumière des coquillages vides sur les laisses de mer du craquèlement des pas dans les pas de l’absent du ricanement persistant des mouettes rieuses...
18 janvier 2016

ANDRE FRENAUD

ANDRE FRENAUD
Je l'ai proférée en pierres sèches, ma maison, pour que les petits chats y naissent dans ma maison, pour que les souris s'y plaisent dans ma maison. Pour que les pigeons s'y glissent, pour que la mi-heure y mitonne, quand de gros soleils y clignent dans...
18 janvier 2016

LA FLAMME D'UNE CHANDELLE...Extrait

LA FLAMME D'UNE CHANDELLE...Extrait
La poésie est un émerveillement, très exactement au niveau de la parole, dans la parole, par la parole. Le problème du poète est donc d’exprimer du réel avec de l’irréel. Il vit, comme nous l’indiquions dans notre avant-propos, dans le clair-obscur de...
18 janvier 2016

L'INCONFIANCE...Extrait

L'INCONFIANCE...Extrait
Elle sait les manques, les chemins à rebrousse jeunesse, les miroirs perfides, les carrefours, l’embuscade des sillons, tous les fléchissements. Elle sait les traîtrises d’automne, la lumière crue, la lumière nue qui appelle le corps par son âge. Elle...
18 janvier 2016

FEUILLE D'OMBRE D'HARODIOS DE CYRENE...Extrait

FEUILLE D'OMBRE D'HARODIOS DE CYRENE...Extrait
Apprends à connaître le figuier qui croît près de ton puits. Contemple et enchante-toi du carré de menthe que ton jardin protège. Ecoute le chant mince de la source. Le monde sera tout entier dans la paume de ta main et toi respirant son souffle. . CLAUDE...
18 janvier 2016

NUIT

NUIT
J’évite encore la mort en écrivant un poème Alain Borne . Gravées dans le béton ou sur l’écorce les traces résistent. La nuit est venue tôt sur le ciel trop bas. L’eau gronde près des arbres hauts. L’odeur des fruits migre lentement vers une autre saison....
17 janvier 2016

COMME SI

COMME SI
Poids de terre ou de mousse à soulever à refuser Pourvu que l’on garde entrouverte la porte et cette vibration partagée que l’on n’ose nommer. Pourvu que l’on frappe à poings serrés à poings noués pourvu que l’on soit. Miel amer. Abords du fleuve éboulés...
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EMMILA GITANA
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