septembre 2021

"Le monde entier donné ou le monde entier perdu, le Graal ou l'avilissement, le conte ou les décomptes, - s'il y a des nuances infinies en tout, elles n'ôtent rien, bien au contraire, à la souveraine simplicité des êtres et des choses ni à la façon dont nous les refusons ou les accueillons. Aux uns le recours aux forêts ou au grand large, aux autres, les "réalistes", les apparences du bon droit en fallacieuse toge prétexte à leurs vilénies. Nous en sommes là. Raison de plus pour tout recommencer, ou, plus exactement, pour tout... [Lire la suite]

Si tu me donnes un mot, j’en ferai une forêt. Tous les arbres contiennent la mémoire du livre que j’écrirai pour toi. Si tu me donnes un mot, je franchirai le vitrail. Toutes les gargouilles contiennent la foi du poème que j’écrirai pour l’incarnation de ton corps. Si tu me donnes un mot, je soufflerai sur le dromadaire de l’imaginaire. Et tu n’auras plus soif. Tous les sables du désert contiennent l’étoile diaprée du silence que j’écrirai pour toi. Si tu me donnes un mot, je pourrai rentrer dans l’atelier de ton âme. Et les toiles... [Lire la suite]

Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs… Alors, et alors seulement, tu sauras ce que tu peux réellement endurer ; que tu es fort, et que tu pourrais aller bien plus loin que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer ! C’est que réellement, la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter ! . . . . . . WILLIAM SHAKESPEARE . . . . Ajaccio par Henri... [Lire la suite]

Pitié pour la nation où existent mille croyances mais aucune religion. Pitié pour la nation dont les habitants portent un vêtement qu’ils n’ont pas tissé eux-mêmes, mangent un pain dont ils n’ont pas récolté le grain et boivent un vin qui n’a pas coulé de leurs pressoirs. Pitié pour la nation où l’on acclame un bravache comme un héros et où l’on estime bienfaisant un conquérant glorieux. Pitié pour la nation où l’on méprise une passion dans les rêves pour s’y soumettre au réveil. Pitié pour la nation où l’on n’élève la voix que... [Lire la suite]

Tendresses d’automne à parfumer le jour dans les plis la mémoire, les doigts langue des sous-bois, des pommes amours pourrissantes et sucrées le poème et la terre flamboient l’autre adoré est humus excès de tanin, grains de folie le vin sera meilleur demain on se souvient l'ardente mélancolie à vouloir la douceur. Le chagrin peut bien planer au-dessus de nous comme un oiseau de proie « On est heureux » Toi l’âme-frère, éraflé de partout les yeux mouillés, tu... [Lire la suite]

" A force de parler de Mohamed qui fut prophète, on oublie le Mohamed chômeur, le Mohamed sans logement, le Mohamed sans abri, le Mohamed sans travail et des milliers de Mohamed qui vivent comme des esclaves sous des régimes qui se réclament du prophète Mohamed " . . . . . . KATEB YACINE . . . . . .   Oeuvre Belaid Belhaoui

"Peut-être qu'un jour je deviendrai un OVNI; ne riez pas, un objet volant non immatriculé, c'est peut-être l'âme d'un mort qui passe..." Julos Beaucarne . . . . . Hommage émouvant et sensible de mon ami, Jacques Bonnadier, qui nous appris tôt ce matin la mort de Julos...( Message du poète JeanLavoué ) . … pour dire au revoir à Julos Beaucarne, qui s’en est allé paisiblement samedi 18 septembre dans la soirée. « Les vrais amis quand ils trépassent/N’en finissent pas de fleurir/Dans nos mémoires opiniâtres/Même... [Lire la suite]

" Il faut s'établir à l'extérieur de soi, au bord des larmes et dans l'orbite des famines, si nous voulons que quelque chose hors du commun se produise, qui n'était que pour nous." . . . . . . René CHAR . . . . Oeuvre Ismaël Nery

Et voilà...On ne peut pas passer à coté de ce genre de témoignages, toutes ces réflexions si justes de la part de professionnels.... A partir de demain 15 septembre, ceux qui vous ont soignés et qui ne souhaitent pas se faire vacciner, se retrouveront au chômage; ceux qui se sont dévoués, qui vous ont sauvés, souvent et la plupart du temps dans des conditions lamentables, se retrouveront au chômage...Ce sont ceux, aussi, que vous avez applaudis tous les soirs....Ecoutez bien les faits et contradictions...   .  

Ne sommes-nous pas les alchimistes malhabiles d'un destin que nous revendiquons pour le mieux avilir? A chaque heure du jour et de la nuit, j'ai le sentiment que nous sommes là à fabriquer, sans le savoir, l'or de nos infortunes et le plomb de nos amères félicités. Sorciers de nos propres sottises, nous agissons avec une telle incurie, une telle ignorance, qu'une incertaine magie opérationnelle se déroule à notre insu, brassant un embrouillamini d'éléments qui se contrecarrent, vent de bricole et s'ouvrent à... [Lire la suite]