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EMMILA GITANA
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10 août 2015

DESORDRE

DESORDRE
Se peut-il que les mains se fanent par les béances _ le désordre de toute chose ? Se peut-il que les rêves se froissent que les craquelures naissent de jours trop épais ? Elle savait les silences buissons broussailleux à peine traversés de vie elle disait...
1 août 2015

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
Mémoire de ronces encombrée de fleuves prisonnière. Mémoire de poussières de terre marneuse d'enfance excessive égarée parfois. Mémoire bleu profond où le regard de l'autre comme un espace à conquérir se révèle. Levée de l'odeur dominante d’altéré et...
22 février 2015

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
Dire les chemins noueux dans la terre lasse de nos migrations. Dire l’adagio de l’aube le chant aux mille voix tout autour et l’isthme trop fragile qui nous retient encore. Il faut dire qu’on est debout dans l’opacité dans la fièvre soumis aux remous...
13 février 2015

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
Mille fois tu as perdu ton visage celui que l'on t'avait imposé, mille fois tu as affiché d'autres aridités plus profondes. D'autres peurs d'autres incertitudes te tenaient lieu de vérité. Restera-t-il en tes mots quelque image qui parlera de ton absence...
15 décembre 2014

L'ARBRE ABATTU

L'ARBRE ABATTU
Un léger relief arrête la main. A peine sensible, un sillon, puis d'autres proches creusent la surface. La main effleure. Elle tâtonne comme à la recherche de détails estompés. L'arbre a souffert des derniers orages. Il était vieux. Il s'est rendu. Abattu...
5 décembre 2014

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
Tensions et écorchures tout était là on entrait dans les histoires dans le brouillon des autres dans leur nécessité on lisait les brisures comme on lit les lignes de la main ou la fébrilité des heures on disait de nos voix incomplètes les présences extrêmes...
19 novembre 2014

SIRENES

SIRENES
Vers la vague assagie, des impulsions toujours freinées toujours retenues. un excès de sel ou d'ombres une forêt d'algues peut-être ? Arrêt soudain du vent si ce n'est le froissement d'une aile encore invisible. Arrêt du mouvement sur une montée d'eau,...
29 octobre 2014

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
L'aube lente à venir. Le regard flou encore de rêves arrêtés les mots s'ébauchent alchimie profonde hasardeuse. Le passage est ardu. Une fresque s'esquisse. Les songes ont traversé l'opacité l'imprécision. Sur les lèvres le silence s'attarde avant la...
8 octobre 2014

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
On s’obstinait à renforcer des digues à haler un monde d’encre et de silence. On osait parler aux étrangers qui peuplaient nos songes. On disait ces ailleurs et ces mille riens qui comblaient le vide. Sans doute rien ne nous sera donné ce murmure de nos...
17 juin 2014

EN FILIGRANE, L'ARDENNE...Extrait

EN FILIGRANE, L'ARDENNE...Extrait
Dans les méandres de la mémoire le lieu natal fragile îlot de tendresse où se délitent paroles caresses d'oiseaux et rires engrangés. Charrois de lies dans nos déserts intérieurs. L'incertitude se fragmente c'est comme si on venait de naître ou de voir...
6 juin 2014

EN FILIGRANE, L'ARDENNE...Extrait

EN FILIGRANE, L'ARDENNE...Extrait
Dans la grisaille nos îles, collines aux courbes masquées. Qu'aurions-nous été sans orages ? Nous rêvions de départs brusques de rires calcinés par le temps d'arbres trempés de pluie serrés comme des bateaux Nous rêvions d'une épaule qui nous toucherait...
26 avril 2014

DE TERRE ET DE BLEU...Extrait

DE TERRE ET DE BLEU...Extrait
Entre les mouvements croisés des voix, celle qui ne ressemblait à personne et à qui on a dû donner un nom… à l'inconnue de Cochem ce poème à deux voix. . Le regard est présent immensément passage infime vers un infini troublant dénudé un lacis de pensées...
8 mars 2014

MORT D'UNE MESANGE

MORT D'UNE MESANGE
Une fenêtre ouverte sur l’espace convoité. Au loin sentes secrètes profondes eaux dont l’écho revient bouleversé. Un matin sonore un souffle d’air, mille leurres pour un oiseau. La vitre effacée et le voici éperdu en ma demeure. Dans le flux de lumière...
8 mars 2014

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
Ce que tu crois stable n’est qu’errance liberté d’un rêve oublié chemin d’un autre passage. Ce que tu crois stable n’est que province abandonnée dévastée lapidée sans refuges pour les crues étranglée tels des souvenirs serrés dans un mouchoir… . AGNES...
15 février 2014

AGNES SCHNELL...Extrait

AGNES SCHNELL...Extrait
... Elle rêvait beaucoup, alors. Elle multipliait les rêves comme si la vie, menaçante par son terme, avait besoin d’être doublée, prolongée par l’illusion du songe. Son inconscient créait des lieux infinis. Elle passait de l’un à l’autre avec aisance,...
2 janvier 2014

TA PENSEE PARFOIS...

TA PENSEE PARFOIS...
Ta pensée parfois tu la sens qui se froisse et t’échappe. Tu marches sur la pointe de ton âme sur les éclats pillés de ton histoire. Quitte doucement ton fatras ce magma de trop plein de mémoire de trop vif de trop grave. Ne reste pas dans l’inachevé...
5 décembre 2013

AGNES SCHNELL

AGNES SCHNELL
La nuit, grand corps vorace. Traîne l’ombre d’Eros sur les murs des cours intérieures. C’est l’ambre qui domine l’odeur fauve rappelle les nuits trop noires les portes basses et nues. C’est la houle qui s'impose sèche nerveuse elle rappelle les nœuds...
9 novembre 2013

PRIMUM VIVERE

PRIMUM VIVERE
Jamais je ne marcherai à pas étouffés ni en file indienne. J’irai vers l’indomptable, ma faim carnassière pour le déchiré du vivant. Je ne calmerai ni mes fièvres ni mes tempêtes. J’attendrai - telle l’écorce - le temps ralenti, le mouvement du chant....
23 octobre 2013

AGNES SCHNELL

AGNES SCHNELL
.... Soudain le vent s’affole et nous les bras chargés de silences nous aveugles consentants nouons nos voix à l’imprévisible d’autres voix. Nous et nos secrets nos ivresses à dissoudre le bleu à blanchir le soleil apprenons à ne pas trébucher. . AGNES...
13 septembre 2013

AGNES SCHNELL

AGNES SCHNELL
On n’ose dire les gestes froissés d’insignifiance ou l’arrachement d’un oiseau lourd … On s’enferme on cèle ses orages en un jardin d’absences en un creux froid toujours blessant on se bâtit une carapace un mur à calciner les regards un mur où s’écrase...
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EMMILA GITANA
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