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EMMILA GITANA

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23 novembre 2010

BEAUTE DU TRANSVISIBLE

BEAUTE DU TRANSVISIBLE
Pour notre âme, les hommes sont des cristaux : ils sont la nature transparente. Novalis . La poésie est transparence de l'invisible. Elle est dans la recherche charnelle de la transparence aux lèvres sensuelles, au galbe des formes de la femme ronde,...
22 novembre 2010

CRI SANS TUMULTE

CRI SANS TUMULTE
Elles sont d’Argentinedu Venezuelaet du Guatemalaelles sont de par làElles sont de l’Irlandeelles sont de Pologneelles sont de Russieelles sont de par ici Elles n’ont qu’une bouchepour hurler à la mortcomme les loups solitairesdans les maquis d’angoisseMais...
21 novembre 2010

LE PASSEUR DE SILENCE ...Extrait

LE PASSEUR DE SILENCE ...Extrait
À mon ami Gaston Miron . Plus personne n’arrive à Ellis Island…des visages anciens glissaient sur l’East RiverEt j’étais plein d’un vieux sang arménienou peut-être italien je portais le carquois de l’indien brise-lamesavec pour toute aurorele vieux regard...
20 novembre 2010

RESISTANCE

RESISTANCE
Mes oiseaux agonisentIls ont bâillonné mes anges.Ils ont ravagé mon tempsDe trêve et de beauté.Accablée.Je suis accablée de routine et d'urgence.Cela suffit.Je renie la simple condition pédestre.Je vais me dresser.Je suis enfin sur pied.Je lâche les amarresJe...
20 novembre 2010

RIVES EN CHAMADES...Extrait

RIVES EN CHAMADES...Extrait
« Fuir l’île couveuse d’impuissanceOrpheline du faste des funéraillesFuir l’île au destin d’un cœur brisé J’outre-passe le fil de la Mer » « Seule la soie de ma peauHabille mon âmeEt laisse tomber au bord de la falaiseLes scrupules intrépides » . . ....
20 novembre 2010

ELOGE DE L'OMBRE...Extrait

ELOGE DE L'OMBRE...Extrait
Une mer prête pour nousLaisse ton corps en sangapplaudir pour l'automne amer des cloches.Les déserts s'élargiront bientôtquand l'espace aura assailli tes pas,J'en ai fini de m'éprendre et de ma passion pour les vivantsJ'ai vidé mon explosion de tes victimeset...
20 novembre 2010

L'ELOQUENCE DU SANG...Extrait

L'ELOQUENCE DU SANG...Extrait
"...Je sais que les maîtres des mots n'ont nul besoin de rhétorique devant l'éloquence du sang. C'est pourquoi nos mots seront aussi simples que nos droits : nous sommes nés sur cette terre, et de cette terre. Nous n'avons pas connu d'autre mère, pas...
20 novembre 2010

LE PASSE DU DEVENIR...Extrait

LE PASSE DU DEVENIR...Extrait
Sans doute faut-il réapprendre à lire les fleuves, la clarté des sources, l’émotion du vent et del’arbre pour prendre la mesure des effacements et des absences qui font l’obscurité de notredevenir. Qui était le passé ? Non point ses figures mais son «...
20 novembre 2010

TERMES DE PAIX

TERMES DE PAIX
C’est le temps de négoces, entre des feuilles de sang Et l’arbre est un tronc mort Quelles lumières et quelles ombres encore se disposent sur les versants de l’histoire Et où sont les visages-peuples ? Pris dans les masques de quels mensonges ? A l’ombre...
19 novembre 2010

HYMNES A LA NUIT...Extrait

HYMNES A LA NUIT...Extrait
Est-il quelque être vivant, de sens doué, qui ne chérisse avant toutes les apparitions magiques de l’espace autour de lui largement éployé, la toute réjouissante lumière, avec ses couleurs, ses rayons et ses ondes, et sa douce omniprésence, le jour donneur...
19 novembre 2010

LETTRE A LEO

LETTRE A LEO
Cher Léo, Il y a dix ans que tu n’écris plus de musique. Il y a dix ans déjà que tu vis là-haut avec la musique des anges – ou de Lucifer (oui, je préfère…) Il y a dix ans, au moins, que moi, je n’écris plus de poésie (mais cela n’intéresse personne…)...
18 novembre 2010

LIVRE TROISIEME ...Extrait

LIVRE TROISIEME ...Extrait
Quand on vous dit : « Terrible est la beauté » — Sur vos épaules, indolente, Un châle espagnol vous jetez. Dans vos cheveux — une rose amarante. Quand on vous dit — « Simple est la beauté » Un peu maladroite, vous couvrez L’enfant d’un châle chamarré....
18 novembre 2010

STAFFILATA DE L’INACCOMPLI

STAFFILATA DE L’INACCOMPLI
En marchant, j’ai connu, en marchant, marchant contre le vent, j’ai connu, en marchant j’ai connu, — sa rouge estafilade. En marchant, j’ai connu, en marchant, parmi l’entaille des mots, j’ai connu, en marchant, — le silence qui balafre la face. En marchant,...
18 novembre 2010

ODES ARMENIENNES...Extrait ( ODE No16 )

ODES ARMENIENNES...Extrait ( ODE No16 )
Pour rien, je ne soupirerais, Tant que toi, tu vivras, pour moi Rempli de l'eau éternelle Toi - le ciboire d'or pour moi. Assis, de l'ombre tu me fais, Belle tente en soie d'or, pour moi. Apprends mon crime pour me tuer, Tu es sultan et khan, pour moi....
17 novembre 2010

COMMUNE PRESENCE...Extrait

COMMUNE PRESENCE...Extrait
Les sentiers, les entailles qui longent invisiblement la route, sont notre unique route, à nous qui parlons pour vivre, qui dormons, sans nous engourdir, sur le côté." . RENE CHAR . Oeuvre Sébastien Jacqmin
17 novembre 2010

URGENCE DE L'INACCOMPLI

URGENCE DE L'INACCOMPLI
Écrire c'est brûler vif, mais c'est aussi renaître de ses cendres. Blaise Cendrars, L'Homme foudroyé, 1945 Ce goût de cendre, quand donc nous quittera-t-il ? Et cette mélancolie des plus noires, — celle des ruines. Faut-il toujours des ombres pour voir...
17 novembre 2010

COMME ELLE EST GRANDE LA SOLITUDE DU ROSSIGNOL

COMME ELLE EST GRANDE LA SOLITUDE DU ROSSIGNOL
Comme elle est grande la solitude du rossignol sous son modeste pennage roussâtre, il craint toujours les redoutables épines des roses, avec les chats grondants qui rentrent de leur escapade nocturne, l'odoriférant poil mouillé, museau et pattes tout...
17 novembre 2010

DANS LE RESPIR COMMUN...Extrait

DANS LE RESPIR COMMUN...Extrait
Ce n’est pas d’écrire qui est difficile, c’est de le faire sans mentir. Le courant de la vie nous porte vers la nuit. Une même génuflexion sert à prier ou épauler son arme. L’amour est fusillé d’une prière ou d’une balle. La moindre des caresses est fusillée...
17 novembre 2010

LE CHEMIN, ENCORE...Extrait

LE CHEMIN, ENCORE...Extrait
J'y pense souvent. Aux petits matins ruraux quand les platanes accompagnaient les écoliers. Quand les vélos d'enfance dévalaient les jeudis. Quand on mangeait des fruits au goût de fruits. Quand la terre n'était pas ce grand cri de blessure. Ils ont bitumé...
15 novembre 2010

REQUIEM...Extrait

REQUIEM...Extrait
Pourquoi errer, sans se fixer,Pourquoi regarder sans respirer ?Tu dois savoir qu’une seule âmePour deux est fortement soudée.Je te consolerai, je te consoleraiComme personne n’a rêvé de l’être,Et si tu m’offenses d’un mot violent,C’est toi qui souffriras....
EMMILA GITANA
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