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EMMILA GITANA
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19 juillet 2014

SOLO DE TOURNESOL...Extrait

SOLO DE TOURNESOL...Extrait
Le soleil de van Gogh est tombé Rien ne pouvait l’arracher C’était l’invincible géant du pauvre et du fort la lumière fixe des courages Maintenant, retour au soleil sans van Gogh Qui flambe par devant mais fusille par derrière Et reste seul à brûler sans...
6 juillet 2014

CHERCHER

CHERCHER
Chercher sur le visage d’un enfant ou dans les rides de l’âge Depuis le temps que nous râpons la terre de nos doigts contrefaits qu’avons-nous exhumé ? Chercher au-delà du mensonge de l’ombre des charniers dans la complainte des peuples et la musique...
26 juin 2014

JEAN DIHARCE

JEAN DIHARCE
Parfois on peut laisser des bouts de vie nul ne me contestera d'y être en ma maison en ce pays où j'ai racine on pélerine quelquefois les coquilles ont des jacques qui se replient au ciel on se fait des mémoires comme on offre un bijou on monte un peu...
17 juin 2014

SOURIRE D'AIMER...Extrait

SOURIRE D'AIMER...Extrait
Je n’étais pas dans le besoin, je n’avais rien demandé et pourtant tu étais déjà loin lorsque je voulus te remercier. Tout ce qu’on me dit, fut qu’une bonne dame avait déjà payé mon dû. J’ignore, sans en faire un drame, pourquoi elle le fit, cette inconnue....
9 juin 2014

TERRE DU TEMPS...Extrait

TERRE DU TEMPS...Extrait
Souris, du moins par politesse, à la seule minute au monde qui te regarde. Trahis-toi sans dire mot en contrebande. N'éteins pas l'amour mais sa parole. Ne me donne rien de peur de t'intéresser. Offre-moi seulement ce que je prends. À te pencher tu retarderais...
9 juin 2014

MA VIE S'ENVASTE

MA VIE S'ENVASTE
Je vous aime petites fleurs des champs piquées dans les poils d’herbe et vous aussi vaches à têtes carrées, grosses pâquerettes, broutant le pré qui touche au ciel, peignant un nuage avec votre queue. Je vous aime chenilles, escargots, paons du jour et...
5 juin 2014

PAPIER D'IDENTITE...Extrait

PAPIER D'IDENTITE...Extrait
Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants Des enfants misères, des enfants couleurs Des enfants qui parlent de justice et qui n’ont pas dix ans Le poing fermé, la fleur aux dents. Il y a des enfants qui ne seront jamais des enfants Des enfants...
1 juin 2014

POESIE I ....Extrait

POESIE I ....Extrait
Ce signe dans les mousses par quelle main tracé Dans quel temps pour quelle fuite ce signe Dans les mousses où la paume se pose pour pousser La barrière dessinée dans les pierres Plates les pierres bleues des murets Ton pas c’est celui déjà d’une qui...
31 mai 2014

POLYNESIE - POESIE

POLYNESIE - POESIE
... la phrase trouve son souffle dans l'hypothèse la page est élargie par le conte le monde s'enfle dans les poumons du songe un pas plus loin – la nuit comme un royaume poèmes sur papier blanc c'est donc que mes doigts ne vont plus sur ton corps effacer...
29 mai 2014

COEUR PAR COEUR...Extrait

COEUR PAR COEUR...Extrait
Quand nous vivrons de rien à l’ombre de nos érables nus et abandonnés dans le champ désert de nos seules habitudes comme fleurs oubliées sur un corps inconnu quand nous vivrons debout dans la nuit éternelle après nos années-lumière perdues dans les marges...
13 mai 2014

JUSTE UNE ETAPE SUR LE PARCOURS....

JUSTE UNE ETAPE SUR LE PARCOURS....
Conférerions-nous au hasard uniment D'advenir Là ailleurs Mais pourquoi Maintenant plus tard il y a déjà mille ans Fruit du bien Serres impitoyables Aux ordres du mal et de la fatalité aveugle Sans poser de questions sans faillir dès lors Qu'il ne fît...
10 mai 2014

LUC-ANDRE REY

LUC-ANDRE REY
" Où regardes-tu grand-papa ? " " Je regarde vers la fin." " Et que vois-tu ? " " Rien. " " Il n’y a rien ? C’est triste. " " Il n’y a rien que je puisse voir." " Je peux regarder moi aussi ? " " Non moustique. Regarde autour de toi, ce qui t’entoure....
10 mai 2014

LES DIEUX SONT FATIGUES

LES DIEUX SONT FATIGUES
il n'y a que la mort qui soit définitive une dalle de pierre au dédale des mots d'un doigt distrait tu traceras quelques lignes de cendres des signes de regret un peu comme un adieu il eut fallu sans doute les envoyer au diable les dieux sont fatigués...
8 mai 2014

JEAN DIHARCE

JEAN DIHARCE
et la femme en trois temps défaisait son histoire de l'enfance il n'y avait que les blessures faites quelques rires égarés et le poids des mémoires de l'amour toutes les trahisons et les insuffisances quelques instant superbes tout aussitôt passés de...
21 avril 2014

LILA BOUDJEMA

LILA BOUDJEMA
Faire pleurer les roses est mon chant d'amour dans mes yeux - mon aimé. T'évanouir sous ma robe fraîche sous la roseraie balbutiement - d'un songe. Les mots venus de mon cœur lentement amassés - pour toi à d'autres sont abandonnés. Et l'heure brève de...
19 avril 2014

PETIT MATIN

PETIT MATIN
Je te reconnaîtrai aux algues de la mer Au sel de tes cheveux aux herbes de tes mains Je te reconnaîtrai au profond des paupières Je fermerai les yeux tu me prendras la main Je te reconnaîtrai quand tu viendras pieds nus Sur les sentier brûlants d’odeurs...
7 avril 2014

MARC ALYN

MARC ALYN
Le temps enfant s’arrête de courir pour marauder un fruit le cœur flambé, au bras de la Folie tandis que luit fraîche comme un gardon - la poésie. Abondance de seuils et de feuilles ! Chacun a son âge plus neuf mois au fond de la pénombre lumineuse où...
29 mars 2014

AU JOUR LE JOUR 5, CARNETS 2000-2005...Extrait

AU JOUR LE JOUR 5, CARNETS 2000-2005...Extrait
Le sentiment de la nature, de son "étrangeté" est peut-être le degré le plus bas de la perception du non-humain, de la perception de puissances qui ne relèvent pas de l'espèce humaine. Oui, c'est peut-être quelque chose de très primaire, mais c'est du...
29 mars 2014

LES DISCRETS...

LES DISCRETS...
Peut-être sont-ils dans l'ombre comme dans la lumière, il suffit d'aimer cette lézarde dans le mur, une graine y a volé dans la poussière et tu peux voir la plante inaccessible fleurir : les dieux couvent l'obscure germination, l'attention au petit est...
19 mars 2014

SILENCE

SILENCE
Le silence c'est l'absence de mots seulement l' illusion je souris seul et personne ne parle le vent grippe la porte et le chat éternue le claquement du feu sous les coulées de larmes je passe plus de temps aux chemins de ma tête aux rires des absents...
EMMILA GITANA
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