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EMMILA GITANA
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interiorite
10 mai 2017

PALETTE ÉGORGÉE

PALETTE ÉGORGÉE
Tu possèdes tes géographies intérieures que tu sèmes pêle-mêle lors de souterraines insomnies sur une palette égorgée. Marges blanches d’où fuse un orchestre d’anges les continents que tu façonnes n’ont ni crépuscules ni nuits. Ruelles d’exil les arbres...
3 mai 2017

OUBLI

OUBLI
Ferme les yeux et perds toi dans l'obscurité sous le feuillage rouge de tes paupières. Enfonce toi dans ces spirales du son qui bourdonne et tombe, et rêve là bas, lointaine, jusqu'au site du tympan, comme une cataracte assourdie. Plonge ton être dans...
8 avril 2017

RETENUE

RETENUE
Ce qui est bien à toi d’étrange, de paradoxal, particulier, marquant la résonance de ton verbe, tu ne l’as pas en poche, ni au cœur, mais dans le sang à la fluidité et au rythme si variables. La poésie peut-elle constituer l’horizon, et partant, le désir...
28 décembre 2016

QUARTZ...Extrait

QUARTZ...Extrait
Je coule du haut vers le bas. L’accident, c’est le jour improbable qui devient une certitude pour la chair. Un corps amoindri sait la carence impitoyable. Le cerveau continue cependant à courtiser la part manquante. Qui s’installe dans la place vide ?...
23 novembre 2016

BERNARD PERROY ... Extrait

BERNARD PERROY ... Extrait
Petite brassée d'automne avant que tout ne ploie sous l'avalanche des tons de gris froids et de terre mouillée… Les mots s'enchantent et se gavent de lumière, se prennent à rêver à trois fois rien niché dans un silence d'or… Ouvrir la porte, ouvrir la...
23 novembre 2016

PENSEE POUR VINCENT- PARIS ETE 1887

La nature remue du négatif au positif, puisque ce qu’en propose d’observer le pinceau libre n’est que trace figée d’un cheminement à deux sens que les tornades de l’intérieur agitent encore. Dans le cadre, qui s’en trouve pour l’œil presque vrillé, voire...
21 novembre 2016

ANNICK DE SOUZENELLE

ANNICK DE SOUZENELLE
Merci ma Nedjma " Pénétrer la pulpe, au-delà de la coque, atteindre au cœur des choses, en ouvrir le noyau pour en libérer l'énergie, cela ne peut se faire par seule voie extérieure si ce n'est en reconduisant le geste dont fait part le mythe de l'exil...
5 novembre 2016

GNIA...Extrait

GNIA...Extrait
- Audace! ce qui gronde au fond de mon âme n'est pas le tumulte de mon sang en moi la sève de l'exil a banni dans son flot la beauté des mots de la quiétude - Mauvais arbre aux ramures couleur de mon sang sur une terre poseuse d’énigmes mauvaise plante...
20 septembre 2016

FERNAND VERHESEN...Extrait

FERNAND VERHESEN...Extrait
Te voici dans l'air bleu des forêts intérieures Vivante aux courbes pures du visible Une étrange lumière atteint le sol sauvage nous sommes dans l'amitié d'un espace sans nom Prémices de douceur entre mes paumes Souffle soudain d'une abeille tout langage...
17 septembre 2016

PLEIN POUVOIR...Extrait

PLEIN POUVOIR...Extrait
Encore un jour d’eau fraîche qui commence Sur l’herbe bleue des heures à faucher. Encore un jour qui paye redevance Pour mériter ses raisons d’espérer. Encore un jour à semer la semence, À féconder le doux limon du corps. Encore un jour à miser sur la...
11 septembre 2016

PHILIPPE MAC LEOD

PHILIPPE MAC LEOD
" Que se soient les mots qu'on prononce ou les mots qu'on tait, qu'on retient, les mots qui s'élèvent ou les mots qui descendent en nos obscurités, c'est dans un véritable "espace" de la parole qu'il nous est demandé d'entrer, les mots nous environnant...
4 septembre 2016

LE POUVOIR DE CHOISIR

LE POUVOIR DE CHOISIR
...l'être humain est constitué d'un Être intérieur (auquel on a donné différents noms dans différentes cultures et traditions : Âme, Centre, Ange solaire, Christ intérieur, Source, Moi supérieur, Conscience supérieure, Guide intérieur, Ego (avec une majuscule)...
18 août 2016

KHALIL GIBRAN - SUR LA LIBERTE

KHALIL GIBRAN - SUR LA LIBERTE
Et un orateur dit : " Parle-nous de la Liberté ". Et il répondit : " A la porte de la cité et au coin du feu dans vos foyers je vous ai vus vous prosterner et adorer votre propre liberté, Comme des esclaves qui s'humilient devant un tyran et bien qu'il...
21 avril 2016

LA PETITE FILLE

LA PETITE FILLE
Sa peau rougie par l'exaltatio n et l'émotion laisse deviner sa fragilité, les papillons l'escortent. Une couronne d'herbes foll es la fait reine et déesse antique elle devient, drapée d'une étof fe blanche . De trop grandes ballerines arg entées ne lui...
12 avril 2016

CE N'EST QUE VIVRE...Extrait

CE N'EST QUE VIVRE...Extrait
Peut-être n'est-il pas, hélas, de phares dans la nuit, Que sommes-nous sinon reflets de lune et vibrations du vide, nuances et passages fluctuations flux et reflux, et le creux et le grouillement et le désordre et l'harmonie Nos géographies s'éparpillent...
9 avril 2016

PAROLE DU PASSANT

PAROLE DU PASSANT
... Je vous invite donc à ne partir que pour mieux rentrer en vous-mêmes. Et même si vous ne partez pas il est possible de retrouver votre "terre intérieure". Qui que vous soyez, quel que soit votre peine ou votre solitude, il y a des instants heureux...
4 mars 2016

SYMBIOSE

SYMBIOSE
Une très belle nouvelle d'Agnès, toute en discrétion, délicatesse et sensibilité...Tout ce qu'elle fût... . Un léger relief arrête la main. A peine sensible, un sillon creuse la surface. La main effleure. Elle tâtonne comme à la recherche de détails estompés....
27 février 2016

REDUIS A ETRE CE QUE JE SUIS

REDUIS A ETRE CE QUE JE SUIS
Ici, je respire ce que j’expire ailleurs. L’orage a creusé des sillons d’eau et de branches qui vont rejoindre la mer. Ici, le néant n’en finit pas de dégorger ses noyaux d’éclairs. Brûlent et refleurissent les fruits rouges de la terre. Cloaques de mots,...
17 janvier 2016

COMME SI

COMME SI
Poids de terre ou de mousse à soulever à refuser Pourvu que l’on garde entrouverte la porte et cette vibration partagée que l’on n’ose nommer. Pourvu que l’on frappe à poings serrés à poings noués pourvu que l’on soit. Miel amer. Abords du fleuve éboulés...
31 décembre 2015

POEME A CRIER...Extrait VIII

POEME A CRIER...Extrait VIII
Tu as bercé tant de fruits trop froids pour toi. Ils n’ont pu te retenir ni retenir la menace de tes cyclones. Le temps les portes se ferment les maisons se fissurent. Tu as longtemps cultivé tes abîmes tu attendais les soirs denses où seuls le silence...
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EMMILA GITANA
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