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EMMILA GITANA
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nature
17 octobre 2016

L'EAU DE LA SOURCE

L'EAU DE LA SOURCE
C ’est l’automne. Le vent s’empale aux crocs des arbres laissant tomber leurs feuilles comme on enterre un os. La terre les dévore pour réchauffer sa chair. Déjà, les oiseaux ont crevé les yeux des tournesols et des épis de maïs. Les fruits gèlent sur...
13 octobre 2016

LE PETIT CHAT...

LE PETIT CHAT...
A Muchju et Ludwig, deux petits gris.... Tu es mort aujourd’hui, mon compagnon le chat, Bleu de fumée, mon petit frère entre les lampes. Tu as mis à mourir une extrême patience. Tu t’es enfui à pas de loup, à pas de chat. Mon petit feu du soir, Roi couronné...
12 octobre 2016

ELLE LANCAIT SA VIEILLE VAISSELLE

ELLE LANCAIT SA VIEILLE VAISSELLE
Elle lançait sa vieille vaisselle à la lune qui répare les assiettes ébréchées ravaude le linge des noces et classe par ordre de tristesse les photos jaunies par le regard de la lampe Tout l’univers se partageait les taches ménagères de ma mère les vents...
8 octobre 2016

LES ANNEES

LES ANNEES
On couche tôt son corps inhabité, prétextan t un sommeil inexistant, et l'on s'inscrit à l'habitude . Les années pleines de vie sont aff aires classées. On prend le trai n tranquille, on s'y accroche de plus en plus difficil ement puis on l'oublie. L'automatisme...
8 octobre 2016

RAVIR: LES LIEUX...Extrait

RAVIR: LES LIEUX...Extrait
Une fenêtre. Presque le mur déjà Comme si l'on avait déplacé la fenêtre, et la fenêtre seule. Les livres se défont, les feuilles se perdent dans l'orbite du ciel -plus aucune couleur et le vent manque soudain. Qu'as-tu gardé des jardins fastes des ombres...
7 octobre 2016

MATINALE DE MON PEUPLE...Extrait

MATINALE DE MON PEUPLE...Extrait
Tu disais des choses faciles Travailleuse du matin La forêt poussait dans ta voix Des arbres si profonds que le cœur s’y déchire Et connait le poids du chant La tiédeur d’une clairière Pour l’homme droit qui revendique Un mot de paix Un mot à notre dimension...
6 octobre 2016

LA RETRAITE SENTIMENTALE....Extrait

LA RETRAITE SENTIMENTALE....Extrait
« ... quelle amertume d’abord – mais quel apaisement ensuite ! – de découvrir – un jour où le printemps tremble encore de froid, de malaise et d’espoir – que rien n’a changé, ni l’odeur de la terre, ni le frisson du ruisseau, ni la forme, en boutons de...
1 octobre 2016

CELINE RENOUX ...Extrait

CELINE RENOUX ...Extrait
La vie se bat pour exister pendant que le réel cogne. Parfois jusqu’à se rompre. Alors ce tissu et la trame qu’il en reste, aussi mince soit-elle, il faut l’aimer, la caresser et chaque jour la consolider, lui rendre ses couleurs et quelque chose de sa...
30 septembre 2016

PARADIS PERDU

PARADIS PERDU
Les branches s'écartaient pour nous laisser passage en retenant délicatement nos cheveux et nous proposaient des cerises dont le jus coulait sur nos joues C'était il y a si longtemps à peine si je me souviens il a fallu qu'on me raconte et que je retrouve...
30 septembre 2016

OCTOBRE...Extrait

OCTOBRE...Extrait
En mémoire d'Agnès Schnell Et viennent de nouveau les grands beaux jours... Une fois encore, la sérénité d'octobre... L'air entoure, c'est quelque chose qui n'est pas, c'est de la place, de l'espace, c'est une absence d'oppression et de murs: l'air libre....
29 septembre 2016

RIVIERE DE TOUT BOIS...Extrait

RIVIERE DE TOUT BOIS...Extrait
Au coeur des mots Toujours les mêmes fleurs . Vous me parlez d'abeilles De rameaux De sève de cigales Et du matin que vous avez dans l'âme Et vous fermez les yeux Sur mes secrets de pleine ivresse . L'hiver Vous le savez Blanchit le soleil même . Essayez...
28 septembre 2016

REGAIN DE SANG...Extrait

REGAIN DE SANG...Extrait
Du chemin d'herbes passées de feuilles vagabondes reste cette poussière à peine née, déjà ancienne qui est le goût de l'été. À mi-distance des adieux et de nous-mêmes. La lumière bientôt lente à s'emparer du ciel rendra aux formes leur chance, et le goût...
22 septembre 2016

VOYAGE FUTILE ?

VOYAGE FUTILE ?
Quelques cailloux à la joue du rêve initient un chemin. Sautillement d'oiseaux entre nos deux visages, palabres des gentianes aux lèvres carminées quand, derrière la haie, le soir couche le vent quand, derrière ton nom, s'élève un chêne vert. Au coeur...
21 septembre 2016

QUELQUE CHOSE COMME LA CLÉ DE L'AMOUR

 QUELQUE CHOSE COMME LA CLÉ DE L'AMOUR
Dès que la lumière a lavé la nuit, farigoules, romarins et lavandes en bordure d'allée se dédient aux insectes. Recommence avec eux, et les merles peu avant, la rumeur de vivre. Au retour du soleil, finis, le torrent panique, la tétanie du refus. Respirer...
20 septembre 2016

PRINCE NOIR ...Extrait

PRINCE NOIR ...Extrait
Mon père au long du fleuve tout debout Hanté de négoces en mer Et crêté de puissance, Halait de sa voix de grand vent Les chœurs des piroguiers luisants de sel et lumière, Les pagayeurs vibrants sur leurs chalands de mil. Une houle d'oiseaux ouverte Par...
20 septembre 2016

PORTRAIT AVEC DES DONATEURS ...Extrait

PORTRAIT AVEC DES DONATEURS ...Extrait
Merci Thami J'aime au linge associer la guêpe Surtout si l'été fut clair et l'ombre striée Par les fentes des volets. Le sang court plus vite Dans les vaisseaux et on voit mieux les taches Sur la peau des vipères. Même les ronces deviennent Venimeuses,...
14 septembre 2016

ALLEGEANCE AU VENT

ALLEGEANCE AU VENT
Allégeance au vent. Les peupliers du jardin, ce sont horloges à eau chiffrant nos instants et saisons, ce sont fuseaux à fuyant fil de vie. Quand la lune se fait puissante, leur feuillage frémit en petites mains d’ombre sur le pignon laiteux. Te voilà...
10 septembre 2016

ANGELE PAOLI...Extrait

ANGELE PAOLI...Extrait
... déjà si avant dans l'automne la pluie est tombée drue toute la nuit tu marches dans les pas de celle qui fut les effraies piaillent dans les ravines le ciel est noir d'orages convenus tu marches dans l'écoute des rumeurs sombres de la mer un chien...
10 septembre 2016

SI DEPUIS LE LOINTAIN...Extrait

SI DEPUIS LE LOINTAIN...Extrait
Si depuis le lointain, comme nous sommes divorcés, Je te suis encore reconnaissable, le passé, Ô toi partageant mes souffrances ! Peut te signifier quelque bonheur, Alors dis-moi comment t’espère l’amie ? Dans ces jardins, là où par un affreux Et obscur...
10 septembre 2016

DANS MES POCHES D'ENFANT

DANS MES POCHES D'ENFANT
La vie s’est réfugiée dans ma gorge et ma langue, toute une vie d’éponge à boire la lumière, à cracher les pépins, à traverser les ombres. Parmi les lettres éparpillées sur la table, les cahiers, les papiers, se promènent les phrases. Elles trébuchent...
EMMILA GITANA
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