dimanche 24 juillet 2022

L'INFINI...Extrait

  "Il n'y a d'infini que par l'activation du fini. C'est le fini la pierre d'angle et c'est lui, et lui seul, qui supporte le poids très lourd de nos grandes, de nos vastes mythologies. Fatigué d'être contraint par nos pierres, soudain il fuse et s'envole d'un trait comme l'oiseau des ruines. L'activation du fini est notre fait et notre faix quotidiens, nous qui sommes des bûcherons du réel, des forgerons de métaux pauvres. Avec des bras en bois et des bustes de fer, on ne peut espérer s'évader vers les... [Lire la suite]

mercredi 20 mai 2020

SALAH STETIE...HOMMAGE

                                                                                         .   Merci , Monsieur Stétié, merci pour vos mots, merci pour votre humanité et votre gentillesse, merci pour votre amitié.... Que votre chemin soit parsemé d'étoiles....   .   Dans les filets du... [Lire la suite]
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lundi 30 janvier 2017

ÉQUATEUR ABSOLU

Brûlante ligne froide Comment fait le soleil pour apaiser les îles ? Je suis ici avec mes deux mains inutiles Cherchant une évidence aveugle dans le blanc La Terre est bleue comme une orange et point d’orange L’espace autour de nous définit le marteau CASSER Derrière il y a le temps des fluidités Et sous l’arbre ainsi que fourche de la femme Il y a la pulsation et le malheur du sang Brûlante ligne froide Dans le jardin de la concentration L’homme et la femme et les étrangetés du monde Elle est peut-être... [Lire la suite]
lundi 30 janvier 2017

ENTRELACS

La grâce d’une chute de moineau dans le monde Je te la donne, femme des paysages, Plus grande avec passion dans le bruit des montagnes Toute brûlure sur tes seins toute froidure sur tes dents Tant de désir au fagot de tes jambes Le nuage a trouvé ton nom de compassion Dans des débris de blé et des actes de sable Fastueuse est ta vie immensément servante La nuit de ta fougère jusqu’au ciel Les prairies perdues de ta vie s’évaporent Autour de toi, femme des paysages, Amoureuse et féconde, Enfermée dans des entrelacs... [Lire la suite]
lundi 23 janvier 2017

SALAH STETIE...Extrait

Ô monde... Avec la beauté de tes mers, Tes latitudes, tes longitudes, tes continents Tes hommes noirs, tes hommes blancs, tes hommes rouges, tes hommes jaunes, tes hommes bleus Et la splendeur vivace de tes femmes pleines d'yeux et de seins, d'ombres délicieuses et de jambes Ô monde, avec tant de neige à tes sommets et tant de fruits dans tes vallées et dans tes plaines Tant de blé, tant de riz précieux, si seulement on voulait laisser faire Gaïa la généreuse Tant d'enfants, tant d'enfants et, pour des millions d'entre... [Lire la suite]
lundi 23 janvier 2017

SALAH STETIE

À coups de marguerites et de doigts enlacés, de saveur de lumière, Ce long silence qui s'installe sur les choses, sur chaque objet, sur la peau heureuse des lèvres, Quand tout semble couler de source comme rivière Dans un monde qui n'est pas bloqué, qui est même un peu ivre, qui va et vient, et qui respire...   .   SALAH STETIE   .      

mardi 28 octobre 2014

LES CONVERSANTS

Nous avons donc parlé sous la tonnelle De la diversité concertante des anges Des fourmis affairées dans le jardin Où l’eau brillait parmi ses catégories Jusqu’au lointain des cruches La poésie dormait dans ses racines d’arbre Depuis l’antiquité comme une jeune fille Agrippée au désastre de la parole Pour ce naufrage où la terre est consolatrice La terre était l’enfant de nos viscères Où déjà des fleurs de formaient préparant Notre silence vide le plus intime Sous le ciel dur invisiblement défait Par la mêlée des grues et des nuages ... [Lire la suite]
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mercredi 4 septembre 2013

SI RESPIRER...Extrait

… Et seulement les retombées de la neige, habillée de miroirs et de volutes. Désir de ce très pur moment quand la main grandira comme un enfant aveugle pour cueillir à même le ciel un fruit miré, et qui n’est rien. C’est alors que la lumière retournera au sol pour s’endormir, immense, dans ses linges. Pour apaiser sa fièvre, et pour, dans la cascade torsadée, éteindre, avec la rosée, sa crinière.   La lampe, mon amour. Je te revois dans ce jardin de feuilles. La lune y est légère. Et toi, d’oiseaux tes mains. Amande... [Lire la suite]
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mercredi 23 janvier 2013

L'INFINI...Extrait

L'accompagnateur de Hallâj, quand il y a quelques années, je rendis visite au cénotaphe, son compagnon d'éternité et son frère d'infini, en quelque sorte, était un minuscule vieillard, arbuste gravement rabougri, l'oeil blanc de cécité, et qui, quand il avait rendez-vous avec son Maître, commençait à laver à grandes eaux la pièce, puis, les enfants qui le regardaient faire étant partis, dégageant aussitôt la porte brimbalante pour qu'enfin la lumière entrât dans l'habitacle, il s'installait dans un coin, le dos cassé par l'angle dur,... [Lire la suite]
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mardi 11 décembre 2012

TRANCHANT DE L' AUBE

À Naïm Kattan .     Cet homme nous vient du fond des terres, du fond des âges,           Cela fait des milliers d’années qu’il est Juif           Et cela fait des siècles qu’il est Arabe,           Il vient de Bagdad entre Tigre et Euphrate sous les palmiers, de Bagdad ville abasside, ville éternelle…           Il écrivit d’abord en arabe et, parce... [Lire la suite]
Posté par emmila à 19:25 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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