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EMMILA GITANA
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sentiment
5 janvier 2012

JE NE SAIS PAS...

JE NE SAIS PAS...
Je ne sais pas Si le souffle du vent retient la peur de vivre S’il existe pour moi un espace où me rendre Innocente ou coupable de ce « mal d’être » au monde Je ne sais pas Retenir le regard Lumière au cœur des ombres en des lieux improbables Mais je...
1 janvier 2012

ON S'AIMERA...

On s’aimera Pour un quignon d’ soleil Qui s’étire pareil Au feu d’un feu de bois On s’aimera Pour des feuilles mourant Sous l’œil indifférent De Monseigneur le Froid De Monseigneur le Froid On s’aimera cet automne Quand ça fume que du blond Quand sonne...
26 décembre 2011

INALTERABLE

INALTERABLE
Inaltérable un rivage profond sous la lame étoilée un souffle au ras du sable et nous lumière absente un râle un coup de vent ciel immense ébloui dernier appel notre regard vers cette cime foudroyée l’aube une racine mise à nu mains serrées dans l’amour...
25 décembre 2011

LUCIE PETIT

LUCIE PETIT
J' peux pas être St. Nicolas, ressusciter les enfants du saloir, mettre un tas de cadeaux dans tes bottes. Je te donnerai une orange, nous nous mettrons en boule comme deux hérissons sous la couette, au balcon, à regarder les étoiles et le Chariot. Et...
15 décembre 2011

ETE...Extrait

ETE...Extrait
à chaque seconde de notre vie ce pendule imperceptible qui nous heurte je pourrais en permanence tout relire tout reconstruire à partir de ça (n’importe quel mot n’importe quelle image n’importe quel rien de n’importe quelle chose) pourquoi ? je n’imagine...
15 décembre 2011

LE NOM ET LA DEMEURE..Extrait

LE NOM ET LA DEMEURE..Extrait
Cœurs divisés, cœurs dévastés. Là où les autres n'ont plus faim, plus soif de vous qu'une demeure soit qui vous rassemble. cœurs inhabiles pour la vie cœurs immobiles dans la mort. Cœurs sans murmure. . . . CLAUDE ESTEBAN . . .
7 décembre 2011

TU ES LA OU JE SUIS

TU ES LA OU JE SUIS
Solitaire, sans être dépossédé, ni de soi, ni des autres. Mais seul. Dans le miroir des souvenirs accolés aux tempes blanchies, hier est dans le rappel, dans l’écho des voix gisantes au cœur des terres tremblantes. Des mots blancs et bleus suintent de...
8 novembre 2011

LE FIL NOIR DE LA FAULX

LE FIL NOIR DE LA FAULX
Ne cherche pas l’aube parmi les apparats des palais ni le sel des larmes dans l’eau des jours heureux Des souvenirs s’épanouissent sur les hautes tiges du sommeil Que dire de ces roses qui nous enroulaient dans leurs suaves parfums avec des grâces surannées...
29 octobre 2011

AMRIA

AMRIA
Je ne sais rien de pur comme un jour de malheur Quand l'aube met le deuil sur le velours des filles Comme un surplis de sang surfilé de bonne heure A l'aube je te dis comme on se met les villes Et si je t'en raconte encore c'est que l'ivresse Ne m'est...
25 octobre 2011

LETTRE A L'IMMORTELLE BIEN-AIMEE

LETTRE A L'IMMORTELLE BIEN-AIMEE
“Le 6 juillet au matin. Mon ange, mon tout, mon moi — quelques mots seulement aujourd’hui, et au crayon (le tien) — Ce n’est pas avant demain que mon logement sera définitivement arrêté — Quelle misérable perte de temps pour de telles choses. Pourquoi...
8 octobre 2011

SUR LE VIF PRODIGUE...Extrait

SUR LE VIF PRODIGUE...Extrait
Confiance aux mains quand les regards défaillent,elles ont peur autant qu'elles espèrent,elles avancent : l'espace au bout des doigts,le temps d'attiser l'air nocturne, s'éclairenten chaque cicatrice, chaque silence, les premiers mots,un poème en connaît-il...
27 septembre 2011

AU PIED DE LA MONTAGNE

AU PIED DE LA MONTAGNE
Au pied de la montagne, mille chemins. Gravir. Et tu escalades, mais quel chemin prendre ? La brume se lève, des voies apparaissent. Plus tu montes, plus les chemins se ressemblent. Les voies sont les mêmes, les voix se rassemblent. - Lavé, tu traverses...
27 septembre 2011

VISAGE D'EMBOUCHURES

VISAGE D'EMBOUCHURES
Un jour où je t'aimais plus que d'habitude j'ai ramassé au fond du fleuve les cheveux les algues les vivantes les noires les processions d'ancètres qui pendent à nos cous les mères de nos mères les belles les femmes aux hanches brunes sirènes en plomb...
20 septembre 2011

LE PHENIX...Extrait

LE PHENIX...Extrait
Toutes les choses au hasard Tous les mots dits sans y penser Et qui sont pris comme ils sont dits Et nul n’y perd et nul n’y gagne Les sentiments à la dérive Et l’effort le plus quotidien Le vague souvenir des songes L’avenir en butte à demain Les mots...
18 septembre 2011

DOULEUR DE MON AMOUR

DOULEUR DE MON AMOUR
Et le poème travaille comme la terre Friable dans la circulation des sèves Dans la posture de la douleur Tu partages incessant l'errance rageuse Tu tiens dans la main ce dernier souffle recueilli Qui fuit déjà entre tes doigts Incurve la buée sur la vitre...
30 août 2011

LORSQU'AUX SOIRS DE SABBAT...

LORSQU'AUX SOIRS DE SABBAT...
Lorsqu'aux soirs de Sabbat monte ta lune noire et que mon vent se lève à l'appel de tes mers, tes cantiques de feu chassent mes chants amers: Tes parfums transparents flottent dans ma mémoire, je capte tes pollens, et tes mille chemins résument ton miracle...
26 août 2011

L'ATTACHEMENT

L'ATTACHEMENT
Roulé plus que la feuille au fort de la tempête je ne sais plus l’endroit l’envers et quelle quête votre voix me sommait d’entreprendre J’aime et du même amour j’épuise la colère mon double a rejeté le double qui l’altère si l’écho n’en cesse de reprendre...
23 août 2011

LE PARCOURS DU PIETON...Extrait

LE PARCOURS DU PIETON...Extrait
On ne construit rien comme il faut Tout se conjugue à l'inhabile; un grand massacre de mots rouillés, à l'amertume, au bruit, au rire. Ou alors des exclamations de joie, pour affirmer que tout est occupé en soi, qu'il ne reste rien de soi qui ne soit...
16 août 2011

PREMIERE DU MONDE

PREMIERE DU MONDE
A Pablo Picasso Captive de la plaine, agonisante folle, La lumière sur toi se cache, vois le ciel : Il a fermé les yeux pour s'en prendre à ton rêve, Il a fermé ta robe pour briser tes chaînes Devant les roues toutes nouées Un éventail rit aux éclats....
14 août 2011

NOUS DEUX

NOUS DEUX
Ils sont partis sans crier gare Avec leurs mômes et leurs guitares Nos frères gitans de Saint-Ouen. Elles sont parties, à tire-d'aile Et sans retour, les hirondelles Paris n'en avait plus besoin. Flots de béton et de bêtise Faut des drugstores et du strip-tease...
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EMMILA GITANA
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