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EMMILA GITANA
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10 octobre 2017

MALADIE MENTALE, LE JOUR M

MALADIE MENTALE, LE JOUR M
" Nous avons moins besoin d'adeptes actifs que d'adeptes bouleversés " Antonin ARTHAUD . On décrète à l'envie la journée de la santé mentale de l'être encore viable qui serait atteint de maladie et de déroute mentales à vrai dire d'exclusion et de réclusion...
7 octobre 2017

LES ENFANTS QUI S'AIMENT

LES ENFANTS QUI S'AIMENT
Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout Contre les portes de la nuit Et les passants qui passent les désignent du doigt Mais les enfants qui s'aiment Ne sont là pour personne Et c'est seulement leur ombre Qui tremble dans la nuit Excitant la rage...
29 septembre 2017

L'ORANGERIE

L'ORANGERIE
L'idée me vient que je suis pur et je demeure Dans la haute maison dont je m'étais enfui. Oh pour que tout soit simple aux rives où je meure resserre entre mes doigts le seul livre et le prix. Lisse-moi, farde-moi. Colore mon absence. Désoeuvre ce regard...
27 septembre 2017

DES AILES

DES AILES
Si l'on garde les yeux ouverts même le désespoir à des ailes ... . Blanche de Richemont .
25 septembre 2017

FEMME

FEMME
Femme Au désert nu des précipices, Déroule les vieilles sagesses Et cours, cours à la mesure de tes cicatrices Avant toute victoire il te faudra courir Avant de te poser sur une feuille d'ange dans la neige et le vent sur des plages oranges Bras ouverts,...
24 septembre 2017

C'EST LA PLUS JEUNE FEE

C'EST LA PLUS JEUNE FEE
Blonde et blanche, de lis ou de lilas coiffée, Elle passe dans l'air, ou sur les romarins et les renoncules. Le sillage argenté de son char minuscule Laisse deux tourbillons d'éclairs... Elle passe, rapide, au gré des vents épars. Et les étangs dressent...
23 septembre 2017

LE CHANT DE LA TERRE

LE CHANT DE LA TERRE
Dans la transparence du regard, le ciel s’accouple avec la terre ; les nuages sont des sources, les feuillages, des étoiles. Depuis longtemps l’Homme s’interroge sur le fluide et sur l’opaque ; sur ce qui coule et ce qui voile ; ce qui prodigue ; ce qui...
23 septembre 2017

CE JARDIN D'ENCRE...Extrait

CE JARDIN D'ENCRE...Extrait
… un jour peut-être exista-t-il entre les deux une coïncidence le temps tout au plus d’un cri de joie qui n’a pas su ce qu’il était que peut ensuite un cri jeté dans l’ignorance de son sens rien sinon se retourner contre la bouche ayant craché l’oubli...
23 septembre 2017

LES PHARES

LES PHARES
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse, Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ; Léonard de Vinci, miroir profond et sombre, Où des anges charmants,...
23 septembre 2017

AUX LISEURS DE POEMES

AUX LISEURS DE POEMES
D'abord il vous faudra du temps , beaucoup de temps. Du loisir. Du silence en vous et autour de vous. Du silence Coupé d'ardoises sur les toits, ou de cigales, dans le sud. De longs moments de solitude pour n'être pas seul loin des autres Et des mains,...
23 septembre 2017

AU CLOU ROUILLE DU SOIR

AU CLOU ROUILLE DU SOIR
Lumière à la vie brève, comme l’est un jour de décembre, aux heures sans douceur, à moins qu’elles fussent de neige et de silence tamisé, où toute branche délestée d’oiseau ne tremble que du poids sans couleur de l’attente dans laquelle s’infiltre et...
23 septembre 2017

LE MARRONNIER

LE MARRONNIER
Pose ton front contre le coeur du marronnier, prête l'oreille au trajet de la sève, à cette force qui forge l'oiselet dans le ciel-du fer incandescent crissant près du soleil-,écoute le grand dire du bleu: que tout nuage est une feuille, feuille aussi...
22 septembre 2017

L'OISEAU

L'OISEAU
Quand ton cœur de mésange Pénétrait mon cœur Je te faisais patte blanche J’arrondissais mes paumes Sur ton rêve Où se cachait L’oiseau abandonné Il volait dans ma tête L’oiseau du crépuscule doré Sans jamais se blesser les ailes Aux parois de mon crâne...
13 septembre 2017

HOMMAGE A LA TUNISIE...Extraits (2015)

HOMMAGE A LA TUNISIE...Extraits (2015)
Je me souviens des bouquets de jonquilles serrées en une grosse tête jaune des tabounas dans des paniers d’osier sur le trottoir et des œufs durs pour les accompagner de la baie largement ouverte et la seule violence était celle de la lumière derrière...
10 septembre 2017

NATHALIE RIERA...Extraits

NATHALIE RIERA...Extraits
Je suis l’amour dans la poussière des routes, mon esprit n’a que lavandes et embruns pour sentiers. Je suis l’amour comme vous. Vous savez, lorsque l’on se choisit pour se dire ce que nous n’avons encore dit à personne. Vous savez que je suis l’amour...
10 septembre 2017

PUISQUE BEAUTE IL Y A...Extrait

PUISQUE BEAUTE IL Y A...Extrait
... Dans la voix du poète, comme une peur de mourir de sécheresse. Et puis ce regard qui cherche à déserter ce qui l'envahit. La page encore trop habitée. Et lorsque la rage est d'être seulement une tendance qui fait fureur, ayant perdu son art de faire...
10 septembre 2017

PUISQUE BEAUTE IL Y A....Extrait

PUISQUE BEAUTE IL Y A....Extrait
... nous disent les arbres ce que la terrecontient de passéet ce peu de futur dans l'embrasuredu sinistre il n'y a plusde musiqueà nos fenêtres des moustiquesdans l'embrasement des trilles les grincements des invectivesdes plissements dde pierrede mon...
8 septembre 2017

LE CORPS DU POEME

LE CORPS DU POEME
... La fleur s’ouvre au soleil et, quoique dans la même espèce le nombre de pétales parfois varie, il n’y a jamais rien à lui ajouter ou à lui retrancher pour lui donner la perfection. Le lézard, le serpent, le cristal, le galet, le filet d’eau qui coule...
5 septembre 2017

UNE VIE BOULEVERSEE...Extrait

UNE VIE BOULEVERSEE...Extrait
... En moi un immense silence, qui ne cesse de croître. Tout autour, un flux de paroles qui vous épuisent parce qu'elles n'expriment rien. Il faut être toujours plus économe de paroles insignifiantes pour trouver les quelques mots dont on a besoin. Le...
30 août 2017

MURIELLE COMPERE-DEMARCY ...Extrait

MURIELLE COMPERE-DEMARCY ...Extrait
Et ce ciel a dévoré jusqu’à l’avant- dernière miette de cette nuit aux sangs retournés en-dedans de nos lèvres ourlées de mots abouchés au noir de l’horreur ô silence de cette nuit retournée à l’envers comme la liberté de nos gestes dans ce désastre des...
EMMILA GITANA
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